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analogues à des tubercules ; renflements déjà observés par
Nasse, etc. Remak les a rnis également dans les plaques de
Peyer de l’appendice coecal du Lapin. Il les a môme vus dans
l’épaisseur des parois de l’intestin g rêle ; ils formaient là des
groupes en forme de cônes pointus ou bifurqués , évidemment
enkystés, entourés d ’une membrane. Ils étaient enfouis dans
la muqueuse parallèlement aux glandes de Lieberkülm. On ne
les trouve pas dans les foetus de ces animaux. D’après Remak,
Koellikor considère ces vésicules comme des oeufs de Bollirio-
céphales ; mais il est très facile de distinguer par le volume
seul et par la structure les cellules de cette Algue des oeufs
d ’IIelminthes qu’on trouve fréquemment dans les conduits biliaires
et surtout dans le foie de Lapins et de Codions d’Inde,
où ils sont réunis en groupes plus ou moins considérables.
IV. he développement des ceWules , dont chacune forme un
individu végétal, est rapide. Leur reproduction a lieu par
hourgeonnement d’une cellule d’ahord à peine perceptible,
qui grandit assez rapidement (h, f, d, c, g , b), pour devenir
libre ensuite. Dès les premiers moments où la jeune cellule
est visible, elle est déjà distincte d e l à cellule mère par un
rétrécissement au niveau du point de jonction , bien que, pendant
longtemps encore, il y ait continuité de substance, jusqu’au
moment où il y a seulement contact (c, g, b); mais à
cette époque même l’adhérence dure encore assez longtemps
avant qu’il y ait séparation complète.
V. Ce végétal semble être sans action sur les animaux qui le
portent.
VI. H is to r iq u e . - Ce végétal a élé décrit pour la première fois par
itemak {loc. c i t ., 1845). J ’en ai reproduit la description et les figures dans
la première édition de cet ouvrage ci-conirc, p. 52, et pl. lit, fig. 5).
Depuis je l’ai souvent observésurleLapin, et M. Mouliniél’a étudié dans mon
laboratoire. Ce sont ses dessins qne je reproduis (pl. Vili, fig. 2),
TUIBU DES P A L M E L L É i i S . P A L M E L L E Æ , Decaisne.
« Cellulæ giobosæ, ellipticæ aut raro polyedricæ, liheræ;
plus vel minus discretæ, vei in strato plerumque definito
aggregate . »
Nægeli a, je pense avec ra iso n , retiré ie genre Mcrisrno-
poedia de la classe des ülvacées, où l’avait placé Küizing pour
le faire ren tre r dans les Algues unicellulaires. Il le place dans
une classe ou tribu distincte de celle des Cbroococcacées.
Comme son travail n ’embrasse pas toutes les Algues unicel-
iulaires, je ne peux, dans un livre du genre de celui-ci, discuter
la question de savoir si cette tribu doit être adoptée. Quoi qu’il
en soit, le genre Merismopædia me paraît plutôt ren tre r dans
la tribu des Pameilacées que dans ie groupe des Ülvacées, et
devoir se placer à la suite des Aclinococcus, Kützing, et des
Gomphosphoeria.
Genre M E R ISM O POE D IA , Meycn ( I).
«Phycoma parvulum non aflixum , quadratum, p lan um ;
gonidiis (cellulis) quaternatiis, solidis (aquaticæ).»
ESPÈCE 14. — M E R ISM O PO ED IA V E N T R IC U L I , Ch. R.
I . — S yn o n ym ie . Genre S a r c i n a (Goodsir, E d in b . med. a n d . s u rg . jo u r n a l ,
1 8 Ì2 , t. LVII, p ag e iSO) ; espèce S . v e n tr ic u li, Goodsir.
S.iRciNE de Veslumac, S a r c in a de plu sieurs auteurs .
« Pliycomacoriaceam, pellucidum, quadratum, prismalicum
autirrcgulare ; 8 ,1 6 , 6 4 cellulisquadratis quaternatis, nucieatis,
leviter æruginosis composiLum ; diam. cellularum 0“™,008,
nuclei O""“,002-0'“ " ,0 0 4 ; strati longit. 0'"'",030-0'"“ ,050, la t.
0mm,016-0“'"',020.
» Hab. lu ventriculo liominis, Leporis cunicularii, in uriuæ
crassaminihus et in pure lahido. »
; i ) Meyen, A r c h iv fiio r N a tu r g e s c h k h to , von A. -F. -A. Wi e gma n n , 1 8 3 9 ,
t. U, p. 67.