
l’intérieur tout entier, excepté les deux vésicules divergentes,
est rempli d’une manière transparente qui se distingue des
parois du corpuscule par sa réfringence , rarement ou trouve
Çtà et là une petite granulation ; il existe toujours au bord
du corpuscule un double contour, à la formation duquel pren -
nent p a r t , quand les corpuscules sont couchés à plat, non
seulement la surface interne et externe, mais encore l’aplatissement
du bord. Le prolongement caudal se trouve toujours à
l’extrémité opposée aux deux vésicules internes. Il est constitué
par un filament analogue à la queue des zoospermes, plus
épais à son origine , et diminuant graduellement d’épaisseur;
il est trois ou quatre fois plus long que le grand diamètre de
fellipse dont il émerge. Ce filament caudal paraît un prolongement
immédiat et non articulé de la paroi du corpuscule,
dont la cavité cesse brusquement à l’origine de la queue. L’extrémité
libre de cette queue est très souvent fourchue (pl. XIV,
fig. 3) ; la bifurcation s’étend quelquefois à toute sa longueur,
si bien que fo n pourrait en conclure qu’en règle générale la
queue est hifurquée, et que lorsqu’elle ne f e s t pas, c’est que
les deux branches sont accolées. Le diamètre longitudinal est de
0“ “ ,012, et le transversal de 0'"™,007. Ces corpuscules sont
en très grand nombre dans les kystes, et accompagnés de matière
amorphe finement granuleuse. Ils sont immobiles, soit
au dedans, soit au dehors des kystes; fe a u est sans action
sur eux.
Outre les kystes de la cavité orbitaire, il y en avait dans les
muscles et contre les parois de fo rh ite , lesquels se brisaient
avec bruit et laissaient échapper uu Entozoairemobile. Celui-
ci était accompagné de granulations moléculaires bien plus
grosses que celles des autres kystes.
Sur dix jeunes Brochets, c’est à peine si fo n trouve une fois
les kystes à Psorospermies. Une fois Mueller re n c o n tra , au
milieu d’un grand nombre de corpuscules ovales et à queue, un
corpuscule arro n d i, avec les deux vésieules divergentes et
le filament c a u d a l, et un autre corpuscule to u t â fait semblable,
sans filament caudal avecles deux vésicules intérieures
divergentes.
E s p è c e 2 . — p s o r o s p e r m i e d u S Y N O D O N T IS S C H J L , J . M. (p l. XIV, fig. 4).
Synodontis schal du Nil conservé dans f a lco o l, on
trouva dans la peau de la région trachéale un kyste de même
sorte que sur le Brochet, grand de plus de 2 millimètres et
quart. Contenu analogue à celui des kystes orhitaires du Brochet.
Corpuscules munis d’une queue de même volume que chez
celui-ci; mais leur extrémité antérieure est plus o b tu se , e tp a r
suite lès deux vésicules antérieures réunies par leur extrémité
antérieure étaient plus régulièrement ovales et moins divergentes.
Le filament caudal était remarquable; il était toujours
simple et constamment oblique en arrière, à droite ou à gauche.
Cette obliquité d e là queue existait dans le sens de f aplatissement
du corpuscule et n ’était pas due aux phénomènes d’optique
provenant d’une courbure de la queue en haut et en bas, par
suite de la position oblique du corpuscule ; car si fo n examinait
ces corpuscules placés sur leur bord (fig. 4, b), on voyait
que ie filament caudal était le prolongement direct du bord,
c’est-à-dire qu’il était sur le même plan que le corpuscule lui-
même. Le diamètre longitudinal de ce corpuscule, sans la queue,
était de 0 “ '“,009. Quelquefois on remarquait sur les bords la téraux
de ces corpuscules, en arrière de fex trém ité postérieure,
des vésicules internes, ou bien à leur opposite uu point opaque
très fin, qui se voyait aussi quelquefois sur le bord comme une
légère saillie. Ces points furent aussi rencontrés souvent sur
les corpuscules à queue du Brochet.
ESPÈCES.— PS0R0SPER5I1E DD SAND R E , J .M . , Lucioperca i a i i d r a (p l.X V ,f ig . 5).
A I exception du Brochet, ces kystes avec corpuscules à
queue ne se trouvent sur aucun de nos Poissons d’eau douce,
pas plus dans la cavité orbitaire que dans la peau. Mais il