
elliptiques, convexes extérieurement, et dont les faces concaves
sont tournées l’une vers l’autre. Ces petites écales ne se
touchent pas par leur hase dans la plupart des corpuscules ;
elles sont très éloignées l’une de l’autre ; entièrement séparées
eu haut et en has, elles sont réu n ie s , dans le milieu,
par une substance irrégulière, qui remplit une parlie
de chacune d’elles (a,b, c, d). La substance qui les unit
présente plus ou moins distinctement quelques globules, les
uns plus g ran d s, les autres plus petits. Cette substance ue
semble pas être contenue dans une membrane spéciale. Les
écales de quelques corpuscules sont placées obliquement, de
façon qu’elles se tiennent cà l’une des extrémités, Landis qu’elles
sont écartées à r.aulre (e). Dans d’autres corpuscules, elles
sont réunies par leurs bords , et représentent un corps elliptique,
sur le milieu duquel descend une ligne de division,
tantôt dans toute sa longueur, tantôt dans une portion seulement.
Ces corpuscules (pl. XIV, % . 1, f, g, h) ont encore plus
de ressemblance avec une Frustuïie.
Dans quelques autres corpuscules , les deux petites écales
sont encore réunies par leurs bords, mais il y a, en haut et en
bas, une échancrure distincte qui indique le commencement
de la séparation (h). On voit aussi des moitiés sépcarées, c’est-
cà-dire des corpuscules qui consistent en une seule et unique
é c a le , et dans lesquels on ne reconnaît plus de traces de la
substance de réunion ( i j . D ureste, tous ces corpuscules sont
d ’égale grandeur. La longueur en est de 0,00058 à 0,00068
de pouce. La partie molle, fluide de la matière se compose de
ces corpuscules, et la masse plus solide en contient aussi de
semblables.
La plus grande partie de ces corpuscules est tout à fait libre,
sans matière qui les enveloppe, sans membrane qui les renferme,
Cependant ou voit des corpuscules réunis eu une
m a sse, au nombre de 3 ou 4 , et clans des situations irrégulières
(/ci. Plusieurs de ces petites masses ne sont point èufermées
dans une membrane; pour d’au tre s, au contraire, on en
aperçoit une très distinctement ( /) . Dans l’intérieur de ces
cellules, on peut reconnaître ces corpuscules à leur forme et à
leur dimension ; ils ne paraissent pas encore être fendus. Il y
a aussi des cellules dans lesquelles les corpuscules semblent
encore informes , et dans lesquelles on remarque seulement
quekfues granulations un peu plus grosses.
La structure de ces cellules e t des corpuscules est restée
tout à fait intacte dans la matière qui les contenait, conservée
dans l ’esprit-de-vin.
Remarques.— S’il étaitpermisdeseformer, dès àp ré sen t, une
opinion sur le développement de ces corpuscules, continue
.1. Mueller, je serais disposé à penser qu’il s’en développe plusieurs
dans une cellule ; que celle-ci se dissout alors sans se fendre ;
que les corpuscules, devenus libres, forment leur contenu et
se partagent ensuite dans ie sens de leur longueur; qu’ils restent
réunis encore par le milieu pendant quelque temps jusqu’à
ce qu’iis se détachent entièrement; enfin que le contenu, devenu
libre , est peut-être la hase d’un développement semblable.
Quant à la place de ces corps parmi les formations organiques
, on serait tenté de les rapprocher des Navicules et des
formes d’Infusoires qui ont de l’affinité avec elles ; mais celte
analogie n ’est qu’apparente ; les petites écales des corpuscules
ne sont pas des écales siliceuses , puisqu’il n ’en reste aucune
trace après qu’on les a brûlées. Le charbon provenant de cette
matière se réduit, au re s te , très difficilement en cendre. La
formation de ces corpuscules dans des cellules ; l’ahscnce de
spores propres aux Navicules et aux êtres voisins ; eniin le
lieu de leur n aissan c e , qui est tout particulier à plusieurs
égards, sont aussi contre cette analogie. On n ’a pas encore
observé de Navicules dans des matières pathologiques ren fermées
dans des organismes. Ces corpuscules se sont formés
dans un organe qui contient des gaz complètement isolés de