
et de reproduction qii’cllc présente dans ces conditions, ou
physiologie de l'espèce;
5° L’examen de l’action que, par suite de cette structure, do
ce développement, etc., le parasite exerce sur l’animal même
qui j e porte, et lui sert de milieu ambiant;
6° Celui des travaux publiés sur le môme sujet, ou historique.
J ’ai suivi une marche identique dans la description de chaque
espèce. Je devais naturellement adopter un ordre qui fût le
même pour toutes les plantes que j ’avais à examiner. L’étude
de l’anatomie générale, de l’anatomie comparée et de l ’histoire
naturelle, m a conduit a reconnaître qu’il reste à exécuter, pour
cette dernière science, ce qui depuis longtemps a été fait pour
la chimie : c’est d’établir un plan régulier dans les descriptions,
un ordre méthodique applicable à toutes les espèces.
Chaque savant qui décrit un corps organisé ou ses parties suit
un ordre différent et arbitraire. Les auteurs qui s’occupent
d Anatomie, de Zoologie et de Botanique descriptives font
exception; mais 1 ordre qu’ils adoptent ne leur permet pas
d embrasser tout ce qu’il y a d’utile à connaître dans chaque espèce
d’organe ou chaque organisme. Aussi, lorsqu’il arrive à
un observateur de rencontrer quelque cas intéressant ou rare,
habituellement des faits importants sont omis. J ’ai eu souvent
occasion de le constater, en riissemblant les documents historiques
nécessaires à ce traité. Il sera facile au lecteur de vérifier
le fait en lisant quelques descriptions que j ’ai rapportées
sans avoir vu les plantes qu’elles font connaître.
Ici c’est une description anatomique étendue, sans description
taxonomique e t, par suite, sans classement du végétal;
ailleurs c’est une description taxonomique seule, sans données
anatomiques, physiologiques, e tc ., etc. Les traités récents de
Botanique et de Zoologie, quel que soit le groupe d’êtres
dont il s agisse, sont tous dans ce dernier cas. L’étude de
1 histoire naturelle appliquée à la médecine m ’a fait sentir par
expérience combien ce vice de méthode avait d’inconvénients.
l 'R E FA C E . Vl j
J ’aurais dû p c u tê iro donner, suivant l’usage, un tableau
rap id educontcnu de cet ouvrage; mais la classification hota-
ni({ue des végétaux parasites qui se trouve à la page 253
comble cette lacune pour l’ensemble des espèces étudiées, et
ce ([ue je viens de dire montre quelles sont les questions qui
ont été examinées dans l’histoire de chaque espèce prise à
part.
§ II. La première partie de l’étude générale des végétaux
parasites embrasse leur classification; mais, dans un traité
d’histoire naturelle de tous les êlres organisés, il serait indispensable
de commencer ces généralités p a rle u r anatomie.
Les données suivantes sont sulïîsantes pour le prouver :
La Biotaxie ou Taxonomie est une science qui a pour sujet
les êtres organisés considérés à l’é ta t statique (en tant qu’aptes
à agir), et pour objet ou but la coordination hiérarchique de
tousles organismes connus en une série générale, destinée ensuite
à servir de hase indispensable à l’ensemble des spéculations
biologiques.
La biotaxie s’appuie et repose sur l’anatomie ; elle la suppose
connue au moins quant aux faits les plus généraux.
La biotaxie exige plus particulièrement la connaissance des
parties extérieures du corps, anatomie extérieure ou morphologique.
La physiologie s’appuie, au contraire, spécialement sur
Vanatomie intérieure ou proprement dite.
L’anatomie démontre l’existence d’une corrélation constante
entre la disposition des parties extérieures du corps qui servent
à classer les êtres organisés et la structure des parties
internes. C’est ce fait anatomique, c’est cette corrélation entre
ces deux ordres de parties qui rend la biotaxie possible, qui
en est la hase.
Celte corrélation est te lle , que la disposition anatomique
des parties internes se traduit au dehors p a r la disposition des
parties externes, et réciproquement, quant a u x faits anatomiques
vraiment fondamentaux. Ou peut donc, à l’aide des