
Enterohnjus croissant dans le Pohjdesmus granulatus (My-
riapode).
ESPÈCE 3 3 . — E N T E R O B R Y U S lU L l T E R R E S T R IS , Ch. R . (pl. IV, fig. 5 e t ü).
I. « Trichoma achromaticiim, in spiram nnam, vel unam
dimidiamque convolutum. Long. 0“ “ ,5 5 , 0'""’,6Ü ad 0"'"’,70;
lat. O^^jOOS; extremitate cellulæ trichomaticæ in epithelio
intestini tenuis insertuni.
» H a b . In intestino tenui luli terrestris. »
Filaments incolores formant un tour (fig. 5, A), un tour
et demi (fig. 6, C), ou un tour et quart de spire (fig. 6, D). Longueur
du végétal entier, 0“ “ ,55, 0“ “ ,60 à 0““,70 ; la rgeur,
0“'",008; s’insérant directement sur Fépithélium de
l’intestin par l’extrémité de la cellule qui représente la tige ou
filament i(fig. 5, a, a; fig. 6, C, D).
H a b . L’intestin grêle du Iule terrestre (luuus terrestris, L.).
Il diffère des espèces précédentes que Leidy a décrites,
par ses dimensions bien plus p e tite s , sauf F E h t e r o b r v ü s
spiralis, Leidy, qui est encore plus petit ; il diffère encore des
espèces précédentes par Fahsence de pédicule ; cette partie
manque, en effet, dans cette espèce. La cellule tige s’insère
directement sur Fépithélium coriace de la muqueuse par son
extrémité, qui est arrondie et à peine plus étroite que le reste
de la cellule (a, a, C, D). Elle se détache assez difficilement, et
quelquefois elle entraîne avec elle un petit fragment d ’épithélium
de forme irrégulière et variable (fig. 5, h, et lig. 6, d) suivant
les conditions dans lesquelles s’est faite la rupture. Ce
n ’est même pas une cellule entière qui est détachée, mais un
fragment de celle-ci.
II. On trouve habituellement de quatre à dix, et même plus
de ces plan tes sur chaque animal ; sans être réunies en faisceaux,
elles sont ordinairement implantées près l’une de Fautre au
nombre de trois ou quatre.
Chaque individu de ce végétal se compose d’une seule
cellule. C’est probablement par suite de sa situation dans l’intestin
qu’elle présente toujours à partir de son point d’adhérence
à Fépithélium une courbe formant de un tour à un tour
et demi dont le diamètre est de 0“"',176 en moyenne. Le reste
de la plante est légèrement onduleux (fig. 5, A) ou continue ia
direction de la courbe, mais avec un rayon plus grand. Cette
cellule a une longueur qui varie entre 0“‘",5 et 0"’"’,7, sur une
largeur de 0 ”"’,008. Cette dimension est la même daus toute
la longueur de la plante , si ce n ’est quelques individus chez
lesquels Fextrémité libre se renfle un peu (lig. 6, i). L’épaisseur
de la paroi de la cellule est à peine de un demi-millième de
millimètre. Chaque cellule est régulièrement cylindrique dans
toute sa longueur. L’extrémité adhérente est aplatie et appliquée
sur Fépithélium de la muqueuse, et présente l’aspect d’un
petit cercle ou disque clair et circulaire (fig. 5, a, a, et fig. 6,
C, D) un peu plus étroit que le diamètre de la cellule. L’extrémité
libre est terminée nettement, sauf les cas où elle est reu-
ilée ; elle est alors piriforme (fig. 6, i) .
Les parois de la cellule sont coriaces, élastiques, assez fragiles,
et brisant avec netteté (fig. 6, g; fig. 5, h) ; elles sont
tout à fait incolores, et Fenserahle a une légère teinte grisâtre
ou un peu jaunâtre due aux granulations que renferme la
cellule.
Celte dernière résiste â Faction des acides acétique, nitrique,
chlorhydrique et sulfurique étendus, ainsi qu’â celle des alcalis
et autres agents qui attaquent les substances azotées. L’alcool
est sans action sur la paroi externe , mais coagule le contenu
alhumiiieux. D’ajirès ces caractères il n ’est pas douteux que la
paroi de cellule est formée de cellulose, bien que je n ’aie pu
essayer Faction de la teinture d’iode.
La structure analomique du végétal est la suivante. I! so
compose :
D’uue seule cellule allongée, constituée :
i