
Dissent une partie des aliments dont nous venons de parler
dans 1a dixième section. En un mot, elles sont en rapport avec
la renovation incessante des principes de l’économie; elles
sont une des conditions de ce passage incessant des principes
rejetés par divers organismes dans les v ég é ta u x , principalem
e n t; de même que dans la section précédente, les conditions
de pénétration des principes de ces corps et autres ont été
reconnues être condilions de la rie.
Tandis que dans les autres sections le rapport entre les
condilions d’activité oifertes par le milieu et l’organisnne
devait être étudié en p a rtan t du milieu pour arriver à l’appareil,
il faut ici procéder en sens inverse. Il faut étudier •. 1” les
conditions des actes p h y s i q u e s élémentaires d eleur endosmose,
et cela en expérimentant comme précédemment, c’est-à-dire
en se plaçant autant que possible dans les conditions qu’oftre
l’organisme, en employant les mêmes tissus, les humeurs d’où
doivent partir les principes excrémentitiels, et d’autre p a rt
celles qui les renferment déjà ; 2° les conditions de leur p utréfaction,
fermentation, d e le u r destruction proprement d ite ;
S“ enfin les conditions de combinaison des produits de cette
destruction avec les composés chimiques du milieu et les
conditions physiques d’évaporation, de mélange d’une p a rtie
d’entre eux avec leS' liquides et les gaz de ce même
milieu.
Ici nous voilà revenus au point de d é p a rt, c’est-à-dire aux
sciences inorganiques, aux actes généraux élémentaires qu’é-
tudient la chimie ct la physique. Là cesse celte partie de la
théorie des milieux, le cercle est complet ; il faut s’arrêter sous
peine de ren tre r dans le domaine de la cosmologie.
Mais ic i, p o u rtan t, commence une dernière partie de la
science des milieux ; c’est la plus élevée de toutes, la plus complexe,
la plus éminente. 11 ne s’agit plus de conditions d existence
d’ordre physique ni chimique ; elle se rapporte aux phénomènes
sociaux. Cette partie étudie les condilions d’exisloncc
et d’activité individuelle offertes par la société aux divers organismes.
Le corps social fait eu effet partie ilu milieu oii existe
cbaque ê tre , ct ce milieu est différent suivant l’état de la
société en ce point du globe.
La onzième section étudie les rapports existant entre les
conditions d’activité et de développement oifertes par la société
en général à l’appareil cérébral considère dans son ensemble.
Vient ensuite une série de sections qui envisagent chacune
les rapports existant entre les conditions d’activité et de
développement offertes ¡lar la société aux divers appareils de
la vie animale d’ab o rd , puis à ceux de la vie organique.
Ces conditions d’activité oflértes par la société reçoivent le
nom de professions ; généralement elles sont nuisibles à un
appareil de la vie organique, et quelquefois même à ceux de la
vie animale.
Il est inutile de faire remarquer q u e , dans chacune de ces
se ctions, les conditions d’activité sont soumises à celles des
autres parties du milieu envisagées dans les sections précédentes;
elles varient conséquemraent comme elles, suivant les
sexes, les âges, les races, etc.
D’autres sections, encore placées dans le même cas que la
onzième, etc., envisagent les rapports existant entre les conditions
d’activité et de développement auxquelles sont soumis,
par le corps social, les autres êtres. Ces conditions d’activité
et de développement peuvent porter soit sur l’être tout entier,
comme on le voit pour beaucoup de végétaux utiles et d’animaux
domestiques, soit sur un ou deux de leurs systèmes,
comme on Ta obtenu pour les boeufs destinés à la boucherie, les
moutons mérinos, etc., soit sur un ou deux appareils seulement,
comme pour les chevaux de course, etc.
Il serait trop long d’énumérer ici les sections se rap portant
à celte partie de la science des milieux : remarquez
seulement que je ne dis pas conditions d'existence et d'activité
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