
A 8 VÉGÉTAUX PARAS ITE S DE lT iO M M E E T DES ANIMAUX,
milieux, et sans lesquelles l ’appareil visuel des animaux ne
pourrait s ’acquitter de scs fonctions; condilions sans la connaissance
desquelles ces fonctions ne pourraient être étudiées.
C’est ce que montrent les longues considérations sur la physique
auxquelles se livrent les physiologistes avant d’aborder
l’élude d’une fonction animale quelconque, il faut connaître
les variations elles particularités de cette condition d’existence
dans les mêmes cas que nous avons indiqués eu parlant de la
pesanteur.
La même section traite des conditions d’activité qui dérivent
de la transmissibilité plus ou moins grande du milieu pour les
vibrations sonores. Sous ce point de vue, le milieu a des rapports
avec l ’organisme encore plus limités que sous le point de
vue précédent. Il n ’est plus en relation, du moins chez les aiii-
mauxles plus élevés, qu’avec l’appareil auditif. Chez les cires les
plus simples, il est probable que les vibrations du milieu sont
ressenties, non pas comme son par un appareil spécial, mais
comme ébranlement de toute l ’économie et de sa surface tégu-
mentaire. Les remarques faites précédemment à propos de la
lumière doivent être appliquées aux condilions dont nous
paidons.
La septième section envisage les conditions de sonorité du
milieu, autres conditions d’existence et d’activité d’un des
appareils de la vie animale, l’appareil de production du sou ;
ces conditions se trouvent encore plus limitées que les précédentes
et ne viennent en conséquence qu’après elles. On (iuit
leur appliquer les observations déjà mentionnées en parlant de
la lumière, etc.
Il faut ici abandonner les conditions d’ordre physique et
aborder l’étude de celles d’ordre chimique.
La huitième section embrasse les condilions d’activité
d ’ordre chimique les plus générales, les plus indépendantes,
les plus simples, les plus nécessairement continues, les plus
totalement involontaires, fournies p a rle s milieux ambiants. Ce
sont celles qui sont olîértes à l’appiireil respiratoire priiicipule-
m e n te t spécialement, puis, en général, accessoirement à toute
la surface de l’être vivant. Elles sont offertes, d’une p a rt, à
beaucoup d’animaux élevés ct de ¡liantes ¡lar des gaz et de
l’eau à l ’ctat aériforme, dans l’atmosphère gazcuze; d’autre
jiart, à beaucoup d’animaux plus simples que les précédents et
de plantes, aussi par de l’eau et des gaz à l’état liquide dans
j’atmospbcrc aqueuse ou liquide. L’eau est aussi indispensable
à l’atmosplière aériforme que les gaz dissous dans l ’eau le
sont à l’atmosphère liquide. Ici l’étude se complique et elle ira
se compliquant de plus en plus. 11 faut en effet é tu d ier: 1° les
conditions des actes élémentaires, purement physiques, d’endosmose
et d’exosmose (actes préliminaires, mais indispensables),
offertes par ces milieux et les êlres qui s’y trouvent, tan t
relativement à l’appareil respirateur que par rapjiort aux téguments
; tan t pour les gaz aériformes ou dissous (¡ne pour l’eau à
l’étal de vapeur ou liquide ; tantpoiir cbacim des gaz ou d e rc a u
purs que pour leur inélaugc.
2« Les conditions d’actions chimiques présentées d'un côté
par chacune des parties précédentes qui constituent l’atmosphère,
et de l’autre par la matière organisée. Notez bien que
ce n’est pas présentées p a r l'appareil qu’il faut dire, mais par
la matière organisée qui le traverse ou celle qui le conqiose.
Je ne dis pas présentées p a r tel ou tel principe immédiat du
corps pouvant se brûler, etc.; mais par la substance tout
entière de telle humeur ou de tel solide.
Or ces actes, tant physiques que chimiques, sont dépendants
de tous ceux que nous avons étudiés plus h a u t; ils leur sont
soumis, ils v a rien t, en effet, selon l’é ta t lumineux du milieu,
comme on le voit chez les plantes, selon son élasticité, sa consistance,
son état électrique, sa température , sa densité, sa
pesanteur. Evidemment, beaucoup de ces variations sont peu
importantes, quelquefois même inutiles à connaître; mais il
laut savoir (¡u’ellcs peuvent avoir lieu, pour être prêt à toute
k
S