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a d abord lormation du noyau qui aiîparaît comme une masse
eireonscrile a bords pâles, mais ncls, avec ou sans nucléole
au centre; en môme temps qu’il se forme, il y a accumulation
du contenu aulour de lui, et, entre ces deux amas sc voit un
sillon qni, bientôt, est remplacé par une mince cloison tle cellulose
; celle-ci partage la vésicule embryonnaire en deux cellules
dans lesquelles l’utricule primordiale est représentée par
la surface du contenu, qui est plus dense qne le centre granuleux.
Ces deux celiules portent le nom de prcemhryon (Hoffmeister)
(1).
Ordinairement la cellule terminale de celui-ci s’allonge et se
divise en cellules de la môme manière que nous venons de le
décrire à 1 instant pour la vésicule embryonnaire elle-méme, el
alors la dernière cellule de cette série (du côté du bile du n u celle)
devient la première de l’embryon de la manière que
nous indiquerons plus loin, tandis que celles qui sont du côté
micropylaire forment le suspenseur.
D autres fois la cellule terminale du préembryon encore formé
de deux cellules devient bnmédiatement nn corps celluleux
r-ar cloisonnement en différents sens, et forme l’embrvon
{Funkia, FriliUaria, lîyacinthus, Zca, Sorghum, Tropæo-
Jum, Daphne, Frodium, Suiherlandia).
Le préembryon dérivant de la vésicule embryonnaire, qui
elle-même s’est formée au sommet micropylaire du sac ou
ovule, continue cà correspondre au micropyle. Quant à la portion
chalazique de ce sac embryonnaire ou ovule, elle se remplit
de grandes cellules, puis ses parois se résorbent. Ce tissu
cellulaire se lo rm ep a r scission ou cloisonnemeiitmérismatique.
Dans la cavité centrale du sac (ou ovule) plein de matière organisable
apparaissent, en g én é ra l, d'abord un ou plusieurs
(1) F ilam e n t su sp e n se u r , Mirbel c t Amic i ; E m b r y o troe g e r , K e im troe g c r ,
K em U -ra n g , C h o r d a em b r y o n a lis .S c hM d e n , etc.; K e im s c h la u c h , May e r ; V o r -
k e im , HufTmeister.
NAISSANCE DES ÉLÉMENTS l'AR SEGMENTATION. 203
n o y au x , p u is , entre eux , des cloisons tran sv e rsale s, ct
bientôt des cloisons longitudinales, qni partagent le tout
en grandes cellules diaphanes. Ces cellules adhèrent, dans
l’origine , les unes aux autres , ct aux parois de l’ovule ; elles
vont sans cesse se multipliant par divisions successives , se
remplissent de granulations obscures, et forment ainsi Vendosperme
(1), organe accessoire de la graine, chargé de fournir
les premiers matériaux nutritifs à l’embryon germant; comme
le jaune, organe surajouté à l’ovule des Oiseaux, Plagio-
stomes et Céphalopodes, est chargé de fournir les matériaux
nutriüfs à l’embryon qui se développe hors du corps maternel.
Dans les Crucifères et autres plantes vues par M. Tulasne,
les matières plastiques accumulées peu à peu dans le long
tube de la vésicule préembryonnaire présentent des formations
de noyau, et, peu après se divisent, à un instant donné,
en fractions plus ou moins étendues, entre lesquelles s’interposent
des cloisons transversales. Dans quelques espèces ce phénomène
a lieu avant l’apparition du noyau. Les cellules ainsi
formées constituent le filet jMjpeiweMr. Elles se partag en t elles-
mêmes de la façon indiquée ci-dessus ; il en résulte une série
linéaire et simple d’utricules cylindriques dont les inférieures
sont les plus longues.
La formation de l’embryon directement aux dépens d’une
des cellules du préembryon se fait de la manière suivante :
Avant que la génération des cellules du suspenseur dont nous
venons de parler ait pris lin, l’utricule terminale, devenue spbé-
roïdale, représente ce que beaucoup d’auteurs ont appelé la
vésicule embryonnaire ou germinative. Ce sont, en effet, les
cellules engendrées dans cette utricule terminale (de l’extrémité
chalazique de la vésicule préembryonnaire ) qui commencent
( ! ) H o f fm e is t e r , loc. c i t., 1849. — T ü l a s n e , É lu d e s d ’em b r yo g én ie vég é ta le
(A n n a le s des sciences n a tu r e lle s . B o ta n iq u e , P a r i s , 18 4 9 , t. XII, p. 21 e l suiv. .
pl. III el IV).
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