
(le nouvelles cellules cn voie de développeun'nt fail supposer
à l’auteur qu’ils pourraient liien avoir une existence distincte
des suivants.
Les lilaments priinaires ont un diamètre qui esl de deux
à six fois celui des lilaments secondaires. Les plus larges
étaient très courts, tronqués vers une de leurs extrémités, te rminés
à l’autre par un faisceau de six ou sept longs filaments secondaires.
Les plus étroits ofiVaieu L une plus grande longueur, et
de deux à quatre filaments dans leur faisceau terminal. Vers l’extrémité
tronquée des filaments primaires , quelquefois sur un
point de leur longueur, on pouvait remarquer des renilemenls
que l’auteur regarde comme destinés à renfermer les spores.
Les corpuscules étaient généralement ovoïdes, quelques uns
sphériques; ceux-ci paraissaient plus petits. L’action de l’acide
acétique y faisait souvent apparaître un noyau.
L’auteur propose, pour ce nouvel épijihyte, le nom de
Loruni uteri : lorum signifiant une lanière, pour indiquer l’aspect
que présentent les filaments primaires terminés par un
faisceau de filaments plus petits.
Voyez planche IV, fig. 3. — Filaments primaires a, se divisant
en filaments secondaires 6, h.
c, corpuscules ovales et arrondis, mélangés de fragments de
filaments secondaires.
c, d, corpuscules et filaments, après l’action de l’acide acétique;
c, corpuscules avec ou sans noyaux.
e, corpuscules ovoïdes, donnant naissance à un corpuscule
plus petit. (Les corpuscules e et c ne sont p eut-ê tre que des
cellules de l’Algue du ferment.)
L’auteur prend à to rt la segmentation des tuhes terminaux
b, b en spores pour des cloisons qui persistent daus les filaments,
et qui seraient la trace des cellules dont ils étaient primitivement
formés.
Dans les filaments p rim a ire s« , on ne voit jamais de lignes
transverses.
Ces figures ont élé faites avec le microscope d’Oherhaüser,
à un grossissement de 500 diamètres.
Cequi précède est la traduction du travail de Willdnson ; je
la dois à un de mes élèves et ami, M. J .-J . Moulinié.
L’auteur établit qu’il y a sur les animaux des végétaux parasites,
comme il y a des Entozoaires. Il admet que les germes
peuvent arriver facilement sur les memhranes où on les trouve,
seulement les conditions favorables à leur développement se
rencontreraientrarement. Les maladies ne seraient pas dues au
végétal, mais seraient caractériséespar les conditions morbides
spéciales quien permettentle développement et offrent à lap lan te
des conditions d’existence ; seulement la présence de celle-ci
vient aggraver le mal primitif et le masque; elle finit par paraître
la cause première de la maladie, dont elle n ’est, au fond,
qu’une complication.
EsrÈCE 25. — L E P T O M IT U S ? DE L’OEIL.
Un prédicateur de quarante-deux ans, dit Helmhrecht (1),
avait eu, plusieurs années auparavant, une inflammation
rhumatismale des deux yeux, avec épiphora, etc., lorsque subitement
il observa dans son oeil gauche un trouble en forme de
fleur, avec des stries rayoïmées. Des douches chaudes et des
bains de pieds firent disparaître ces symptômes, mais l’épi-
phora et les scintillations dans l’oeil revim'ent. Débarrassé de
cela en se ménageant les yeu x , il se regardait comme g u é ri,
lorsque tout à coup il ape rçut, sans cause ap p a ren te , des
figures de formes constantes dans l’oeil gauche et devant
1 oeil droit des mouches volantes irrégulières. Ces dernières
se perdaient peu à peu pendant que dans l’oeil gauche , à
gauche du champ visuel, il restait une image constante qui
(1) H e lm b re c u t, Fall ehie r Confervenarligen Aflerprodulu ion in der Augen-
kammer des linkeii Auges , welche nach der Paracentes is glücklich befesligt
wu rd e {Wochenenschrif t fuer gesammte Heilkunde, von Caspcr , 1 8 4 2 . in -8
n 3 7 , p. 5 9 3 -6 0 0 ) .
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