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514 VÉGÉTAliX PAUASiTES. — CHAMPIGNONS.
en espace à tics inforvalles égaux (pl. II, iig. 2). Les tiges porten
t plusieurs branches composées soit chacune par une celbile
qui s’articule à rex trém ité de la dernière cellule de la tige, et
sc bifurque de la même manière; soit par nue cellule qni,
simple à son point d’articulalion, se divise en deux ou trois
prolongements. Ces branches ont de 0'“'»,005 à 0'““',010 de
diamètre. Spores nombreuses, rondes ou ovales, ayant 0 “'''',010
à 0“ “ ,014 de diamètre (lig. 2, b, b, c). Ces spores sont superposées
les unes aux autres à l’extrémité ties branches (fig. 2,
a, a).
Les spores sont quelquefois isolées ou disposées bout à bout;
Bennett a vu celles-ci s’allonger pour former les tubes.
Ce végétal a été trouvé par Bennett dans les crachais, les
cavernes, et sur leur malière tubercnleuse, chez un individu
atteint de pneumo-thorax (1).
Remarques.— M. Rayer cite sans les décrire des formations
bvssoïdes développées sur la plèvre d’un tuberculeux et les
intestins d’un homme atte in t de pneumo-tborax (2).
Remak i'1845) dit que dans la plupart des crachats expectorés
par les pblbisiques, on trouve des fibres de mycélium
ramifiées en fourche, qui paraissent s’ôlre formées dans les
bronches, comme Bennett le pense pour le cas cité p lu sh au t.
Il ne décrit pas ces fibres, non plus que les suivantes. Dans ies
maladies du conduit aérien où l’épithéiium du pharynx se
renouvelle souvent, on trouve en général des parties de Cryptogames
dans les crachats.
E s p è c e 4 9 . — CHAMPIGNON DANS L ’ÉCOULEMENT NASAL DE LA MORVE.
Description. ■— Il est constitué par des filaments (tballus),
et par des spores brunâtres réunies en cliapelct. Les spores
sonl deux fois aussi grosses que les globules de pus et préscn-
(1) B f.n n e t t , loc. cit. (T ra n sa c t, o f the r o y a l S o c ie ty o f E d in h w g h , 1842,
vol. XV, 2 ' par t ie, p. 277-294) .
(2) R a v k b , jo u rn a l V In s lih it, 1 8 4 2 , n" 4 92.
ASiT.niai.i.U:!. 515
tent un cpisporiuin coi'iact', ti'iuiKjtarenl. Celui-ei, romjiu par
la pression, laisse écluippe.r des inoléciiles brunâtres qni se
meuvent très vivement. Le plus souvent elles étaient réunies
eu chapelet, sous rajiparence de masses brunâtres qui donnent
â la sécrétion sa couleur foncée. Lorsqu’elles germent, une
saillie paraît à leur surface et elle se prolonge en un filament
composé de cellules allongées. A mesure que oe filament g randit,
il devient ptilc, ainsi que la spore d’où il part.
Les filaments décrits plus haut se divisent dichotomiquement
et forment le Ihnllus transparent, quelquefois légèrement
verdâtre.
Ce végétal a été trouvé par Langenbeck (1841) (1) dans
l’écoulement du nez d’un cheval morveux, composé de liquide
visqueux, d’épitbélium et de pus.
Henle, Vogel, Valentin n ’ont pas retrouvé ce végétal, cequi
leur fait croire avec raison qu’il n ’est pas constant.
T r ib u d e s A S P E R G I L L É S , L é v e illé . ASPERGILLEI .
Réceptacle floconneux, simple ou rameux. Spores fixées sur
une vésicule arrondie ou ovale terminale.
« Receptaculum lloccosum, simplex vel ramosum. Sporidia
vesiculæ spboericæ vel ovato-lerminali inhærentia. »
Genre A S P E R G IL L V S , Miclicli (2), Lin k (Species I , p. 65).
« Flocci tnbidosi, s e p ta ti, bifonnes; fertiles erecti, apice
clavato incrassati. Sporidia simplicia, globosa, seriatim conglutinata,
in eapilnbnn rotmidaliun circa apices clavalos arcle
congesta. »
( 1) I.ANOENui'Xic, AVna N o tize n aiis dcm Gebiete der N a t. u n d ll e il k ., \o n
L. I'l’OTicp niiil U. Fi’oriop, JVoinKir. 18 H . i r 4 2 2 , p. 5 8 - 6 0 ; ct dans Rep e r -
to r iu in fiir A n a t. n n d P h y s ., vou Valent in, 1842, p. 59.
(2) Micheli, No va p la n ta n u n g e n e ra . Floi’cuciæ, 1779, iu -4 , p. 212
pergUlus, a fomia a.sporsorii quo in sacris uli imi r ) .
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