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car elle a lieu par pénétration dans un cas, par absorption
dans l’autre ; 2« dans la cause directe des lésions et des symptômes
observés : ce sont le développement des parties d’une
plante qui compriment et oblitèrent les organes de l’animal
dans un cas; l’altération progressive et moléculaire de la substance
organisée des organes eux-mèmes de l’animal dans l’autre
cas; 3° dans les résultats : ce s o n t , dans le cas du développement
du végétal, des altérations physiques des tissus qui
deviennent durs et cassants, parce qu’ils sontmêlés de filaments
végétaux; ce sont, dans le cas de maladies contagieuses, des
altérations des substances organiques de l’humeur ou du tissu,
qui sont modifiées moléculairement, et se ramollissent ou se
putréfient rapidement.
Eta t préalable des humeurs. — La transmission de la Muscardine
d’un Ver cà un aulre pourra avoir lieu toutes les fois que
le principe d e là maladie, c’est-à-dire le Cryptogame, aura paru
sur les téguments d’un Ver mort, et les spores pourront se répandre
sur les animaux voisins ; ou bien quand les spores transportées
par l’air ou adhérentes aux corps que touche le Ver
pénétreront dans ses cavités naturelles.
Il ne suffit pas que les spores arrivent à la surface du corps
deslarves ou môme dans f in Lérieur ; il faut encore, pour qu’elles
puissent agir sur fanimal, que ses humeurs présentent des conditions
favorables à leur germinalion. Siles Vers exposés au contact
et à la pénélralion des spores sont placés dans des circonstances
d’alimentation très favorables, il se pourra probablemenl
queles humeurs, do n tle s principes se renouvellent rapidement,
ne présen ten tp as ces conditions : 011 di t alors que fanimal résiste
par son énergie propre. C’e s tlà ccrlainement, dit Robinet, la
ressource la plus sûre et la plus facile à créer par le niagua-
nier. C’est ainsi (jue dans des invasions désastreuses de la Muscardine
une foule d’individus échappent, non pas à la transmission,
ainsi qu’on le dit, mais bien au développement des spores.
Voilà pourquoi beaucoup d’observateurs ont contestóla tnuismissibilité
de la Muscardine d’un individu à un a u tre , et
cela d’après des faits présentant les mômes garanties d’authen-
licité que ceux de transmission constante.
L’étatdes humeurs peut avoir une telle influence, que M. Du-
tvocbeta vu du blanc d’oeuf délayé dans l ’eau distillée rester pendant
plus d’un an sans se couvrir de moisissure, tandis qu’en le
rendant soit/e'f/eVemmi acide, soit légèrement alcalin, en moins
de huit jours il s’y développe, soit des Monilia, soit des
Botrytis. Passé un certain degré d’acidité ou d’alcalinité, il s’y
développe d’autres espèces ou rien n ’apparaît. Il peut donc se
faire que, par suite de certaines conditions de nourriture et de
milieu extérieur, les tissus ou les humeurs du Ver à soie restent
dans un état impropre au développement des spores du
Botrytis, bien que ces germes se trouvent au sein de ces bumeurs.
Ainsi que le remarque Robinet dans le cas de la Muscardine,
le principe morbide n ’est pas un levain, ferment ou corps
catalytique. Le Cryptogame et ses spores sont eux-mêmes la
cause de deslruction, ils déterminent eux-mêmes la mort;
leur transport d’un lieu à im autre sur des A'ers placés dans
des conditions à permettre leur germination peut causer la
mort, à moins que les sporules n ’aient perdu en route la faculté
de germer par suite de quelque altération.
Or, la transmission pouvant avoir lieu par les courants d’air,
par les Iravailleurs, par la feuille , par les ustensiles , puisque
les germes existent sous la forme d’une poussière des plus déliées,
il est évident aussi que ce transport pourra avoir lieu
sans que les germes aient éprouvé la moindre altération.
« Mais souvent les germes, en arrivant d’un lieu dans un
autre, trouveront des circonstances favorables, e t la transmission
aura lieu ; souvent aussi ils tomberont au milieu de condilions
très défavorables, et la transmission sera impossible on
très limilée.
» Ceci explique très bien pourquoi certains ateliers écbaplist
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