
110111 de prosenchyme ou tissu fibreux aux tissus formes par la
réunion des fibres ligneuses les imes à côté des autre s; elles
adhèrent davantage par leurs extrémités que par leurs faces
latérales.
1 0 6 .— Dimensions. Leur largeur peut varier de 0"’,008 à
0™,0/i0 et leur longueur de 0” ,0/i0 environ à un ou plusieurs
dixièmes de millimètre et même de 8 à 12 millimètres dans le
liber. C’est par ces dimensions relatives comparées à celles des
cellules parenchymateuses ambiantes qu’on les distingue comme
fibres.
107. — Forme. Elle est toujours allongée, c’est-à-dire
qu’il y a toujours une opposition très tranchée entre le petit
et le grand diamètre. Les extrémités adhérentes l ’une à l’autre
sont coupées carrément ou obliquement ; sur certaines cellules
fibreuses courtes, elles sont coniques ; elles forment alors la variété
des cellules appelées clostres fAâcmp, fuseau, DuLrocbet).
Dans les plantes textiles, les cellules libériennes sont coupées
carrément à leurs extrémités. Elles sont généralement prismatiques,
quelquefois cylindriques ou à coupe ovoïde plus ou moins
aplatie dans le liber.
108.'—-Consistance, élasticité, couleur. Elles sont les plus
résistantes et les plus élastiques de toutes les cellules, surtout
dans le bois. Là elles sont quelquefois cassantes, tandis que,
dans le liber, elles sont flexibles, d’où la possibilité de les filer
et de les tisser. Habituellement incolores, elles sont teintées en
jaune ou en brun dans le bois coloré du Cytise [Cytisus laburnum,
L.), des Fougères, de certains Palmiers, etc.).
109. •— Caractères chimiques. Voyez ce qui a été dit plus
h aut fp. 141) des cellules proprement dites.
110. — Structure. Les parois des cellules fibreuses ou fibres
végétales présentent on diverses circonstances les dilférents as-
pccls qu’on observe sur les cellules proprcmenUlites, ct qui sont
dus à des couches secondaires déposées à la face interne d e là
paroi primitive de cellnlose. Ainsi : 1" Il y )a des libres qui
sont très épaisses , sur la coupe desquelles ou remarque des
lignes concentriques qui indiquent la trace de la formation
d’autant de couches secondaires. Leur cavité ou canal central
est devenu par là extrêmement étroit. Dans la plupart même
des libres iormautleprosenchyme, ou tissu fibreux des plantes,
on trouve que la proportion des- parties solides l’emporte
dans cbaque fibre ou cellule allongée sur celle des vides tubulaires.
Ge fait est fexcepLion el môme rare dans les cellules du
parenchyme. En même temps les méats intercellulaires disparaissent,
et par suite de leur juxtaposition , les fibres deviennent
¡irismatiques à l’extérieur, tandis que le canal reste plus
ou moins régulièrement cylindrique.
2° Il y a des fibres qui sont ponctuées, comme les autres
espèces de cellules : on en voit de cette espèce dans les membranes
ailées des graines de Bignonia. Dans les Conifères il y
en a beaucoup ; mais les ponctuations sont de forme lenticulaire,
parce qu’au niveau de cbaque vide piinctiforme, les
membranes primitives des deux cellules accolées ensemble
s’é c a rte n trim e d e fa u tre en laissant entreelles un espace creux
lenticulaire, analogue à celui que limiteraient deux verres de
montre appliqués l’un contre l’autre par leurs bords. Le vide
punctiforme semblable à celui des cellules ponctuées des autres
familles de plantes correspond au centre, partie la plus
élevée du soulèvement hémisphérique de chaque paroi des
deux cellules. 3*’ Il y a des cellules fibreuses rayées dans le
Drgmis chilensis, etc. 4“ 11 y en a d’annulaires, 5° de réticulées,
et 6" d’autres sont pourvues de spiricules disposées en hélice et
déroLilables, comme dans l’If [Taxus baccata, L.), etc.; mais ces
cellules sont moins fréquentes que celles qui sont ponctuées.
En parlant de fu tricu le primitive, j ’ai indiqué les parlicula-
rilés qu’elle offre dans les cellules fibreuses où elle disparaît
d’assez bonne heure, ainsi que le noyau, quand il existe; car il
manque babituellemeiit.
Mêmes remarques pour le contenu ; il est liabiluellement