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dixièmes de millimètre (iig. 5, 6, 7, c, c, c, c). Leur largeur est
de 0“ “ ,002 à 0“ «‘,003. Ils sont flexibles, triinsparents, incolores,
et brunissent par la teinture d’iode. Chacun d’eux est
formé par une seule cellule allongée, non cloisonnée, ramilice
une ou plusieurs fois dès qu’elle a pris une certaine longueur
(C, c, c, c).
Lorsque les tubes sont encore courts [a, a, a) leur contenu
est homogène, transparent. Pen à peu il devient granuleux ; les
granulations ont, au plu s, 0'‘‘“ ,()01, et sont distribuées Çcà
et là dans la longueur du tube , et plus ou moins nombreuses
[£g. 5, 6 et 7, h, b, b, c, c, c), suivant les conditions dans lesquelles
se développe le Champignon, de même aussi que, suivant
les conditions , elles apparaissent dans des tubes plus ou
moins longs (comparez fig. 7, b, b, b, à üg. 5 et 6, b, b, b).
2° Réceptacles. — Ih sont constitués par des filaments qui
partent du mycélium , et en représentent une cellule ou une
branche de cellule qui a pris un développement spécial. Cbaque
filament conserve la largeur des tubes de mycélium, ou est à
peine plus large (0»“ ,003 à 0“ “ ,004). Leur longueur esl de
un tiers à trois quarts de millimètre (pl. VI, fig. 4, 5 et 7 ;
pl. VII, fig. 9). Ils sont composés de cellules ¡dncées bout à
bout (pl. VII, fig. 9, c/), tantôt assez distinctement articulées
(surtout quand le végélal s’est développé dans un lieu chaud),
tantôt paraissant comme formées d’un seul tube, mais qui
pourtant est constitué de cellules plus ou moins allongées dont
les cloisons de séparation sont difficiles à voir (pl. VI, lig. 5 d).
Ces filaments sont ramifiés; les branches ont habituellement
0>““ ,020 à 0“ “ ,050 au plus. Elles sont représentées par un
prolongement d’une ceiîule du filament, prolongement qui resle
en communication avec la cavité de la cellule qui le porte (pl. VI,
fig. 4, 5 el 7, et pl. VII, fig. 9, f, f). Quelquefois, cependant,
les branches peuvent se cloisonner, elles prennent alors une
plus grande longueur, et sont ainsi formées de plusieurs cellules
placées bout à bout (pl, IX, lig. 9, g, g).
BOTRYTIS BASSIANA, 563
Spores.'— Elles sont sphériques ou subovoïdes, à contenu
homogène dépourvu de granulations. Leur diamètre est
de 0""”,002, rarement 0'“">,003. On les trouve, soit libres
(pl. VI, fig. 5, h), soit adhérenles aux filamenls qui rejiré-
senteut le réceptacle ( t ) , soit isolées au sommet de leurs
branches (pl. III, fig. 5, h), soit groupées au nombre de deux
ou trois, puis quatre, cinq ou six au sommet de ces branches
(pl. VI, fig. 5, l, l, et pl. VII, fig, 9, l), soit gioupées encore
en nombre plus considérable , de manière à foi’iner de peliis
amas sphériques très élégants (pl. III, fig. 6j.
III. Etude du milieu dans lequel croît le Botrytis. — Le
milieu naturel dans lequel se Irouve le Botrytis Bassiana,
Bals., Mont., esl le coi'ps du Bombyx mori, L., et de sa chenille
ou Ver à soie. Il peut siéger dans toutes les régions de
l’organisme de cet animal. Il se développe nalurellement dans
ses tissus lorsque fanimal m e u r t, mais commence à germer
avant la mort. 11 peut se développer pendant que la vie
est encore énergique, si fanimal sur lequel tombent des spores
qui pénètrent dans l ’intcrieur de son corps, et des conduits
sanguins en p a rticu lie r, est placé dans certaines conditions
d’humidité et de non-renouvellement d’air. Il entraîne alors
diverses lésions et symptômes caractérisant une aftéction morbide
de ces an im au x , à laquelle on a donne lo nom de Muscardine,
et qui finit par amener la mort de l’animal. Des quantités
considérables d’animaux servent alors de sol dans lequel
germeiiL les spores, cl meurent avant le terme naturel de leur
existence.
On oeiit, par ce qu’on appelle inoculation, et mieux par
Iransplaiitation et semis des spores , sur différentes espèces
d’Insectos , voir le végélal so développer dans les tissus de ces
animaux, surtout si on ies place dans certaines conditions indiquées
|)ius loin.
Les conditions de développement du végétal chez les Vers
à soie ont été étudiées avec le plus grand soin parM. Guérini
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