
La maladie commence par des taches décolorées apparaissant
sur kl peau, ct couvertes d’une fuie poussière hlaiiche. De celle-ci
se forme ou naît spontanément im lanugo qui, en trois ou quatre
jours, atteint une hauteur de trois quarts de pouce, s’étend
sur la peau, et est circonscrit par une dégénérescence foncée
de la peau. Dès que la végétation atteint les ouvertures naturelles,
la mort survient prohahlemeut parce qu’elle se multiplie
comme Entophgte. De temps eu temps apparaît une tumeur
et uu prolapsus du rectum, sur lequel, quelquefois, adhèrent
les ülameuls du végétal.
La plante est transmissihle par contagion. Inoculée, elle se
multiplie rapidement, et Fanimal meurt. Des animaux meurent
daus Feau où des Poissons malades ont déjà séjourné. Quelques
animaux résistent à Finoculation. Celle-ci réussit mieux avec
les plantes fraîches qu’avec celles qui ont déjà pris une teinte
hrune jaunâtre. Elle ne réussit pas sur les êtres vivant à Fair
ou dans Feau de mer, ni sur les Crenouilles.
Manicus a aussi observé une végétation à côté d’un ulcère
sur un Ver de terre placé dans de la te rre humide, et il a pu
le transplanter sur d’autres. Même remarque qu’à la page 392.
Algue trouvée dans l'organe co rresp o n d an t à la vésicule au long col du Limaçon, su r
la Limace grise [L im a x griseus). Communiqué p a r M. le docteur Lebert.
En disséquant (septembre 1845) les organes de la génération
de la Limace grise, je trouvai dans la vessie mentionnée plus
haut (qui a ici le col très court) un liquide presque incolore.
Ce iluide contenait des granules moléculaires et des cellules
d’épithélium ; mais, en outre, une masse considérable de filaments
d ’Algues, simples ou ramifiés, ayant entre 0” “ ,002 et
0“ “ ,005 de diamètre en largeur. Ils étaient anastomosés ct
montraient dans quelques endroits, à leurs ex trém ité s, un
renflem.ent en massue ou cunéiforme. Ils contenaient çà et là
dans leur cavité de petits corpuscules irrégulièrement distribués
dans le sens de l’axe, et qu’on peut considérer comme des spo-
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, 1 ■
rules en voie de développement. Ce végétal tapissait toute la
surface Interne de cette vessie, et avait tous les caractères des
Algues inférieures ; mais l’espèce ni le genre n ’ont pu en être
déterminés.
Genre E N T E R O B R Y U S , Le idy (1).
E tym o lo g ie . — Evrepov, in te s tin ; ßpvov, mousse.
Filaments simples, isolés, constitués par une longue cellule
cylindrique (contenant un protoplasma, des granulations et de
gros globules transpa rents), coriace, ct portant à leur extrémité
libre une ou deux, rarement trois courtes cellules cylindriques
granuleuses, semhlahles du reste à celle qui les porte.
Leidy donne la présence d’un pédicule d’insertion comme
caractère générique, mais il manque dans VEnterobryus l u l i
terrestris, Ch. R.
Espèce 30. — E N T E R O B R Y U S E L EG A N S , Leidy.
Filaments b runâtres, ja u n â tre s , ou incolores, formant un
tour de spire vers leur hase, droits ou décroissants, unis,
légèrement courbés jusqu’à leur extrémité libre; pédicule
d’insertion très ad h é ren t, coriace, b ru n , plus étroit que la
cellule tige, élargi à son point d’union avec celle-ci ainsi qu’à
la base, sillonné de lignes longitudinales, souvent de plis annulaires
transverses, sans structure inte rne bien définie. Longueur
de 1/375« à 1/400“ de pouce anglais (0” “ ,07 à 0“ ” ,06), largeur
de l/3 2 0 0 “à 1 /1 6 6 6 “de pouce(0“ “ ,007 à 0” ,005). Cellule tige
très allongée, atteignant souvent une longueur de 2 à 3 lignes
anglaises (4'“'“,26 à 6>»™,69), uniformément cylindrique, avec
son extrémité libre ordinairement un peu élargie ; diamètre,
dans les individus bien développés, d e l /9 3 5 ' de pouce anglais
(0“““,020).
( I ) L e id y , Des en lo p h y le s s u r les a n im a u x v iv a n ts (Proceedings o f n a tu r a l
sciences o f P h ila d elp h ia , o c t. 1 8 4 9 , p. 22 5 ).
J ’a i ré d u it en m illim è tre s c t cn fra c tio n s de m illim è tr e les fra c tio n s de
po u ce a n g la is c t les lig n es an g la is e s q u i s o n l les m e su re s em p lo y ées p a r l’a u t e u r .
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