
d'abord des sillons plus clairs que le reste de la masse, marqués
bientôt d’une ligne nette, foncée, qui est le signe de la
fonnation d'une cloison, qu’on peut démoiUrcr par les réactifs
ou mécaniquement. Souvent dans l’ovule végétal, durant la
naissance des cellules qui constitueront lepérisperme ouendo-
sperme persistant, ou destiné à se résorber, on voit se produire
des cloisons transverses et d’autres longitudinales. Ces cellules
adhèrent, dès Forigiue, tant les unes aux autres qu’à la
membrane de l’ovule ou sac embryonnaire qui, pour quelques
unes, forme leur paroi extérieure. Eu môme temps que le sillon
mentionné plus haut, et quelquefois avant on après, apparaît
un no y au dans la masse qui doit être circonscrite par les cloisons
qui naissent dans le sillon.
40. — 2 “ Reproduction p a r gemmation ou surculation. — Ce
phénomène est caractérisé par la formation d’une hernie ou cul-
de-sac sur un point d’une cellule, cul-de-sac qui communique
avec la cellule mère, puis arrivé à une certaine g randeur,
il se cloisonne du côté de la cellule dont il part. Ce phénomène
s’observe sur les Algues, principalement les plus simples, formées
de cellules superposées bout à bout, comme les
Conferva glomerata, etc. Ce mode diffère de la segmentation
par fissiparité ou cloisonnement, par la production de
cette hernie ou expansion en cul-de-sac de la paroi de la cellule
mère qui ne s’en sépare, à l’aide d’une cloison, qu’après
avoir atte in t une longueur assez considérable. Le prolongement
continue ensuite à grandir el se partage en cellules superposées
par cloisonnement transversal.
Voici maintenant quelles sont les phases du phénomène qui,
s’accomplissant partout de la môme manière, n ’auront plus
besoin d’être décrites de nouveau lorsque nous examinerons
en particulier les êtres qui en olfrent des exemples.
Dans les plantes dont les cellules sont larges et ont un contenu
granuleux, surtout dans celles chez lesquelles la face
interne des cellules est tapissée de grains de chlorophylle, on
voit ce contenu présenter un sillon plus clair qui précède la
formation de la cloison. Ce sillon se montre dans le point où le
prolongement ou le cul-de-sac va être séparé de la cellule dont
il dérive. Peu à peu à ce niveau apparaît une saillie circulaire
à la face interne de la cellule, laquelle s’avance dans le sillon.
Dans les Conferves, par exemple, quand la couche de chlorophylle
n ’a pas été résorbée à ce niveau, elle est repoussée en
dedans, entraînée par cette saillie qui s’avance comme un
anneau qui se resserrerait de plus en plus. Celte saillie circulaire
est formée d’abord uniquement par f utricule interne,
utriculeprimordiale ou azotée d e là face interne de la cellule,
qui forme ainsi par duplicature une cloison commençante qui
s’étrangle de plus en plus. Biais peu à p e u , entre les deuxfeuil-
le tsd e cette duplicature, s’avance une véritable cloison p artan t
de la paroi des cellules et formée par celte substance. Celle-ci
se resserre de plus en plus jusqu’à oblitération complète de
f orifice circulaire qu’elle limite, et ses deux faces se trouvent
tapissées chacune par un des feuillets de la duplicature qui est
ainsi complètement séparée en deux. La nouvelle cellule est
alors tout à fait distincte et isolée de la cellule mère par une
cloison de cellulose qui paraît simple pendant un certain temps
e t qui se divise ensuite en deux.
Dans le cas où une longue cellule de Conferve vient à être
partagée en deux cellules superposées, le phénomène se passe
de la même manière; lorsque deux cellules se touchent, la
cloison nouvelleraent formée apparaît comme une simple membrane
de séparation dans la cellule m ère. Elle reste simple dans
certaines Algues; dans diverses Conferves, elle finit par se
séparer en deux feuillets contigus avec ou sans étranglement
à ce niveau.
Reproduc t ion p a r bourgeonnement ou p ro p a g u le s .—
Ce phénomène s’observe principalement sur les cellules spbéro'i-
dales ou polyédriques du chapeau des Champignons, sur la plup
a rt des Champignons microscopiques [Cryptococcus, etc.);