
qui les fonneut ; la présence d’opercules spéciaux sur quelques
unes , leur contenu, partie homogène, partie formé de gouttes
d ’huile en suspension dans uu liquide clair ; la solubilité des
parois dans l’acide sulfurique concentré <à la manière d elà cellulose
(bien qu’elles ne soient pas colorées par l’iode, ainsi que
cela arrive souvent : voyez p. 120, §55). Comme Mueller el
Retzius dont je reproduis plus loin les opinions, je crois que
ces végétaux se rapprochent des D i a t o m é e s par leur forme
et leur structure générale, et entre autres de quelques Navi-
cules et Alélosirées, e tc .; toutefois ils en diffèrent par une
absence de silice incrustant les parois des cellules. C’est là cc
qui doit les faire séparer des plantes précédentes, en même
temps que leur forme et leur structure les écartent des M a l a -
COPHYCÉES. Comme lesDiatomées, elles peuvent vivre, soitlihros
('pl. XIV), soit réunies en colonies (pl. XV).
Bien qu’il soit probable que les espèces décrites ci-dessous
formeront, un jour, au moins deux genres, lorsqu’elles auront
été étudiées avec plus de soin par un même auteur, ou comparées
à d’autres espèces, je les réunirai provisoirement sous le
nom de Psorospermies, créé par J. Mueller.
Genre PSOROSPERMIE. P SO R O S P E RM IA , Ch. R.
<t Charactcres tribus. »
espèce i . - p s o r o s p e rm i e Dü B R O C H E T , J . Mueller (1).
J e tu d ie , dit Mueller, des productions, apercevahles seulc-
m e nU u microscope; elles se rencontrent chez les Poissons,
tantôt dans de petites vésicules placées à l’intérieur des organes,
tantôt, et c’est le plus so u v en t, dans une éruption
cutance de forme vésiculeuse. Eu disséquant, je reucon(rai de
f J e r r p r o d u i s ici les descriptions .suivantes d ’après le mémoi re de I MuMIp,-
Veher eine c g e n lh u em U c k e lc ra n kh a flo p a ra sü isc lle R M i ^ T ^
PSOnoSI 'ERMlE. 29.>
¡letits kystes arrondis dans la cavité orbilaire d’un jeune Brochet
(Esox lucius, L.) vivant, dans le tissu cellulaire des muscles
de l’oeil, dans la substance de la sclérotique, et dans l’es-
pace qui sépare cette dernière membrane de la choroïde. Ils
variaient, en volume, de 0'”"’,45 à 1™™,12. Ceux qui étaient
placés dans la sclérotique avaient en quelque sorte perforé cette
membrane. Ces petites vésicules kystiques recevaient de leur
contenu une coloration blanche. La membrane en était mince
et contenait une matière blanchâtre qui, examinée au microscope,
offrit une disposition fort curieuse ; elle était formée en
partie de granulations très petites, susceptibles du mouvement
moléculaire (pl. XIV, fig. 2, a), et en partie de corpuscules
qui avaient une grande analogie avec les spermatozoaires,
mais étaient entièrement immobiles (pl. XIV, fig. 2, b).
Ces corpuscules arrondis sont pourvus d’une queue. Le corps
ressemble, en général, à un globule de sang elliptique, offrant
à peu près le volume de celui d’un Brochet, etp ré sen tan t comme
lui deux fcTces et un bord mince. Les faces sont convexes ; le
diamètre longitudinal de l’ovale a deux fois la longueur du
diamètre transverse ; le diamètre qui mesure la distance entre la
face inférieure et la face supérieure est à peu près la moitié du
diamètre transversal ; le bord est aplati tout autour , et se
montre quand les corpuscules sont sur le b o rd , sous la forme
(1 une bandelette étroite qui dépasse le corpuscule , fait proé-
miner fortement de chaque côté la convexilé des deux faces,
et laisse apercevoir, saillante aux deux extrémités, sa largeur
qui n ’est que petite. Dans l’intérieur des corpuscules on
remarque toujours, vers la moitié de l’ellipse opposée à la
q u e u e , deux vésicules allongées., dont l’extrémité la plus
étroite touche , en convergeant, à fex trém ité antérieure du
corpuscule, et y para ît fixée par une petite nodosité , et dont
fextrém ité postérieure est arrondie. Ces vésicules sont toujours
divergentes d’avant en arrière, e t tout à fait symétriques.
Le corpuscule elliptique qui les contient est évidemment creux ;