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dos sporidies arrivées au (U n iiir degré de leur développe-
ineiil.
3“ Spoi-es. Elles ont en général une forme ronde ou ovaie;
leurs bords sont nets, très marqués. Les plus petites oui
0“ “ ,003 àO''«“ ,OOZi, les plus larges 0'““’,005 à 0'"” ,006 ; leurlou-
gueur peut, pour les plus grosses, aller de0'"“>,007 à 0” “ ,010.
11 en est de sphériques qui ont jusqu’à 0’“'",007. L’eau et l’acide
acétique ne font éprouver aucun cbaiigement à ces corps. Leur
iiilérieur est bomogène, réfracte assez fortement la lumière.
En examinant atleutivemeiit le centre des spores , on y aperçoit
comme une très fine poussière de granules moléculaires,
doués d’uii mouvement brownien très vif, qui ii’a lie u q u ’autant
qu’on a ajouté de l’eau entre les verres du microscope. M. Leb
e rt est le premier qui ait remarqué et décrit ce fait. Dans
quelques uiies des plus grosses spores rondes, ou voit une petite
granulation de 0“ “ ,00! à 0“ ” ,0 0 2 , et dans quelques unes
des plus allongées on en trouve une près de cbaque extrémité
(pl. Ill, fig. 9, a, b).
Outre les formes précédentes de spores, M. Lebert eu a in diqué
plusieurs autres moins fréquentes, dont j ’ai égaiemenl
constaté l’existence. Il y en a d’ovoïdes, ou presque quadrilatères
et triangulaires àangles arrondis (fig. 10, c). D’autres sont
reiiilées aux deux bouts et resserrées au centre. Quelques unes,
allongées,présentent un renflement sur l’un des côtés, ün trouve
assez souvent des spores, sphériques et allongées , groupées
ensemble bout à bout, formant un chapelet simple ou rarement
bifurqué, composé de ipiatre à douze spores. Tanlôt ce
sont des spores de toute grandeur qui sont réunies ensemble,
tantôt il n ’y en a que d’une seule forme. Quelquefois les cbaî-
nes ramitiées sont anasloniosées ensemble.
Tout ce qui concerne l’aspect extérieur du favus so voit facilement
à l’oeil nu, et mieux avec une faible loupe. On peut
ainsi déjà reconnaître que ces corps sont d’une nature toute
spéciale. L’analyse du contenu nécessite l’emploi du microscope
ACnOlllON aCUOENI.ElNH. 451
grossissant 5 a 600 lois. Ce;; buts sont si lacilcs à constater,
quand ce sont réellcinent des favi qu’on a entre les
mains, qu’il est inutile de cbcrclier à réfuter loiigueraent ceux
qui s’ajipuient, pour les nier, sur les illusions causées par le microscope.
C’est eu elîet le seul argument qu'ils apportent,
mais sans aucune descriplion de cette illusion ou de ce qui la
cause; en sorte que l’illusion paraît être tout entière d e le u r
côté. Elle est due à ce que plusieurs ont observé les croûtes
de la teigne et non les favi, ou peut-être n ’ont pas mis à ces
recliercbes le soin qu’elles exigent.
MM. Bayer et Montagne m’ont fait voir des dessins, correspondants
pour les moindres détails a ceux de MM. Lebert,
Bemak, Ilannover, et aux miens.
III. Siège des favi. — On les trouve plus particulièrement
sur le cuir chevelu, mais il peut s’en développer sur
toutes les parties du corps, la face, les épaules, le conduit auditif,
etc. J ’en ai vu à la face antérieure de la jambe et même
sur le pénis et le gland (Lebert). Ainsi, ce n est doue pas
nécessairement dans une région pileuse de la peau que se développe,
ce Cbampignon, comme le croit M. Letenneur, etc. Dès
leur origine, les favi sont enfoncés dans le derme qu’ils dépriment
et aniincisseiit ; leur surface adlière forlement, par contact
immédiat, à celle de la dépression qu’ils déterminent. Us sont
plus fortement enchâssés daus le derme de la ligure qu’à la
téle (Bayer).
Ces corps peuvent s’élargir au point de prendre un ponce de
diamètre transversal (Cazenave), el alors confluent ensemble de
maniere à foruier de larges plaques, e tc ... Je possède ime portion
de cuir chevelu d'iiii ciil'aiit teigneux mort pbthisique, sur
Icipiel des favi ont au moins le diamèlre précédent; sur quelques
uns d’ciûrc eux la couche externe lisse est rompue vers le milieu
dul'avus, el le coiilciiu pulvérulent se détacbe facilement.
Il est (irobable (pic ce fait a lieu tôt ou lard pour chaque favus,
e t que c’cst ainsi que sc disséminent les spores.
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