
A6 VÉGÉTAUX PARASITES DE l ’iIOMME E T DES ANIMAUX.
ha cinquième section Irailo des condilions d activité offertes
par la résistance et l’élasticitc des milieux. On ne saur.ait en
effet supposer un être vivant dans un milieu dépourvu d élasticité
et de résistance. Cette condition d’existence est
moins générale que les précédentes; quoique en rapport
consécutivement avec tout l ’organisme, ellerestprimitivement
e t principalement avec les appareils locomoteur et tactile.
Nous commençons par conséquent ici tà voir les parties des
milieux et leurs propriétés générales en rapport avec tel appareil
spécialement, et non plus avec l’organisme entier. Deux
appareils de la vie animale ou extérieure chez les animaux,
les organes d’absorption et de fixation chez les plantes, sont en
rapport avec les milieux sous le point de vue de leur résistance.
Chez les animaux deux appareils sont simultanément et constamment
en relation avec cette propriété physique générale, car
on sait que f appareil tactile étant détruit par section des nerfs
sensitifs, f appareil locomoteur devient inutile; il ne peut plus
tire r p arti de la résistance du milieu pour s’acquitter de sa
fonction, et réciproquement. La condition d’activité dont nous
parlons, quoique paraissant plus importante à étudier que celles
dérivant de f é t a t électrique, de la température du milieu, est
pourtant moins générale qu’elles, car elle leur est soumise;
elle en est dépendante, puisqu’elle varie dans f atmosphère
selon f influence de l’attraction te rrestre , et parto u t suivant la
température du milieu. De plus, elle est plus complexe que les
autres ; celles-ci en sont indépendantes; enfin elle est en ra p port
spécialement avec un ordre de parties de forganisme,
chez la plupart des êtres et non avec toute l’économie. Cette
dernière raison est importante, car il ne s’agit pas ici de physique
ou de chimie, mais bien des conditions de relation d un tout, le
milieu, avec un autre tout, forganisme. Or il faut tenir compte,
dans le classement des objets à étudier, de 1 un et de 1 autre,
et se guider non pas sur la généralité et 1 indépendance
de l’agent physique ou chimique, mais sur celle des c o u -
m i l i e u x DANS LESQUELS VIVENT LES CORPS ORGANISÉS. A7
ditions de relations existant entre lui et l’être organisé. C’est
pour cela q u e f étude des conditions de relations dérivant de la
résistance du milieu se trouve intercalée entre celles qui dérivent
de f é ta t électrique et de la lumière, sans inconvénient, sans
choquer le bon sens scientifique, et au contraire avec avantage.
Il faut poursuivre partout où elles se présentent les variations
et particularités de la résistance des milieux, comme pour la
température, pesanteur, etc.
La sixième section étudie les conditions d’activité offertes
par l ’état lumineux du milieu ambiant. Les rapports de la
lumière avec forganisme sont plus limités encore que ceux delà
résistance, de f électricité, de la température, etc.La rotation de
la te rre les interrompt nécessairement à des in tervalles très rapprochés,
ce qui n ’a pas lieu, au moins d’une manière aussi tranchée,
pour les autres conditions d’activité offertes à forganisme
par les milieux. On conçoit des êtres vivants sans organes qui
les mettent en rapport avec la lumière, ce dont les Protées et
les Poissons aveugles des lacs souterrains nous offrent des
exemples ; mais on n ’en conçoit pas qui puissent vivre dans un
milieu dépourvu de résistance, etc. Les rapports entre f é ta t
lumineux du milieu et forganisme ne sont établis qu’avec la
surface des corps organisés, et alors ils ont une action peu prononcée,
ou bien ils ont une action très tranchée, et alors ils sont
en relation avec un seul appareil, l’oeil des animaux, les feuilles
et autres parties vertes des plantes. Nous continuons à considérer
les parties des milieux en rapport avec tel ou tel appareil spécialement,
e tn o n plus avec forganisme entier. Il est to u tn a tu rel de
voir ces relations réciproques entre le milieu et forganisme avoir
lieu d’abord par le moyen des appareils de la vie animale, qui sont
essentiellementextérieurs, puisqu’ils ontpour fonction demettre
cbaque être en rapport avec les objets qui l’entourent, selon
sa volonté. Et ces relations volontaires sont soumises à des conditions
physiques ou inorganiques, fatalement involontaires;
conditions d’activité qu’étudie cette partie d e là science des
y