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pàle; elle entoure souvent chaque spore au moment de sa
sortie, et s’échappe sous forme de légers tractus avant et après
l’issue de chaque spore (e-r).
Dans l a i . Guerinii, le sporange est tellement opaque, qu’on
ne voit pas son contenu, si ce n ’est dans les jeunes, où il
parait granuleux (pl. IX, fig. 3, m-p).
Les spores ne se voient que lorsqu’elles sont sorties
du sporange. Elles en sortent ordinairement réunies par
paire. Elles ne sont pas symétriques comme celles de l’autre
espèce. Elles sont allongées, ont un Lord rectiligne appliqué
contre le hord correspondant de l’autre spore, et un bord ondulé,
par suite d’uue saillie ou épaississement arrondi de la
paroi vers une extrémité (u), et d’nne saillie anguleuse à l’autre
extrémité , qui rend celle-ci triangulaire (t). Cette disposition
donne un aspect de spatule à chaque paire de spores (e-t-u).
La longueur de cbaque spore est de 0"’“ ,061 à OmnsOdS ;
la largeur de chacune, isolément, est de 0” ‘“,006 vers la partie
la plus large (m), et de 0 ‘«“ ,004 à 0“ '“,005 vers la partie ia
plus étroite.
La paroi des spores est incolore, très pâle, de même épaisseur
que dans l’espèce précédente , sauf aux deux extrémités
où elle offre une épaisseur deux à quatre fois plus grande.
Vers fex trém ité triangulaire de la spore, elle présente uu
petit renflement ou nodosité partagé lui-même en deux par un
léger sillon (e)
Le contenu est très tran sp a ren t, glauque et finement granuleux.
Sa longueur totale est de 0“ "',036 à 0™™,060. Il est
partagé en deux moitiés très inégales par un sillon très n e t (t).
La plus petite moitié est triangulaire, ct répond (cti.) * fe x trémité
triangulaire aussi de la sp o re , qui correspond elle-
même au bout obtus des spores de fa u tre espèce. Cette partie
du contenu renferme souvent une ou deux granulations plus
grosses que les autres. Sa longueur est de 0 “ “ ,008.
La plus longue moitié est quadrilatère allongée dans sa plus
grande longueur, ct se termine assez brusquement par une
pointe très aiguë due à ce que son côté externe est taillé
en biseau. Elle correspond à la partie arrondie du bord de la
spore. Sa longueur est de 0“ “ ,047 à 0”"“,050.
Les spores de cette espèce ne sont pas accompagnées par de
la matière muqueuse. Après qu’elles se sont échappées, il sort
du sporange de très minces filaments, isolés ou réunis en
faisceaux, larges de O™™,001 à 0“ “ ,002, simples ou bifurqués,
et légèrement glauijues (v, v).
Individus incomplètement développés. — A côté des individus
dont le développement est complet s’en trouvent d’autres
dont le sporange n ’est pas formé.
Ceux-ci ont 1 à 2 dixièmes de millim. de long sur 0““',020
à 0“ “ ,035 de large. Ils sont un peu plus larges au milieu qu’aux
deux extrémités. Leur coloration est la même que celle des
adultes, toutefois elle est moins foncée. Ces jeunes individus
sont représentés par cinq ou six cellules, dont les deux ou trois
dernières sont minces, et ont tous les caractères de celles des
rameaux des paraphyses (pl. X, fig. 2, f-x, f-xY, quelquefois
même ils sont terminés par deux filaments (pl. X, fig. 2, f-y).
Leur contenu est finement granuleux. Ils sont fixés sur les
antennes ou autres parties de fanimal, de la même manière que
les individus adultes.
J ’ai trouvé des individus de la L. Guerinii un peu plus
avancés, dont la longueur était de 0“ '“,040, et la largeur de
0"‘“‘,027,mais formés seulement de quatre ou cinq cellules, dont
la plus élevée, déjà repoussée sur le cô té, portait des para-
pbyses ne différant pas de celles des individus ad u lte s , sauf le
nombre (pl. IX, fig. 2, f-z). II n ’y avait pas encore trace
de sporange.
Lorsqu’on trouve des i . Rougctii ayant un sporange encore
très petit (pl. X, fig. 2, f-m, f-m-s), si le stroma possède toutes
ses p a rtie s, les paraphyses ont un accroissement aussi avancé
que celles des individus adultes.
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