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208 VÉGÉTAUX PARASITES DE u ’iiOMME ET DES ANIMAUX,
masse gramileuse vilelline. C’est iiicoutestablemeul là im phénomène
du même ordre i[ue celui déjà signalé dans le vitellus
de l’oeuf animal, quelles que soient, du reste, les variétés du
phénomène dont nous n ’avons signalé que les principales (1).
Elles sont plus ou moins grandes dans chaque plante, suivant
qu’une partie seulement ou tout le contenu du sac embryonnaire
( ovule ) concourt à la génération directe des cellules
primitives de l’embryon, avec ou sans formation d’un
endosperme. Ce dernier fait, ainsi que nous l’avons signalé,
trouve son analogue chez les animaux (Oiseaux, etc.), où,
pas plus que dans les p la n te s , les pbénomènes du développement
ne présentent rien d’absolument identique dans
tous les groupes, mais où cependant ils ne cessent jamais
d’être comparables. Cette analogie entre les animaux et les
végétaux est réelle quand ou se place à un point de vue suffisamment
général ; les différences et les analogies des actes,
dans ce cas, chez les plantes et les animaux, sont en rapport
avec les analogies et les différences de structure.
128. — Génération p a r cloisonnement. Une fois les premières
cellules formées aux dépens de celles du proembryon
(ou bien, pour l’endosperme, celles du vitellus ou contenu du
sac embryonnaire, ou ovule), toutes les autres cellules de
l’embryon dérivent de celles-ci de la manière suivante.
Dans le contenu des cellules qui ont dépassé le volume
que la plupart d ’entre elles possèdent ou doivent conserver
toute leur vie, on voit apparaître le noyau de la même mai
l ) Voyez, o u t r e H o f f u e i s t e r , loe. c i t., 1 8 4 9 : A m i c i , S u r ta fé co n d a tio n des
Orchidées, mémoi re l u au c o n g r è s des savant s italiens à Gênes, 48 4 6 {A n n a le s
des sciences n a tu r e lle s , Par is , 1 8 4 7 , Botanique, t. VII, p. 193) ;— II. M o i i l , S u r
le déoeloppemerU de V em h r yo n d a n s l’O. m o rio , dan s B o ta n . Z e i t ., 1847
(/fi., 1848, t. IX, p. 94) ; — Cii. M u e l l e r , Recherches s u r le développiement de
l'em b r y o n ve y é t. { Id ., 18 4 8 , t, IX, p. 3 3 ) ; — D u c i i . a r t r e , Observ. s u r V o rg a -
n o g r . flo r , el l’em b r. des X y c la g in é e s { Id ., Paris , 1 8 4 8 , Bot., t. IX, p. 2 6 3 ) ;
— P i n e a u , Recherches s u r la fo rm a lio n do l'em b r y o n c h e z les Conifères { Id ]
Par is , 18 4 9 , Bolan. , t. XI, p. 3) ; — Gasparii ini, No u ve lle s recherche s s u r q u e lques
p o in ts d 'a n a tom ie et de p h ysio lo g ie r e la tifs u u F ig u ie r el a u C a p r ifiq u ie r
{¡d , 18 49, Bot., t. XI, p, 36o), etc, , etc.
nière que nous l’avons vu se former dans l’ovule. Aulour de ce
noyau se concentre aussi une partie du contenu granuleux de
la cellule mère, tandis que le reste s’amasse autour du novau
propre à celle-ci. Quelqueiois le noyau de la cellule mère se
resorbe, et il naît deux noyaux nouveaux. Un sillon apparaît
en même temps entre ces deux amas granuleux ; à ce sillon
succède une mince cloison de cellulose qui se produit de
tontes pièces. D’abord commune aux deux amas, elle est
adhérente et confondue par sa circonférence avec la paroi
de la cellule mère, dont l’iitricule primitive azotée s’est
résorbée a ce niveau en môme temps que se formait le sillon ;
cette résorption peut simuler un étranglement de l’utricule.
En même temps qu apparaît le sillon et que l’utricule primordiale
se divise par résorption, le liquide albumineux ten an t en
suspension les granules dans chaque sphère granuleuse, ou contenu
de la cellule nouvelle, prend à sa surface, dans sa partie
qui correspondra a la cloison future, la môme consistance que
ie reste de l’utricule, et la complète de ce côté.
La mince cloison de cellulose dont nous avons parlé, qui
remplace le sillon et s’interpose entre les deux portions d’u-
tricuies primordiales nouvellement produites à la surface
des deux sphères granuleuses contiguës, est d’abord simple
et commune aux deux nouvelles cellules; mais peu à
peu la paroi de la cellule mère s’étrangle au niveau de la
cloison nouvelle, de manière à amener ici une formation de
méats interceilulaires. Souvent le phénomène se borne là, et
la cloison reste commune aux deux cellules nouvelles. Alors
elles ne peuvent être isolées do toutes parts, séparées l’une de
l’autre ; ou bien une ligne placée au milieu de la cloison indique
sa division en deux feuillets ; dans ce cas on peut isoler
tout à fait cbaque cellule de ses voisines. Cet isolement est du
reste possible sur rembryon dans des cas où cette ligne n ’est
pas visible,
Qiiani, a la miibîpiiralinn par génération endogène, c’est-àl
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