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Elle offre un orifice assez large vers l’exlrémité e x té rie u re ,
auparavant représentée par fopercule lui-niême. Cette paroi
se compose : a, de la couche unique de petites cellules polyédriques
extérieures, très analogues à celles existant à la surface
du conceptacle d elà S. entomorhiza,Dicks, (pl. XII, fig. 3);
b, de la couche sous-jacente, plus épaisse, constituant la partie
principale de la paroi, couche résistante, formée de cellules
minces, semblables à celles du conceptacle de fospèce de
Sphcrieque je viens de citer (voy. p. 653).
L'opercule (pl. XIII, fig. 5, g, h) est brun noirâtre, déprimé
en ombilic sur les plantes desséchées avant maturité , et
pouvant simuler alors un pore resserré. Mais sur les individus
mûrs, il reste saillant et conique, avec une légère dépression
circulaire au point de jonction avec le reste de la paroi. On
ne peut savoir, vu le petit volume de ces corps et par
suite de la difficulté de les disséquer, si les bords de l’opercule
sont appliqués simplement sur ceux de l ’orifice de la
paroi ou s’il y a continuité de tissu entre eux. Toujours est-il
que c’est au niveau de cette dépression que se détache fopercule
qui laisse largement béant l’orifice circulaire du conceptacle
(flg. 5, e).
Cet opercule est constitué des mêmes cellules polygonales
de teinte brune-rougeâtre qui composent une couche à la
surface du reste du conceptacle (pl. XIII, fig. 7, c, et 8, c, d) ;
ellessont seulement un peu plus foncées et un peuplus grandes.
La couche des cellules allongée minces qni, dans le reste des
conceptacles, forment la partie la plus considérable de la paroi,
esl ici au contraire très mince (fig. 8, a, b). Une fois l’opercule
détaché, le contenu des conceptacles s’échappe.
Contenu. —- Il est représenté principalement par des
thèques en voie de développement ou déjà pleines de spores et
par une petite quanti té dematièreamorpbegranuleuse (pl. XIII,
fig. 6, i, h).
Celle-ci est semblable à celle déjà décrite à propos de la
S. entomorhiza, Dicks. Elle occupe le fond du conceptacle, et
les tbèques y adhèrent par une de leurs extrémités, celle qui
est la plus effilée.
Thèques.-— Les tbèques sont allongées, un peu courbées
en arc (pl. XIII, fig. 6, a, b, n, k, m], fusiformes, terminées en
pointe conique d’un côté; elles sont moins rétrécies et te rminées
par une partie un peu renllée à l’autre extrémilé. Leur
longueur est de 3 à i dixièmes de millimètre. Leur largeur, dans
la partie la plus grosse, est de O^^.OIO à 0"‘«>,014. Celles
qui ne renferment pas encore de spores sont environ moitié
plus petites. Elles sont flexibles, légèrement glauques lorsqu’elles
sont pleines de spores, sauf l’extrémité renflée (a, b).
Elles sont incolores lorsqu’elles ne renferment pas encore de
spores (n, k, m). Cbaque thèque se compose d’une gaîne pleine
de spores (a-d, b-c), ou de granulations (n, k, m) et d’un
opercule formant fex trém ité renflée de fo rg a n e .
La gaîne est incolore, extrêmement délicate, mince, flexible
et transparente.
L’opercule a la forme du gland du pénis ; il est un peu
renflé en bourrelet à son poiut d’adhérence avec la gaîne, ce
qui fait que là il est plus volumineux que l’extrémité de
celle-ci, à laquelle il adhère; il se rétrécit au-dessus du bourrelet
pour se terminer par une partie arrondie : celle-ci présente
un léger filon longitudinal, extrêmement délié, qui, de l’extrémité
arrondie, descend à peu près jusqu’au bourrelet. Sur
quelques mis, du poiut d’adhérence à la gaîne de la thèque,
p a rt une sorte de prolongement ou axe très fin, brillant, qui
s’avance dans le centre de la cavité de l’opercule ; il se voit
facilement, par suite de l’entière transparence et horaooénéité
de celui-ci, qui est toujours vide et incolore. Les thèques sont
pleines de spores quand elles ont atteint leur plein développement
[a-d, b-c) ; elles ne renferment que des granulations
incolores ou grisâtres, quand elles sont encore petites
{n, k, m).
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