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ÜHxili, dein piilverulens. Sporidia iiada, in capitulum collecta,
primum gelatina iuvoluta ; capitvdum facile deciduum. »
ESPÈCE 77. — S T I L B U M TSVQVETII, Montagne e tCI i . Rnliin.
« S . gregaritim; capitulo splitufico rufo ; stipiie crasso,
incurvo, atro, patenti villosulo (pl. XI, tig. 1, 2 et 3i.
» Hab. lu Pycnopo hufone, Say (Prionopus (Dalmaui li'gnia-
rius, Dejean; P. gt'iseus, Perty ; P.bufol), à collectioiie clar.
L. Buquet,etin Hypsonoto c ïavuh, Germar, à coll. clar. Doüé.»
Le corps des Insectes qui poiTeut ce parasite semble
comme lardé par un grand nombre de petites épingles. Le
stipe, un peu recourbé, est d’un brun noirâtre, de 3 à 8 millimètres,
épais de 1/4 ou de 1/5 ' de millimètre, cà base conique,
renflée quelquefois, soudée à d’autres et couvert de poils rares,
cotonneux, très fins, flexueux (tig. 1, w).H est bérissé de petits
poils rares et courts (0'“"*,084) dirigés (patentia) perpendiculairement
à ce stipe. Le capitule, de la grosseur d’une tête
d’épingle ordinaire (3 à 5 dixièmes de millimètre de large sur
5 à 7 de long), est parfaitement sphérique ou un peu allongé.
Il est d’une teinte ocracée pâle et jaune orange tiran t sur le
gris dans toute la portion sporifère (fig. 1, a), d’un gris blanc
d an s la portion au-dessous qui simule une sorte de cupule (b);
filamenteux au centre, le pédicule supporte des cellules qui
composent en grcande partie le renilement capituliforme ; des cellules
périphériques de celui-ci naissent et s’élèvent un grand
nombre de sporophores, rapprochés comme les fils de velours
et constituant une sorte d’hyménium, comme dcans le genre
Crinula de la tribu des Clavaires. Chacun de ces sporophores
soulient une spore hyaline, oblongue, atténuée aux deux extrémités,
et dont la longueur double et triple de la largeur est de
O'imgOOS (Montagne).
II. Descriplion analomique. — Le stipe présente la disposilion
anatomique suivante :
^S t ru c tu r e de la couche superficielle du stipe.—Elle se compose
d’une et quelquefois de deux couches de cellules quadri-
batères allongées, aplaties, larges de 0''>">,005 à 0 “"",008, longues
de 0 “™,030 à O^^jOeO, et colorées en rouge brun (pl. XI,
lig. 2 et 3, f , f) . Elles représentent une couclie épidermique
et ne renferment ni granulations ni noyau. Celte couche
s’étend de la base du slipe (au point d’adhérence à la surface
des segments de l’animal fig. 2, h), jusqu’à la base du capitule
(flg. 3, m).
Des cellules de cette couche épidermique brune naissent par
extension directe ou bifurcationles poils roides et les filaments
flexueux d e là base du stipe.
Les poils commencent vers le tiers moyen ou le milieu de ce
dernier (fig. 1, p), et s’avancent jusqu’auprès du capitule.
Leur longueur est d’environ 0"””,084, et leur largeur de
Omni,010 k peu près. Ils sont d’un brun rouge plus foncé encore
que les cellules de l’épidenne. Ils sont constitués par cinq
ou six cellules cylindriques, à parois assez épaisses, dont la cloison
de séparation dans le poil semble être simple et toujours
plus noire que le reste du poil. La cellule d’origine du poil
naît par bifurcation ou extension directe à angle droit d’une
des cellules de fépiderme (fig. 3, Z). La cellule terminale esl
un peu renllée en massue. Le contenu des cellules du poil est
bomogène ou finement granuleux.
La base renflée du stipe a son épiderme hérissé de minces
filaments llexueux. Enlre celte partie renllée et le point où
commencent à apparaître les poils, la tige est simplement un
peu striée. Ces filaments (fig. 1, n, et fig. 2, ];, /tl, ont de
0>»m,075 à 0™'”,110 de long sur 0” "',007 à 0™“ ,009 de large.
Ils sont cylindriques, llexueux, de même couleur que l’épi-
derine, mais plus pâles et plus transparents. Ils sont formés
tic 4 à 6 cellules placées à la suite l’une de fait Ire et longues
de 0"'"",020 à 0'""’,040. Leurs cloisons de séparation sont
simples, leur contenu tout à fait bomogène, sans granulations.
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