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632 VÉGÉTAUX PARASITES. — CHAMPIGNONS,
la paroi des cellules extérieures du réceptacle; elle augmente
pourtant un peu, près du mamelon terminal.
La consistance, 1 élasticité, la fragilité, la couleur du sporange
sont les mêmes que pour les cellules du support. Le
sommet du mamelon est liabituellement incolore (pl. IX et X,
r, r, r), tandis que sa base, daus la L. Rougeiii, se continuant
avec le reste du sporange, est de couleur bien plus foncée, et
forme une zone noire qui s’étend particulièrement sur la face
du sporange opposée aux parapiiyses (pl. X, fig. 2, r-d, r-d).
L’existence du mamelon et celle de particularités decoloration
Cl-dessus décrites ne s’observent que chez les individus adultes.
Le sommet ou mamelon terminal du sporange est percé d’un
pore circulaire, ou à peine bilabié dans la L. Rougetii (pl. X,
lig. 2, r , r), mais limité par quatre lèvres ou petites saillies
arrondies dans l’autre espèce (pl. IX, fig. 3, r, r). C’est par ce
pore qu’on fait sortir facilement, par une légère pression des
plaques de verre, après addition d’eau, ta n t les spores que les
parties accessoires qui les accompagnent.
Les parois du sporange, étant plus transparentes dans la
L. Rougetii que dans l’autre espèce, on peut apercevoir dans
son intérieur, par transparence, soit les spores, soit la matière
muqueuse et les granulations, ainsi que les gouttes d’huile qui
les accompagnent et sont en suspension dans cette matière
muqueuse. Cette dernière et les granulations , ainsi que les
gouttelettes, ne se voient qu’après expulsion des spores (pl. X,
flg. 2, d-s). On voit alors, en outre, une substance visqueuse
qui forme un tractus central (d-s), et quelquefois deux [m-s)
vers le centre du sporange ; ce tractus est lui-méme ramifié
presque à angle droit, de manière à simuler deux ou trois cloisons
transversales s’appuyant sur une autre centrale. 3Iais la
mollesse de ces tractus viscjucux, leurs llexuosités, leurs bords
habituellement mal délimités (un peu plus vagues que ne l’indique
la gravure), font facilement reconnaître leur nature, et
les distinguent des cloisons.
LABOULBENIA ROUGETII ET LABOULBENIA GUERINII. 638
La trop grande opacité de la L. Guerinii empêche d’apercevoir
cette matière dans sou intérieur, si ce n ’est chez les individus
qui ne sont pas encore arrivés à l’é ta t adulte (pl. IX,
fig. 3, m-p).
S p o r e s . Les spores sont ovales-allongées dans les deux espèces,
mais ne présentent, du reste, que cette analogie de forme.
Daus la L. Rougetii ou aperçoit quelquefois, par demi-
transparence, les spores dansle sporange (pl. X, flg. 2, a-d-r);
elles sont pressées les unes contre les autres, inclinées vers
l’axe de cet organe, et là sont appuyées contre le tractus visqueux
qui en occupe le cen tre; ce dernier, du reste, n ’est pas
toujours visible, en raison de la quantité des spores. Quand
déjà une partie des spores est sortie , elles prennent diverses
dispositions dans le sporange (t-d-?’).
Les spores ont dans les deux espèces une extrémité aiguë
et f a u tr e obtuse [g, g). Leur longueur est de 0 “ “ ,061 à
0™"‘,0 6 5 , et leur, largeur de 0'»®,009. Elles sont très transparentes
, à bords p â le s , molles, souvent courbées en arc
au moment de leur sortie (pl. X, fig. 2, r-s, e). Elles sont
composées d’une paroi incolore, épaissede 0™'",001 à 0™°',002,
et d’un contenu. Celui-ci reproduit la forme de la spore; sa
longueur est de 0«‘“ ,055 à 0“ “ ,060, et sa largeur de 0 “‘“ ,005
à 0''‘"’,006. Il est glauque, finement granuleux, et peut s’échapper
de son enveloppe par compression un peu forte des lames
de verre ; il sort par l’extrémité aiguë de la spore (fig. 2, g).
Une seule fois j ’ai pu voir le contenu de la spore assez n ettement
segmenté (fig. 2, t), bien que pourtant j ’aie toujours
recherché avec grand soin si ce caractère était constant.
Lorsque les spores s’échappent, elles se rangent presque
toujours côte à côte daus le sens de la longueur, de manière à
fonuer (r-/) de petits amas de deux, trois, quatre ou cinq
spores, par suite de leur adhérence au uoyau de la malière
muqueuse qui les accompagne.
La matière mugumse dont je viens de parler est entièrement
m
a s