
VÉ(;KTaUX l'AUASlïES. — ALGUES.
J'cncoiilre pas dans les Poissons d’Europe. Longueur O-»“ 011
largeur 0'"™,007. o , ,
Les Psorospermies n ’ont pas été trouvées dans les genres
suivants ;
Cobitis, Gasterosteus,
Acerina,
’ SiTuriis,
Anguilla, salmo,
Tous européens.
Hypopluhalmus. Bayrus,
Platystacus,
Loricaria,
Callichthys, Hypostoma,
Ageueiosus, Gymnotus,
Tous du Brésil,
Ileterobranclms. Mormyrus,
Tous du Nil.
Plotosus, Notopterus,
Heteropneustes, Anabas,
Tous des Indes occidentales.
CoUus,
Cbela,
Abramis,
Tinca,
Corapus,
Myletes,
Hydrocyon,
Erythrinus,
Cbroinis,
Barbus,
Carpio.
Cycbla,
Geophagus,
Poecilia.
Anableps.
Polypterus, Arius.
Trichopus,
Opbicephalus,
Rbyncbobdella.
Mastacemblus.
e spèce 7. -PS0R0SPER.MIE DD P IM E LO D U S SE BÆ ET Dü P L A T Y S T O M A
F A SC IA T U M , J . M. (pl. xiv, lig. 1 1). * ^ * O M A
Kystes sur la peau de la cavité hrancliiale dans le premier
ras, sur les feuillets branchiaux dans le deuxième. Psorospermies
semblables ii celles des Brochets par les deux vésicules
internes, par le bord eu biseau, les faces convexes, le filament
caudal q u i, parfois, était évidemment double ; mais leur corps
était beaucoup plus étroit que chez le Brochet, et près de trois
ou quatre fois plus long que large, de sorte que leur forme avait
une analogie frappante avec certains spermatozoaires (fig. 11).
Les Psorospermies sans queue furent observées chez un grand
nombre de Poissons exotiques ; elles étaient semblables à celles
du Lucioperca sandra ; plusieurs avaient la forme de corpuscules
ovales, à surface convexe, à bords aplatis eu biseau , et
a ie c les deux vésicules intérieures divergentes, de la môme
grosseur que chez le Lucioperca sandra : c ’est ce qui a été observé
sur un deuxième exemplaire du Platysloma fasciatum et
sur le Catostomus tuberculalus. Chez le premier, les vésicules
PKüUOKPEIi.VIlE. 3 0 1
qui contenaient les Psorospermies se trouvaient sur les arcs
branchiaux, et surtout à leurs angle's, là ou la peau est la plu.s
molle; chez le second, elles existaient sur les feuillets hrniiehiaux,
sur la peau de la cavité branchiale et sur la peau delà
tòte. Le Platystoma fasciatum e s t, jusqu’à présent, ia seule
espèce de Poisson chez laquelle on ait trouvé, dans dliféi-enls
exemplaires, deux sortes de Psorospermies, d’une part d e s
corpuscules à queue, et d’autre part des Psorospermies sans
queue. Du reste, les corps des Psoro,spermies à queue étaient
tout à faits différents de ceux des Psorospermies sans queue,
cest-à-dire très étroits, plus larges que longs d’un tiers ¡lour
es premiers, tandis que les corpuscules sans queue étaient
aussi longs que larges. La longueur était la même dans l e s
deux cas.
Espèce 8. -PSOROSPERMIE m : C A TO S TO M U S TU B E P .C U L A TU S I v
(pl. XIV, fig. 9 c t 10). . ■ • •
Chez le Catostomus tuberculatus de l’Amérique du Nord dit
J. Mueller, la maladie se montra à uu degré de développement
que je n avais jamais observé chez aucun Poisson. Elle attaque
ICI principalement les branchies sur les feuillets desquelles elle
forme au-dessous de la muqueuse des remarquables vésicules
allongées de la longueur de 2 - ,2 5 à 4"’"’,50 qui contiennent
plusieurs milliers de Psorospermies (pl. XIV, fig. I0). On examina
trois exemplaires de Catostomus tuberculatus qui tous
étaient affectés de cette maladie, et chez l ’un desquels les
branchies étaient recouvertes d’une grande quantité de ces
vésicules (fig. 9).
_ Les Poissons qui, dans les rivières de notre pays, sont exposes
a cette maladie, la contractent également dans les contrées
éloignées où ils se trouvent encore, dans les rivières qui se
rendent à la mer Noire et dans celles qui vont aux mers o l„ .
cees du Nord, ainsi qu’on le remarque sur les Poissons recueillis
dans leurs voyages par de Humboldt , Ehrenberg et Rose