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inèlre Iransversal d’environ 1 (‘entiènie de millimètre seule-
men t vers leur milieu.
ESPÈCE 1 6. — L J B O U L B K N IÀ G U E R IN I!, Cli. Rollili.
« L. ovato-pedicellata ; badio fusca, pedículo non vel vix colorato;
peritbecio vix stromate arctiore ; tilis articulatis {para-
pinjses) minimis, lenuibus, vix coloratis vel non. Sporis maximis,
binis, inequaliter biseptatis! cum lilis tenuissimis,
pellucidis, myceliiformibus ernmpentibus. Long. 0“ “ ,430, lat.
0“ “ ,080 (pl. IX, fig. i et fig. 2).
« Hab. In elytris Gyretis sericei, Ch. II. et Lab. (1), nova
species. Invenit cl. Sallé; a coll. cl. Cuérin-Méneville. »
II. Descriplion anatomique.—I ly a à étudier dans ce végétai :
1° le système végétatif (pl. IX, fig. 3, a, b, c) ; 2° le système
reproducteur formé par le sporange ou périthèque (d) supporté
par le système végétatif, et contenant les spores (c).
1. Système végétatif. — II se compose : 1° du support, qui
(1) Genre G7jRjE'2’£'S, Brullé.
Aubé, Spec ies des H yd ro ca n th a re s et G y r in ie n s , Par is , 1 8 3 8 , in -8 , p. 47.
« C aract. Labro por recto, a n g u s to ; a bdomini s s egmento anali tr igono pyra-
midal i . »
G yretes s ericeu s. Ch. Robin e t Laboulbène.
« Oblongo-oval is, convexus, n igro-ænc ns , dense ret iculato p u n c ta tu s , ochro-
ser ic eus ; capite, Iborace postico medio, elytr is plaga min o r e dorsali s u tu r a q n e
levibus ; su b tu s nig ro-piceus ; pedibus rufis. Elyt r is apic e oblique trnnc at i s ,
angul is externis a cutis , internis rotunda t is . »
Long. , 8 à larg. 3”'“ ,5 à 4 (pl. IX, fig. i , 2).
Corps ovale, al longé, assez peu convexe, des sus, d ’u n noi r bronzé, b r i l lant ,
avec u n reflet ve rdâ t re u n peu ir isé , d c n s éme n t ct f inement ponctué, très finem
e n t rét iculé dans les i n l c n a i l e s , e t couvert d ’un d u v e tco u leu r d’ocre el soyeux
cor re sp o n d an t à la po n c tu a t io n ; dessous, d ’u n noir de poix.
Tête bronzée, lisse, br i l lante, f iiicnicnt rét iculée de chaque côté cn deliors
des yeux supér ieurs où elle est couveiTc d ’un du v e t j a u n â l r e ; labre noi râ t re
avec u n e légère élévation médiane, fo r temen t ponctué, v e l u ; a n lo iw e s noires,
à base b ru n â t r e ; p a lp e s fer rugineux avec le d e rn ie r ar t icle r emb ru n i .
Corselet de la couleur de la tête, deux fois ct demie aussi iaige q u e long,
l a rg eme n t éd ia n c r é en a v a n t , oii il est plu s ét roi t , très légèicnicii t s inueux à
la base, d o n t le milieu es t coupé prcsip ie c a r r éme n t et les côtés un peu obliq
u eme n t en a r r i è r e . Les bords la téraux presque rectil ignes, oliliiiiics, él roi lc -
r a e n t reb o rd é s ; les angles antér ieur s p eu sai l lant s , aigus, les pos térieurs arroiuli.s,
t ronqué s au somme t , 11 es t ma rq u é d ’un e légère dépre.ssion médiane t ransve r -
,se divise lui-môme en pédicule («-/«, f-h, g-hj el en réceptacle
(h-b, h-b)-, 2“ de lilaments articulés latéraux que j ’appellerai
des parap/tt/.se« (voy. précédemment, p. 6 2 3 ) ; 3° ¡1
n ’y a pas de mycélium dans ce végétal , mais il adhère
aux parties du corps sur lesquelles ou le trouve à l’aide
d’une gangue amorphe, n o ire , colorant la lumière transmise
en brun rouge (pl. IX, fig. 3, f, /, et pl. X, fig. 2,f, f, f).
Cette gangue est assez dure, élastique et très tenace. Aussi,
très souvent, plutôt que de pouvoir la détacher du végélal
(pl. X, flg. 2, a), on brise l’extrémité du pédicule (pl. IX,
fig. 2, g), avec lequel elle n ’est pourtant pas continue. Elle
adhère un peu moins aux téguments de l’animal. L’ensemble
du stroma est formé de huit cellules dans la L. Guerinü, Ch. 1 1 . ,
et de huit à dix dans la L. Rougetü, M. et Ch. R.'
Le pédicule a une longueur égale aux deux cinquièmes de
celle de l’individu entier et adulte chez laL . Rougctii, et égale
aux trois cinquièmes dans la L. Guerinü. Sa largeur est, suivant
les points de sa hauteur, d’un quart ou des trois quarts
sale, et il est f in emen t e t d e n s éme n t ponctué, couve r t d’u n du v e t j a u n â t r e ,
excepté en a r r iè re , sur le mi l ieu, où l’on observe u u espace t r iangula i re , lisse,
a y a n t le somme t vers le disque et la base vers le bord pos térieur.
É ly tr e s r ég u l iè r emen t ovalaires , t ronqué es o b l iq u eme n t de h a u t eu bas et
de dehors en dedans à leur ext rémi té, d o n t l’angle externe es t aigu, épineux,
e t l’in t e rn e ar ro n d i , relevé, sail lant . Elles sont de la couleur du corps, légèreme
n t verdât res e t ir isées, br i l lante s , très lé g è r eme n t rebordées, d e n s éme n t et
finement rét iculées , ponctuées , avec u n duvet j a u n â t r e soyeux. On r ema rq u e
chez le mà le u n e pet ite plaque e t u n e ligne ju x ta - s u tu r a l e lisses a l l a n t s e jo in d r e
à l’espace lisse déjà ind iq u é pour le corselet. Chez la femelle la ligne su tu r a le
es tplus large, el la plaque lisse, éga leme nt plu s grande, a l lc in t presque la mo i tié
de la longueur do l’élytre. La p o r tio n réfléchie des élytres est d ’un noir de
poix à peine fer rugineuse.
Pa tte s e t bord dos segments a b d omin au x fer rugineux, ext rémi lé d u s egment
anal ciliée de poils roux.
I Iab. Cet in secte se trouve au pied des cascades, à Caracas (Amér ique du Sud),
d ’où il a été rappor té pa r iM. Sal lé. 11 exist e dan s les collections de MM. Gu é rin
àléuevi lle c t Chevrolat, à Paris .
Cet te espèce v ient se placer à côté d u Gyretes d o r sa lis , Brullé (Aubé, loc. c it.,
749), mais elle en est bien dis tincte p a r sa forme plus ét roite, plu s allongée,
sa convexit é moindre, sa coloration ve rdâ t re , le peu d 'é te n d u e de l’espace lisse,
des élytres. E u out re , la Iroiicati ir e do ces de rniè re s ct ia forme des angles
pos térieurs ue sont pas les mêmes daus les deux espèces ; enfin la dilatat ion "des
tarses an té r ieu r s dos mâles est bien plus prononcée dau s le G y r e te s d o rsa lis,
Rrullé, q u e dan s le G y retes s e r ic e u s. Laboulbène et Ch. R.
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