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Espè c e 8 5. — S P H Æ ll IA (C o rd y c e p s ) G U N N I I , Berkeley (1).
«Entomogena, carnosa, capitulo cylindrico llavo, sursum
nigrescente; stipite elongato, albo.
» H a b . In erucis Cossi speciei vel Hepiali. Apr. 1846, prope
Lancastre (Tasmanie, Australie). »
Tête, 5 à 7 centimètres de long, 3 à 7 millimètres d’épaisseur,
parfaitement cylindrique ou lancéolée, obtuse ou subaiguë,
jaunâtre. Péritbèces allongées, tbèques fusiformes,
flexueuses; membrane intérieure terminée par un lobe biparti.
Spores courtes, tronquées, cylindriques.
II. Description anatomique. — Je donnerai i c i , en premier
lieu, la description anatomique de la Sphæria entomorhiza,
puis celle de la Sphæria Robertsii, Hooker.
Le premier de ces Cbampignons est composé d’un stipe
(pl. VHI, fig. 5, c et d ) , et d’nn conceptacle (flg. 5, a el 4 ;
pl. XII, flg. 2, f-q ; pl. X, flg. 3, n-h) dans fin lé rie u r duquel se
voit le sommet du stipe légèrement renflé, où il remplit fusage
de réceptacle (pl. X, fig. 3, m) sur lequel repose une extrémité
des faisceaux de thèques (fig. 3, l).
Stipe. — Il est généralement dressé, régulièrement courbé
quand il est fertile, plus ou moins irrégulièrement flexueux
quand il est stérile (pl. VIII, fig. 6). Dans le premier de ces cas,
sur un Ueilipus de Lima, nov. sp., que je dois à l’obligeance de
M. L. Buquet, sa longueur est de 18 millimètres. Le stipe est
encore de cette longueur sur quelques individus (fig. 6, e),
et plus long du double environ sur d’autres stipes (fig. 6, g et f),
tous stériles. Ceux-ci sont développés sur un Heilipus celsus,
Schoenher.
Le stipe, un peu plus épais vers la base qu’au sommet, a
une épaisseur qui varie de 1/2 à 1/4 de millimètre.
Noir dans toute sa longueur chez les individus stériles, ile s t,
( I ) B erkeley, Decades o f F u n g i, déc ade XIV, pl . XXII, p. 377. Ex t r a i t san»
date.
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sur les individus fertiles, d’un blanc jau n âtre dans son quart
(pl. XH, flg. 2, e) su p é rie u r, et noir ou brun noirâtre dans le
reste de sa longueur. H est flexible et élastique à l’état frais ,
ou lorsqu’après avoir été desséché, on le laisse tremper dans
fe a u . Il est cassant lorsqu’il est sec.
Structure du slipe. — La couche extérieure colorée est
formée de deux à trois rangées de cellules analogues à celles
déjà décrites à f extérieur du stipe du Stilbum Ruquetii, Mg. et
Ch. B. Toutefois elles sont plus longues (0“ “ ,0 4 0 à 0""“ ,06Ô),
et un peu plus étroites (0™“ ,003 à 0“'“ ,004) (pl. X, fig. 4,
p, o). Elles sont incolores ou à peu près dans la partie blanc
jaunâtre du stipe (pl. XII, fig. 2, e, f); mais elles sont d’un
brun jaunâtre dans le reste de fé ten d u e de cette partie. Ces
cellules ont une paroi épaisse , un peu striée à la su rfa c e , à
contours extérieurs foncés, à cavité presque nulle, dont le
contenu est incolore homogène, ou à peine granuleux. Elles
sont exactement superposées bout à bout par une extrémité
nettement coupée et disposée ainsi les unes au-dessus des
autres dans le sens de la longueur du stipe.
Le reste du tissu du stipe est blanc ou un peu grisâtre. Il est
formé de fibres ou cellules filamenteuses allongées, un peu plus
étroites que les cellules de la couche superficielle immédiatement
au-dessous d’elle, et devenant, au contraire, un peu plus
larges lorsqu’on avance vers le centre du stipe. Elles sont deux
à trois fois plus longues que les précédentes, un peu flexueuses,
incolores, sans granulations dans leur cavité et à paroi mince;
superposées les unes aux aulres dans le sens de leur longueur,
mais généralement les deux bouts contigus ne sont pas exactement
de même grosseur.
Réceptacle. ■— H est continu avec le stipe, un peu renflé en
massue. H est représenté par la portion du stipe faisant saillie
dans la cavité du conceptacle (pl. X, flg. 3,m) formé d’un tissu
un peu plus lâche que le stipe ; composé des mômes fibres que sa
partie centrale (pl. XI, fig. 4 et 5), superposées bout à bout et à
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