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628 VÉGÉTAUX PARASITES. — CHAMPIGNONS.
(pl. IX el pl. X, b-m) ; quelquefois l’une d’elles s’étan t superposéc
à la cloison de séparation des deux précédentes, leur
disposition est moins régulière ; par leur réunion elles forment
la partie la plus large de la plante (pl. IX, üg. 3, b-m; pl. X,
fig. 2, b-7n). Ce sont pourtant celles d o n tia paroi est le plus
mince.
Ces cellnles sont irrégulièrement quadrilatères, triangulaires
à angles mousses ou même arrondis (pl. IX, fig. 3, b-m; pl. X,
fig. 2, b-ni). Sur deux d’eulre elles repose le pcritlièce ou sporange.
Sur deux autres, rarement sur une seule, adhèrent les
paraphyses dans l a i . et sur une seule dans l a i . trae rinii.
Dans cette dernière espèce, la cellule qui sert de réceptacle
aux paraphyses ne fait pas, [ou presque pas saillie sur le coté
du périthèce, si ce n ’est sur les individus en voie de développement
(pl. IX, fig. 3 , b-p). Mais dans la i . Rougetii,
les cellules supportant le faisceau de paraphyses font une
saillie considérable sur le côté (pl. X, fig. 2, b, b, b); c’est sur
cette partie saillante que reposent les paraphyses, tandis que
dans la i . Rougetii elles sont comme insérées sur le côté du
végétal (pl. IX, flg. 3, &, 6 ) , ce qui donne à chacune de ces
espèces un aspect tout particulier et différent.
Les six à huit cellules du réceptacle, que je viens de décrire,
sont toutes colorées d’une manière uniforme; elles sont avec le
péritbèce ou sporange (pl. IX et X, d, d, d) la partie la plus
fortement colorée de la plante.
Toutes ces cellules sont élastiques, reviennent sur elles-
mêmes après avoir été aplaties ; elles ont quelque chose de
coriace, et leur brisure est nette comme celle de la corne,
lorsqu’en les écrasant on les fait éclater. En se desséchant
elles s ’aplatissent, et même leur surface se ride dans la
X. Guerinü.
Aucune cellule du réceptacle ne présente de noyaux. Elles
sont remplies d’une substance visqueuse comme de mucus,
tenant en suspension des granulations moléculaires grisâtres,
L.VBOULHENIA BOUGETIl ET LABOULBENIA GUERINÜ. 629
et d’autres graisseuses, ainsi que de véritables gouttes d’huile
arrondies ou allongées, et à bords nets, quelquefois adhérentes
à la face interne de la paroi cellulaire (pl. IX, fig. 3, f , j ) . Ces
gouttes d’buile peuvent être divisées en gouttes plus petites ou
réunies en gouttes plus grosses, ayant des prolongements irré guliers
sur leurs bords, lorsqu’on presse et relâche alternativement
la plante entre deux plaques de verre, ou lorsqu’on les
sèche el les humecte alternativement plusieurs fois. Ce contenu
présente les mômes caractères dans toutes les cellules.
Les paraphyses sont des filaments subarticulés, ramifiés,
situés sur un côté du végétal, toujours à la base du périthèce;
mais ils n ’ont avec lui aucun rapport de continuité ni de grandeur,
car ils sont quelquefois très courts chez des individus
adultes portant des spores (pl. IX, fig. 3, /“-/c-ô ; pl. X, fig. 2,
i-c], et très grands sur des individus dont le sporange apparaît
à peine (pl. IX, fig. 3, f-j~b, et pl. X, f-m-b).
Les paraphyses ont cela de commun dans les deux espèces
de ce g e n re , qu’elles sont réunies en faisceaux ; qu’elles sont
formées de plusieurs cellules soudées à la suite les unes des
autres; qu’elles sont ramifiées; que les branches ont toutes
pour origine une cellule distincte insérée sur le côté de 1 articulation
de deux autres cellules, et ne commencent pas par la
bifurcation d’une autre cellule , comme on le voit dans les
branches des tubes de mycélium, etc.
A part cela elles diffèrent beaucoup.
Dans la X. Rougetii, Ch. R. et M., les filaments sont situés
sur la saillie que font une ou deux cellules du stroma, vers la
base du péritbèce ; ils forment uu faisceau parallèle à l’axe de
celui-ci; ou un peu recourbé en dehors, ou divergent. Ces
paraphyses sont longues de 0“ “ ,050à 0"-»,060, et môme plus ;
leur largeur est de 0“ “ ,009 â 0 “ “',012.
Leurs brandies sont un peu moins longues et un peu moins
larges, mais cependant pas considérablement. Sur quelques
individus, les filaments et leurs branches, assez larges à la
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