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dorsale du corps, vers l’articulation de la tête avec le thorax,
et deux autour de la bouche.
On trouve dans ces mômes régions la matière muqueuse grisâtre
desséchée, mais moins abondante.
Ge n ’est pas sur cette matière môme que le végétal est adhéren
t : c’est directement sur le corps des Insectes qu’est fixée la
base du végétal (pl. XI, fig. 1, n, n) ; c’est directement sur ses
téguments que sont appliquées les extrémités ( fig. 2 , 4 ) des
grandes cellules ou fibres minces qui forment le stipe du végétal.
Il y a là adhésion par contact intime de ces extrémités
avec les téguments. Ce fait tend à montrer que la matière
muqueuse desséchée n ’a été sécrétée qu’après que le Champignon
avait déjà commencé à se développer; car si ce suintement
eût précédé la germination des spores, on trouverait
une couche de cette matière entre la base de la plante et les
téguments.
N’ayant vu les animaux portant ces Champignons qu’après
leur mort, je n ’ai pu suivre le développement du végétal. L’état
de parfaite consei'vation de ces insectes semble montrer qu’il
commence à se développer lorsqu’ils sont encore vivants, et
que c’est par la multiplication de ces Champignons qu’est
amenée la mort de l’animal. M. L. Buquet pense que ce n ’est
qu’après la mort de l’animal que commence à croître le végétal
; il s’appuie sur ce que ces Insectes se tiennent cachés
ordinairement sous des écorces où ils meurent, ce qui est un
milieu très favorable à la germination des spores, et sur ce
que le nombre des plantes et leur situation ne semblent pas
permettre que l’animal puisse vivre avec eux.
Division V . —TH É C A SPO K É S , LÉVEILLÉ.
VMM E C A SEOMtEM.
Béceptacle de forme variable. Spores renfermées dans des
thèques avec ou sans paraphyses situées à la surface ou dans
l’intérieur du réceptacle.
SlMLElilA. 6 4 5
« Receptaculum variabile. Sporidia iii tbecis sporiferis inclusa;
paraphyses intus aut extra receptaculum sitæ, vel
nullæ. »
ÏR iu u DES SPHÉRIACÉS, Léveillé. SPHÆRIACEI .
Conceptacles globuleux, ovales, aplatis, coriaces ou cornés,
isolés ou réunis en grand nombre, libres ou supportés par un
réceptacle allongé, pulviné ou étalé, charnu, subéreux, carbo-
nacé ou composé de libres rayonnantes, indéhiscent, ou s’ouvrant
par un pore au sommet de papille, ou situé à l’extrémité
d’un col ou bec plus ou moins prolongé.
« Conceptacula globosa, ovata, complanata, coriacea vel
cornea, discreta vel innumere coalita, vel in receptáculo elongate,
pulvinato, vel planato, carnoso, suberoso, carbonaceo,
vel filamentis radiantibus composito sita, indéhiscente, vel poro
apicali in papilla sito, aut collo, vel rostro pertuso .dehiscente. »
G e n r e S P H Æ R IA , Haller .
« Perithecia rotundata, integra, clausa, stromate communi
juncia 1. solitaria; singula apice ostiolo perforata ; iiitus nucleo
molliori fluxili, 1. deliquescente ; exsiccata, 1. gelatina sine lege
rejecta evacuata. Asci e lo n g ati, paraphysibus im m ix ti, convergentes
déliquescentes.
» Sporidia varia, subannulata (theculoe). »
Ce genre, très nombreux en espèces, a é té divisé en plusieurs
sections ou sous-genres (tribus de quelques auteurs). C’est dans
la suivante, élevée par M. Montagne au rang de genre, que
sc Irouvent les espèces dont quelques unes croissent sur les
animaux.
S e c t io n C O R D Y C E P S , Fries (1).
S yn o n ym ie . — Cordiceps, Monlagne.
« Stroma crectuni, caulcscens, simplex 1. ramosum, immar-
(1) F ries, obs. H, p, 3 1 6 ; e t S y s lem a m y c o lo g ic um , Lundæ, 18 2 2 , in -1 2 ,