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Hères, lobulécs, grosses comme nn pois, plus ou moins aplaties,
friables. Le (issu cellulaire qui réunit ces grains en masses
miliaircs, friables, est seul vasculaire ; quant aux grains, nul
vaisseau ne pénètre dans leur intérieur. Quelques masses sont
jaunâtres ou d’un blanc jaunâtre d u r c i, de forme variable et
composées par des cellules operculées accompagnées de grains
calcaires et d’un grand nombre de cristaux lamellaires quadrilatères
ou rhomboïdaux très larges, souvent empilés, insolubles
dans l’acide acétique; les grains calcaires ambiants dégagent
seuls quelques bulles de gaz. 11 peut se trouver de ces
grains calcaires et cristallins dépourvus de cellules operculées ;
ils sont plus blancs et moins jaunâtres que ceux qui ont des
cellules. 11 peut se faire, ainsi que je l’ai dit, qu’on ne trouve
sur certains individus que cette variété de Psorospermie, mais
le fait est rare. Les deux autres variétés , quand elles se rencontrent,
existent ordinairement ensemble, et quand elles
existent, elles sont toujours accompagnées p a rle s petites colonies
de cellules operculées.
Filaments jaune s.—-Les cellules de la première variété sont
réunies par simple cohérence en colonies formant des cylindres
(fig. 4, a, è) d’un jaune grisâtre ayant un demi-millimètre environ
de diamètre (pl. XV, fig. 1), et une longueur qui peut être
de plus d’un mètre. Ce cylindre flexueux, enroulé, est circulaire,
c’est-à-dire qu’il n ’a pas de bout (fig. 1). Habituellement
deux cylindres sont réunis l’un à côté de l’autre par une
double ou triple enveloppe de tissu cellulaire très délicat,
transparent (fig. 2, e, f, g). 11 en résulte un mince cordon
enroulé sur lui-môme en tout sens (pl. XIV, fig. 14), pouvant
former une masse variable en volume depuis celui d’une noisette
jusqu’à celui du poing, aplatie ou sphérique, lohulée ou
non. Il est rare de ne trouver qu’un seul cylindre jaune dans
ia triple gaine de tissu cellulaire.
Filaments blancs. — Les cellules de la deuxième variété
sont également réunies en colonies cylindriques, filamentenses,
continues, sans bout, par simple cohérence et par un
peu de matière amorphe qui forme autour de chaque cylindre
comme une sorte de membrane d’enveloppe à peine {lercep-
tihle (pl. XIV, flg. 2, c. d, et lig. 4, c, d).
Les colonies filamenteuses de cette variété accompagnent
toujours la p ré c éd en te , au nombre de deux appliquées de
chaque côté du cylindre jaune, et rampent à sa surface. Chaque
filament blanc est opaque, la ctescent, visible seulement à la
loupe, étant huit à dix fois plus mince que le cylindre jaune.
L’un des cylindres blancs est toujours llexueux (lig. 2, d, el
fig. 4, d, d) ; l’autre est toujours droit (fig. 2, c, et fig. 4, c),
sans ondulations. Quand le cordon enroulé (iig. 1, et pl. XIV,
lig . 14) est formé d’un seul cylindre ou colonie de la variété
jaune, il est gros et n ’est accompagné que d’un seul mince
filament ou colonie de la variété blanche. Quelquefois, fait très
rare, le cordon enroulé ne renferme qu’une colonie ou cylindre
blanc de cellules incolores.
Je n ’ai pas parlé des filaments blancs qui accompagnent ce
deuxième cylindre ou colonie de teinte jaune qu’on trouve
ordinairement dans chaque cordon (pl. XV, fig. 2 , 4); en
voici la raison. Ce deuxième cylindre jaune est bien accompagné
par deux filaments blancs placés [h, K) à la surface,
également continus et sans bout; mais, chose curieuse , ils ne
renferment pas de celiules de la variété blanche. Ils ne sont
formés que d’une mince paroi pleine d’une substance demi-
liquide, finement granuleuse, ne contenant p a s , ou prohahle-
ment ne contenant pas encore des cellules ; aussi ohserve-t-on
que ces filaments blancs sont, non pas d’un blanc de lait,
opaque, mais demi-transparents, opalins. L’un des deux esl
llexueux, ondulé; l’au tre , au lieu d’être droit dans toute sa
longueur, est un peu onduleux d’espace en espace (tig. 2,
k,h, h).
Enveloppes. — Les trois minces membranes d’enveloppe ne
. sont pas vasculaires elles-mêmes; c’est dans le tissu cellulaire