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les canaux des pouetuuüoiis, des ra ie s , e tc ., no so déposent
([ue postérieuroinent à la l'ace intérieure delà couche primilive.
Ainsi, dans h Pinus sylvestris, l’écarlemciit entre les parois
des cellules contiguës ipii l'orme le creux leuliculaire, amiuel
sont duos les aréoles t'aractoristit|ues de leurs libres ou vaisseaux
ponctués, est déjà protluiL à répoque où ii n ’existe encore
aucun indice des ponctuations qni naîtront biculoL au
niveau de chacun de ces écartements (i). Peu après on voit la
paroi s’épaissir, et au fur et à mesure du dépôt des couches
secondaires, les l'entes ou les petits canaux qu’elles laissent
par places déterminées deviennent de plus eu plus profonds.
145.—Quant au développement des Algues unicellulaires, on
observe que les cellules nées par accrémentition sont sphériques
[Protococcacées et Valoniacées)-, lorsqu’elles sont nées j)ar
les autres modes {Vauckériacées, Exococcacécs et Dcsrnidia-
cées), elles sont sphériques ou ellipsoïdales; souvent elles sont
aplaties d’im côté si elles sont nées par scission. Dans ce dernier
cas, les pbénomènes du développement sont souvent bornés à
un simple changement de forme qui peut, du reste, être uni;
d’autres fois il y a eu même temps augmentation de volume:
ce changement de volume n ’a pourtant pas lieu dans certaines
espèces (ÎS’ægeli).
Dans les Protococcacées, l’augmentation de volume est considérable.
Cbez les Diatomacées, dont la membrane siliceuse
est ferme et inflexible, la forme reste assez la même pendant
toute la durée de la vie, et les pbénomènes du développement
se bornent à un simple allongement dans le sens de la longueur
; les angles et les faces restent aussi les mômes. Cbez
les Desmidiacées qui naissent par scission, les jeunes cellules
n ’ont pas la forme dos adultes, comme on le voit cbez les Diatomées.
Elles représentent une moitié impaire do ceux-ci, et
ie développement consiste en l’acquisition de la moitié qui
(1) n. M o h l , lo c . c it ., I8i6.
manque. Los cellules des Dalmollacées et des Cbroococcacées
ont une grande tcmlaiice à l’arrondissement de leurs faces. Le
développement consiste eu un passage de la forme bémis|)bé-
rique des joimes cellides à la forme sphérique ou ellipsoïdale
des cellules adultes par agrandissement du côté aplati. Lorsque
plusieurs cellules sont réunies eu une seule famille ou membrane
gélatineuse enveloppante interposée, la forme des cellules
est polyédrique ; en môme temps une ou plusieurs, et r a rement
toutes ies faces sont planes. Dans certains cas, elles
conservent cette disposition; dans d’autres circonstances, elles
se séparent et deviennent sphériques (Nægeli).
Dans d’autres plantes unicellulaires, une partie de la cellule
s’allonge en pointe, etc., et il so produit ainsi une nouvelle
partie ou organe. Dans ce cas, on ne trouve aucune analogie
de forme entre l’individu naissant et l’individu adulte. La
forme cylindrique ou fdiforme est ici assez commune, et rare
chez les précédentes. Elles sont souvent ramifiées, et elles sont
douées d’organes représentés par les ramifications.
146.—La cellule d’où provient l’oeuf ou corps reproducteur
végétal étant n ée , commence le développement ou métamorphose
qui fait de cette cellule un organe particulier, qui n ’a
plus de ses caractères originels ou d’élément anatomique que la
forme, et encore pas toujours. Parmi les pbénomènes de développement
succédant à la naissance des éléments anatomiques
dans les Cryptogames, il faut signaler des changements de
forme analogue à ceux dont nous venons de parler dans les
Phanérogames. Après la naissance des spores, il faut mentionner,
cbez la plupart tles espèces, la production d’une deuxième
membrane, sorte de cuticule qui est comme sécrétée par la
membrane de cellulose , q u i , primitivement externe, devient
alors interne. Souvent cette couche extérieure est chargée de
pointes ou de dessins variés formés par des saillies, comme
dans les grains de pollen ; c’est elle qui se brise pour laisser
laire saillie à l’autre, lors de la germination. Cbez les Nostéi