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(lu tiiberpiile, si ce n ’est qu'ils sont plus petits (()"'«',003 à
0'"“',005. Ils sont insolubles dans l’acide acétique. Ces globules
sont accumulés et serrés les uns contre les autres, ils
sont mêlés d’un peu de substance amorphe, et surtout de
beaucoup de granulations moléculaires. Sur quelques unes portant
ou non des Aspergillus visibles à la loupe, on trouve des
fdameuts de mycélium dans cette substance, à sa surface.
Chez nn Goéland [Larv.s griseus, Î./.) vivant depuis deux
ans en captivité, j ’ai Irouvé des produclions analogues aux
précédentes. Dans le réservoir aérien et tboraeique antérieur
droit, contre les muscles intercostaux, existait une production
de 4 millimètres de haut sur 2 à 3 de large. D’autres petits tubercules
ayant depuis nn volume à. peine visible à l’oeil nu jusqu’cà
1 millimètre, au nombre de 10 à 12 en tout, existaient dans le
réservoir abdominal droit. Ils étaient composés : 1" de granulations
moléculaires, jaunes, à centre brillant et a rro n d i, insolubles
dans l’acide acétique ; 2“ de beaucoup de gouttes d’buile ;
3“ de quelques cristaux de phosphate de chaux solubles dans
Facide acétique, et de granulations calcaires très petites donnant
des gaz par l’acide dn vinaigre ; 4° d’un peu de matière
amorphe interposée au tout. Il esl probable que ces productions
seraient devenues nn sol favorable à la germination des spores
si l’animad n ’eût été tué pour être injecté.
IV. Pteproduction.— Le développement de ce végétal m’a
paru être assez rapide. Les lilaments fertiles nui, au moment de
la dissection, ne portaient pas encore de spores (pl. V, iig. 2,
V , V , x), avaient grandi beaucoup, el étaient chargés de spores
dix-huit heures après {¡n, p, q, r).
J ’ai pu également suivre quelques uns des phénomènes de
reproduction du végétal, ScTvoir ; la formation des spores, et
quelques uns des phénomènes qui la précèdent.
Sur des fdameuts du mycélium , à leur cxlrémilé ou sur le
coté, une des cellules, diiféraiil des autres en cn qu’elle esl. dépourvue
de granulations, s’allonge, en g é n é ra l, plus que les
précédentes. Celles qui se forment à son extrémité sont tout à
fait dépourvues de granulations , et généralement de plus en
plus larges et de plus en plus longues, jusqu’à superposition
bout à bout de cinq à sept cellules, dont ia dernière se rcnlle
en massue ou réceptacle. Une f<¡is ce renflement formé (u, v, x),
le filament n’a pas encore toute sa longueur, et sauf quelques
cas peu nombreux {c, i, 1), il ne sc produit pas encore de spore
siirlcréceptacie. Le filament s’allonge par agrandissement simultané
de toutes les cellules. A mesure que cet allongement alleu,
des gouttes c la ire s \j,j] apparaissent dans quelques tubes, el peu
à peu le renflement terminal ou réceptacle se remplit de granulations
moléculaires plus foncées [h, p). Tantôt ces granulations
sc réunissent de très bonne heure en une masse sphérique
(e, g, h), tantôt les spores commencent à se former avant l’arrivée
de ce pbénomène [p).
La naissance des spores est souvent précédée par une sécrétion
de matière visqueuse nn peu granuleuse à la surface du
réceptacle [p). Alors, et quelquefois avant {i, i), on voit appa-
i'aître à la surface du réceptacle une petite saillie d’abord conique,
à peine perceptible, très pàle (voyez au niveau delà gonlle
claire du réceptacle en e). Ces saillies sont très adhérentes par
une de leurs extrémités, ct lorsque le réceptacle, au lieu d’en
présenter sur tonte sa surface (t, i, m), n ’en porte d’abord qne
quelques unes éparses (e, p), on observe que, presque dès le
moment de leur apparition, cette extrémité adhérente n ’est
que conüguë au réceptacle, ct non continue. Les spores sont,
dans le principe, larges de 0“ “ ,0 0 l à 0” ” ,002, et longues de
0™“ ,003 à 0““«,007 ; elles sont, par conséquent, allongées, cylindriques,
à extrémités arrondies ou coniques. Lorsqu’elles
sonl nombreuses, elles sont ]iresséos les unes contre les autres
régulièrement à la surface du réceptacle (pl. Y, lig. 2, m). A
mesure que les spores se détachent, elles deviennent assez
rapidement.sphériques ; elles sont alors complètement développées.
Elies s'accumulent presque sons la foi’ine de petits amas
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