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(i’cxisleiu'c oi! d’accomplissemenl des actes extérieurs et intérieurs.
Il faut connaître non seulement ra g e n t, celui cpii agit,
mais encore le milieu dans lequel il agit, sur lequel il doit ou
peut agir. Autrement il est impossible d’acquérir une notion
complète des actes vitaux, puisqu’une corrélation à la fois inévitable
et indispensable existe entre l ’agent et le milieu.
2A. — La première section de la science des milieux nous fait
connaître les parties qui en tren t dans la constitution des milieux
ct leur utilité, la nécessité de leur réunion, de leur ensemble,
par des exemples tirés des cas particuliers qu’ils offrent, des
changements brusques qu’ils présentent, mis en rapport avec
les particularités et modifications que manifestent ou ont manifestées
les êtres qui se trouvent ou se sont trouvés dans ces
milieux.
Une fois connu ce qui entre dtins la constitution des milieux,
il faut procéder à fé tu d e de chacune des parties constituantes,
comme nous l’avons fait pour celles de f organisme. Ce qui
fait que cette étude appartient à la biologie statique, c’est
(lu’elle est poursuivie en me ttan t toujours chacune des parties
du milieu en rapport avec f ê tr e organisé, considéré dans son
ensemble ou dans une de ses subdivisions. Ainsi le sujet de
fétu d e , le milieu, est le même que celui envisagé par la cosmologie
(sauf toutefois quand il s’agit des antres corps vivants
considérés par rapport à un ou plusieurs autres), mais f objet
011 le but qu’on se propose est tout différent de celui de la cosmologie.
Or, pour déterminer la n ature de toute science, il faut
l’examiner à la fois aux points de vue subjectif et objectif, il
faut tenir compte cà la fois de son sujet et de son objet. On
peut, en effet, d’un seul sujet d’étude tire r différents ordres de
considérations parfaitement rationnelles, positives ctiitiles, suivant
l’objet ou Init qu’on s’est proposé. C’est, pour n ’avoir pas
Ml qu’il faut toujours, dans chaque travail, tenir compte du sujet
et de l’objet, que fé tu d e scientifique des milieux est restée confondue
avec les sciences inorganiques, jusqu’à M. de Blain-
MiLIKUX DANS L E SQUE L S VIVENT L E S CORI 'S ORGANISÉS . Aü
ville. Pourtant f a r t de fbygiènc qui s’appuie sur elle en a
ébauclic quelques points, et la lenteur avec laquelle s’est développé
cet a rt aurait dû faire sentir la nécessité de fé tu d e
scientifique approfondie de la partie correspondante de la
science des corps organisés.
La deuxième section de la science, ou lliéorie des milieux,
devra donc faire connaître quelles sont les conditions d’existence
et d’activité que la pesanteur offre aux êtres vivants.
Cette section vient immédiatement après la première, parce
qu’il s’agit de l ’agent lo plus général, le plus invariable, le
plus indépendant, et parce que son action s’étend sur tout
f organisme, aussi bien à l ’intérieur qu’à f extérieur. Il faut en
poursuivre fé tu d e partout où se trouvent des êtres organisés,
dans l’atmosphère, au niveau de la mer et au-dessus, dans les
eaux, dans la terre. Il faut connaître les particularités de son
influence, utile ou nuisible comme condition d’activité, suivant
les sexes, les âges, les races et les tempéraments, les espèces
animales, les états anormaux de forganisme, soit tératologiques
ou naturels, pathologiques ou accidentels.
La troisième section comprend fé tu d e des conditions d’activité
offertes par une autre partie des milieux, la température.
Son action est moins générale que celle de la pesanteur, car
elle influe sur f extérieur des corps organisés principalement,
e t consécutivement sur la totalité d e f ê tr e ; elle varie bien plus
aussi que la précédente. Il faut connaître ses variations et les
particularités de son influence dans les mêmes cas que nous
avons indiqués plus h au t pour la pesanteur.
ha. quatrième section fait connaître les conditions d’existence
relatives à f é ta t électrique des milieux. Son action est plus
limitée, plus variable, moins tranchée que celle de la température.
Elle ne vient, en conséquence, qu’après elle, quoique
son influence se fasse sentir davantage sur la totalité de f é-
conomic. Il faut aussi en poursuivre les variations parto u t où
elles sc présenleui.