
se mouvail eu diverses direclions , de telle sorte que le
malade pouvait indiquer, d’une manière déterminée, le
changement de direction de l’image , suivant la direction
donnée à l’axe visuel. Helmhrecht pensa , avec Klencke,
auquel il demanda conseil, que la forme vue par le patient se
trouvait au-devant du cristallin, daus la chamhre postérieure,
comme un produit morhide haigné par l’humeur aqueuse. Plus
tard le malade lit une chute de voiture, après laquelle il remarqua
que l ’image faisait dans l’oeil des mouvements plus libres,
et, suivant son expression, nageait déchirée en deux parties, et
cela sans être attachée, car auparavant la figure flottante paraissait
fixée par un point d’attache au côté interne du champ
de la vision.
Helmhrecht et Klencke pensèrent que ce produit morhide
pouvait avoir été arraché par la secousse pendant la chute.
D’après cela Helmhrecht imagina de faire la paracentèse et de
vider l’humeur aqueuse, pour entraîner ainsi le parasite devenu
libre. L’opération futpratiquée par ponction au bord inférieur de
la cornée; fliumeur aqueuse fut reçue dans un verre convenable
, et examinée au microscope. On reconnut, à 250 diamètres
, une forme végétale ramifiée et déchirée en quatre
parties dont les portions consistaient en cylindres confervoïdes,
et en séries de spores disposées en chapelet. Après l ’opération,
le malade se trouva b ie n , et continua ses occupations sans
gêne.
Neuher (1) fait, au sujet de cette opération, les remarques
suivantes. Cette observation confirme ce qu’il a écrit en traitant
de la cause des taches ou mouches volantes dans son
mémoire sur ce sujet de pathologie oculaire. Il dit qu’elles
reconnaissent pour cause une végétation parasite qui doit
avoir quelque ressemblance avec les Conferves ou les Algues
microscopiques. Il indique en même temps, comme moyen
(1) Neubeh, Confervenartige Aflorprodulcte in Auge (Wochenschrift, von
Casper, 1842, n» 53).
MOULINIEA CimVSO.MELÆ, CETOXIÆ, CVRI .M. 371
de les enlever, la paracentèse de la chamhre antérieure de
l ’oeil.
Gen r e MOULINIEA, Ch, Robin.
«Fila continua, simplicia aut bifida, glaucescentia, vel
lutescenüa ; sporidia terminalia. »
N’ayant pu trouver aucun genre auquel rapporter les trois
espèces décrites plus bas, j ’en réunis la description en un même
et nouveau genre, auquel je donne le nom de mon ami etélève,
M. J.-J. Moulinié de Genève, qui a découvert ces plantes.
E.SPÈCE Mà. — M O U L IN IE A C /in r S O M E LÆ , Cil. R.
« Filis continuis, hifidis (pl. VI, üg. 9, h), lat. 0"'",0017,
vix lutescenlihus, hyalinis et guttulas elongatas includentibus
ÎG strato granuloso adhærentibus (in), sporidio cras-
siori unico ovato terminalis (h).
» H.AB. In intestino tenui C h rv some læ tenehrkosoe.
» Invenit J. J. Moulinié in Parisiis, 1851. »
E spèce 2 7 . — M O U L IN IE A C E TO N IÆ , Ch. R.
«Filis continuis, simplicihus, aut vix ramosis (pl. VI,
flg. l ì , p, i], lat. 0'" ,0015, guttulas elongatas vel hrevissimas
ovatas (sporidia?) includentibus (o, q), cellulis epithelialihus
adhærentibus (n), sporidio minutissimo^ovato terminatis (i).
Sporidia suntne libera an inclusa (o, o)?
»II.vR.Iu in te s t in o tenui e t ventr iculo C e t o n l e inarmoratoe.
» Invenit J .-J . Moulinié in Parisiis, 1851. »
E spèce 2 8 . - M O U L IN IE A G Y R IN I , Ch. R.
« Filis simplicihus vel hifidis (pl. VI, fig. 10, d, a-c-e),
lat. 0““ ,0010, hyalinis glaucescentihus, guttulas sphæricas
(sporidia) includentibus (e, e, c), in cellulis epithelialihus adhæa
i