
riiitériem- du corps, de l’inlcstin eu parliculier. Les Algues du
'¿eme Lnlcrohnjus, par exemple, sont de véritables entophijtes,
au même titi'o que les roe n ia s sont des eniozoaires; c’est-à-dire
qu’elles ne peuvent vivre que dans l’intestin. Mais ce ne sera
jainais qu’une épilhète applicable à un petit nombre de p lantes,
et jamais un nom d’ordre ou de trib u ; car il y a plusieurs
Cryptogames parasites qui sont aussi bien eclophijles qa’ento-
phytes : tels sont le Cbampignon du mugue t, l’Algue du ferment,
le Leptolhrix buccalis, Ch. II., etc.
Ce qui précède s’applique également au mot ectophyte, dont
je me suis servi jusqu’à ces derniers temps dans mes cours , et
que M. Cruveilhier a adopté (1), d’après quelques notes que je
lui ai remises en 18/19 sur les ectozoaires et les entozoaires,
ainsi que sur les Cryptogames parasites de l’homme. Il y a, en
effet, de véritables ectophytes: tels sont les Champignons de la
teigne, de Vherpe's tonsurant, du pity riasis, etc.; mais le
Cryptogame du muguet, celui de la muscardine et autres, sont
ento et ectophytes tout à la fois. De plus, tous les végétaux
parasites des plantes sont ectophytes.
La description des espèces montrera facilement qu’il serait
inutile maintenant de discuter la valeur des expressions suivantes,
proposées pour désigner de prétendus groupes de plantes
et bonnes seulement à employer dans le discours comme épi-
tliètes ou synonymes ; ce sont les mots dermophyles (% « ,
peau; wutov, plante), mycodermes (¡xvxn;, champignon;
derme), aphthaphytes («^9«,, aphtbes; ^utov, plante), mio-
mophyles (evrcgo;, articulé; yurov, plante), entomomycètes
(EvTop.oç, articulé; cliampignon). Je ne connais d’abus
équivalent à celui-ci que le suivant: il est relatif à l’étude
des vestiges fossiles laissés par les corps vivants sur les sédiments
lion consolides, ic\s qne pas d’’animaux, traces laissées
par les animaux marcheurs ou n a g e u rs , qu’un auteur an-
^ i l ) CnuvEiLuiER, A n a tom ie p a th o lo g iq u e g é n é ra le . P a r is , 1 8 5 2 , ii i- 8 , l. 11,
gluis a désiguces du nom d'ichnites {lyye^, traces), et de
l'étude desquelles il a fait uuc science nouvelle, Vichnoloyie.
Celle-ci sc divise eu sauroïdichniles (traces laissées par les
Sauriens), ornithichnites (traces des pieds d’Oiseaux), et ces
divisions se subdivisent en sections d’après le nombre de
parties composant ces traces : polypodichniles ( traces à plusieurs
pieds), lelrapodichniles, dipodiclmites, ei apodichnites
jtraces sans pieds); puis ichthyopatolithes (traces fossiles de
poissons laissées sur la vase par les organes de natation de
ces vertébrés). Mais revenons à notre sujet pour continuer
l’examen des différents points que j ’ai passés en revue dans
l’étiide générale des végétaux parasites.
Dans la quatrièmeparlie sont passés en revue les phénomènes
de nutrition, de développement et de reproduction manifestés
par ces Cryptogames. Ils ont habituellement été négligés par
la plupart des observateurs.
La cinquième partie traite de la réaction de l’être organisé
sur le milieu dans lequel il vit; ici c’est l’action que le parasite
exerce sur l’animal même qui le porte et lui sert de milieu ambiant.
C’est l’étude non plus du milieu lui-môme envisagé isolément,
mais des actions réciproques du végétal sur l’être qui
le porte, et vice versa. Ou est ainsi conduit à examiner les
altérations morbides et les symptômes dont le parasite est la
cause. A la suite de cette étude vient l’exposé des moyens à
employer pour faire disparaître cette c a u s e , pour détruire ou
enlever le végétal, et empêcher qu’il ne se développe de nouveau.
Ces moyens sont basés sur la connaissance anatomique
de la plante, de son siège, du milieu, en un mot, où il se trouve,
des phénomènes de développement qui lui sont propre s, et
même de Faction qu’il exerce sur l’animal qui le porto. Cette
partie renferme une discussion des phénomènes de transport
et de pénétration des sporules. Ici se trouve établie une distinction
entre le fait de la pénétration de corps solides et le fait de
y absorption.