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S e c t io n d e s S POÈl iONÉ J f f iS , Léveil lé. S F I IÆ R O N EM E l .
Conceptacle libre, rarement supporté par un réceptacle globuleux,
conique, cylindrique, aplati, corné ou mendjraneux.
Spores simples ou cloisonnées, s’écbappantsous forme de tacbe
ou de globules.
« Coneeplaculum receptáculo globoso , conico, cylindiico,
depresso, corneo vel membranaceo insitum. Sporidia simplicia
vel septata, rnaculatim vel globatim erumpentia. »
Genre L A B O V L B E N IA , Montagne e t Ch. Robin, m ss.
(e famil ia P y r e n om y c e lum , n o v um genus ) .
I. Caractères du genre. — « Stroma obconico-turbinatum
vel elongatum, cellulosum, e cellulis amplis crasse limitatis
constans, apice bine in ilia articulata subfasciculata desinens.
Perithecium apicem versus laterale, corneo-membranaceum,
ovoideum, acuminalo-mamillatum, poro apicali pertu su ru ,
intus sporas fusiformes vix glaucesceiites (seplatas?) cum gelatina
seu filis tenuissimis, pellucidis myceliiformibus erum-
pentes fovens.
Genus spbæriacenm, maxime singulare, entomogenura, quoad
perithecium Capnodio (1) analogum at toto coelo diversum.
Nous sommes iieureux de pouvoir dédier ce curieux genre cà
notre ami M. Laboulbène, très habile entomologiste qui l’avait
observé depuis fort longtemps, et donner à l’espèce le nom de
M. Aug. Piouget, de Dijon, qui Fa figurée le premier, mais sans
se rendre bien compte de sa nature.
ESPÈCE 75. — L A B O U L B E N IA BO U G E T Il, Montagne ct Ch. I tobiu.
S yn o n ym ie . — P ro d u c tio n p a r a n te , A. Rouget (2).
« L. obconico-turbinala subpedicellala, badio-fulva, nuimüia
(1) G. Montagne, De ca p n o d io , novo gen e re (A n n a le s des sciences n a lu re lle s ,
3 ' série , -1849, t. XI, p. 233) .
(2) A. R ouget, Note s u r u n e p ro d u c tio n p a r a s ite observée s u r te Bracbinus
c repi ians (A n n . de la S o ciété en tom o t. de F ra n c e , 4 8 3 0 , in-8, t, Vl l l , p. 21).
LABOULBENIA ÜOUGETII. 623-
pei'itbecii ad basim nigrescente, stromate peritbecio latiore;
iiiis articulatis (paraphyses) maximis, crassis, coloratis. Sporis
minimis (septatis ?) cum gelatina ernmpentibus ; long. 0"‘>'‘,2/î5
ad0""",30/i, lat. 0»"»,091.
« Hab. In an tennis, thorace, pedibus e tely tris Brachini crepi-
tanlis, L., B. expïodentis, Duffscbmidt, e tB . sclopetoe, Pabri-
oins. »
Description. — Dans le premier â g e , le support est lancéolé
et composé d’une seule rangée de cellules quadrangu-
laires qui vont en s’étrécissant vers le baut. On trouve quelquefois
môme ce sommet terminé par une bifurcation. Mais
à mesure que la végétation fait des progrès, la troisième
cellule, à partir du point d’altacbe, se divise en deux ou plusieurs
a u tre s , d’après la loi de multiplication des cellules,
par la formation de cloisons fort épaisses. Le contenu de ces
cellules est un mucilage incolore dans lequel nagent des g ra nules
de grandeur fort inégale. Le sommet dilaté du support
se termine d’un côté par un faisceau de filaments assez gros,
simples ou bifurqués, et cloisonnés, et donne naissance de
Fautre au péritbèce. Celui-ci est ovoïde ou en forme d’olive,
acnminé et obtus au sommet, où il est comme mamelonné et
percé d’un pore assez ample. Sa cavité contient des spores
dressées dans un mucilage qui en facilite l’évacuation au
temps de la maturité. Ces spores, qui sont peut-être de jeunes
thèques, sont fusiformes et renferment un contenu de matière
sporacée glauque, peut-être destinée à se métamorphoser plus
tard en sporules. Nous en avons môme observé plusieurs chez
lesquelles cette matière paraissait divisée par nn certain nombre
de cloisons transversales (Montagne).
La longueur moyenne et totale de ce singulier parasite est
d’environ 1/3 de millimètre, et sa largeur au niveau de la
naissance du péritbèce de 1/10' de millimèlre. Les spores ont
une longueur de 7 à 8 centièmes de millimètre, sur un dia-
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