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l “ D’une paroi extérieure à laquelle, par conséquent, s’applique
particulièrement la description précédente.
2° D’une utricule primitive ou azotée, tapissant la face
interne de la cellule précédente. Elle revient sur elle-même
se resserrer de manière à se détacher de la paroi de cellulose
lorsque celle-ci est rompue (lig. 5, 4 ; fig. 6, f ) . Elle
représente alors un luhe plissé, irrégulièrement variqueux,
tra n sp a re n t, légèrement grisâtre , qui est comme llottant
dans la cavité de la cellnle. Lorsqu’on parvient â faire sortir
l’utricule azotée du tuhe de cellulose, elle se hrise avec la plus
grande facilité. Tantôt on la voit occuper tonte la longueur du
tuhe hrisé (fig. 5, A) ; tantôt elle a été retirée dans une certaine
longueur (fig. 6, e), et toujours elle est rompue au niveau de la
rupture de la paroi de cellulose (fig. 6, g).
3° D’un liquide incolore qui remplit la cavité de l’utricule
(protoplasma).
4° De granulations de 1 millième de m illimètre de diamètre
au plus.
5° De gouttelettes variant de volume entre 0"'“ ,002 et
0"'"',004, formées d’un liquide incolore, réfractant pourtant
assez fortement la lumière en lui donnant une très légère teinte
jaunâtre (fig. 5, A, B). Il y a des individus qui ne renferment
que ces deux ordres de granulations.
6° Il en est d’autres qui renferment des gouttes plus volumineuses
du môme liquide (fig. 6, k), et ayant une forme allongée
irrégulière très variable. Ces dernières gouttes peuvent se re n contrer
dans toute l ’étendue de la plante (fig. 6, k), ou n ’exister
que dans une partie de sa longueur (fig. 6, C, C).
D est assez ordinaire de voir l’ensemble de ces granulations
et gouttelettes plus abondantes vers les extrémités de la
plante que dans sa partie moyenne.
Lorsque le tube a été rom p u , les granulations et gouttes
s’échappent en totalité de la cavité de Futricule azotée (fig. 5, A)
ou seulement en partie ifig. 6, f et g).
7“ On trouve â Fextrémité de chaque cellule, sur les individus
bien développés, deux petits amas cylindriques contigus
hout â h out, formés de granulations grises ou noirâtres foncées
(pl. IV, lig. 5, l, m; iig. 6, i, n, o).
L’un de ces corps est placé â l’extrémité du tuhe, et touche
celle-ci ; Fautre touche le premier, il en est séparé seulement
par un sillon noirâtre (m). Ils ont de 6 â 7 millièmes de
millimètre de la rg eu r; habituellement ils ne remplissent pas
très exactementla cavité du tuhe (fig. 5, J ; fig. 6, i, n, o) ; ils
restent cylindriques lors môme que l’extrémité de la cellule
est renllée (fig. 6, w). Leur longueur égale deux ou trois fois leur
largeur (0'“"',012 à 0'""',017). Ils out une coloration d’un gris
noirâtre ; ils sont uniquement formés de granulations ayant
0'"“ ,091 de diamètre , toutes d’égal volume , très cohérentes.
Ils n ’ont pas de paroi propre, et l ’on peut très bien voir que le
second est simplement en contact avec le liquide qui sépare le
reste du tuhe (fig. 5, l; fig. 6, n, o) sans cloison de séparation
; il n ’en existe pas non plus entre les deux amas cylindriques.
Ces corps ne sont autres que des spores en voie de génération,
et qui, prohahlenient, deviennent libres par segmentation
du tuhe, après formation d’une cloison de séparation (enm, fig. 5,
et en n, fig. 6). Ce sont ces corps cylindriques, spores en voie
de développement, ([ueLeidyap[3e\\e courtes cellules cylindriques
terminales. Mais sur un très grand nombre d ’individus étudiés
je n ’ai jamais vu de paroi autour de ces corps cylindriques, et
ce ne sont des cellules (¡ne lorsqu’ils se sont séparés de la tige
pour former des spores complètes. Il est probable qu’on pourra
observer le fait en examinant ces animaux en divers temps de
l’année. Je n ’ai pu en trouver â Fépoque où j ’ai fait mes observations
(septembre 1851), et je n ’ai vu autre chose que ce
qui est figuré (pl. IV, fig. 5 et 6).
Ces spores manquent sur les individus (fig. 5, p) encore
pou (h'veloppés, et n ’ayant pas encore pris la courbure , laquelle
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