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VÉGÉTAUX P A R A S IT E S .— ALGUES .
iiioiiiliioniiiLus, achroinalicis, exIremiLaUbus obtusis, basi in
stroinale amorpho grannloso adhærentibus. Loiw 0 ‘?0
0“ '",100, !at. O'“ “,0005.
» Har. In supeificio l in g u æ , inte rvallis d e n l i i im, cavo
d e n tinm c o r rn p to rum , e t in succis stomaclii e t intestini. »
b ilaments assez roides, droits on courbés, rpielqiiefois coudés
brusquement, cà angle généralement obtus, à bords nets, non
moniliformes, extrémités non effilées, larges de 0“ “ 0005 et
longs de 0'“'“,020 à O -.lO O , incolores, élastiques’, réunis
généralement, par la base, à une gangue amorphe granuleuse,
et formant des faisceaux plus ou moins serrés, à moins qu’iis
n aient été détachés (pl. I, fig. 1 et 2).
Hab., su r fa c e de la la n g u e , m a t iè r e s a c c umu lé e s dans les
in te r s t ic e s des d e n t s , ou la cavité des d e n ts car iée s , d ’o ù i l s
p a s s e n t dans les liquides de l ’e s toma c , ou de l ’in te s t in dans les
cas de d ia r rh é e .
II. Description anatomique. — Lorsqu’on soumet les substances
sur lesquelles croît le végétal a rexamen microscopique,
on aperçoit au milieu des cellules épithéliales, vibrions, etc.!
de petites masses demi - transparentes, finement granuleuses,
de forme variable, ayant quelquefois 0“ “ ,020 à 0*“">,040 de
lo n g u e u r, accompagnées ou non de cellules épithéliales. Ces
masses, finement granuleuses, sont légèrement jaunâtres, hérissées
de petits filaments en forme de baguettes droites, qui
ont une extrémité libre et une autre implantée dans la inasse
granuleuse. On trouve en môme temps heaucoup de filaments
isolés, nageant ç à e t là.
Ces filaments sont droits ou légèrement courbes (pl. I, fi<v. i j
de volume égal dans tonte leur longueur, et ne paraissent’pas
très flexibles. Quelquefois, mais l'cTi'ement, on en trouve de
coudés à angle droit (fig. 2, c). Leurs bords sont nettement
limités. Leurs extrémités sont à peine ou nullement effilées.
On ne remarque pas trace d’articulation dans toute leur lon-
LEl'TOTURIX BUCUAEIS. 347
gueur ; iem- intérieur est tout à fait transparent. En les examinant
avec un grossissement de 800 diamètres ( fig. 1, d ), on
peut quelquefois observer dans leur intérieur de très petits
granules ronds, placés de distance en distance. Quelquefois,
au lieu de voir ces filaments implantés en divers sens sur une
masse finement granuleuse (fig. 1, c), on les voit adhérents par
leur extrémité sur quelque corps allongé ou globuleux, rep ré sentant
une sorte de tronc dont ils semblent des branches multiples,
etformantainsi une sorte de houppe. Mais le plus souvent
ils sont disposés de la manière que nous avons indiijuée plus
haut, et ordinairement jilusieurs s’entrecroisent en divers sens.
On ne voi t ni spores, ni sporanges. Ces iilamen ts on t une Ion gueur
qui varie entre 0“ “ ,020 et 0“ “ ,045; la plupart out O'"“ ,030,
mais on en trouve qui ont jusqu’à 0“ ” ,050. Leur largeur est
de 0“ “ ,0005 dans toute leur longueur. Ils ne sont doués d’aucun
mouvement spontané. Ce fait les rend faciles à distinguer
des Vibrions, qui du reste sont bien plus petits. Ils ne sont
jamais ramifiés. On trouve toujours ces baguettes ou filaments
(fig. 1, h) dans le mucus buccal, mélangés à des cellules épithéliales,
aux globules du mucus buccal, à une grande quantité
de très petits Vibrions [Bacterium termo, Duj.; Vibrio lineóla,
Midi.; Vibrio baccillus, Milll., e tc.), et à des granules moléculaires;
on les retrouve chez tous les individus, bien portants
ou malades.
La substance blanche , pulpeuse , qui s’amasse entre les
dents, contient des Vibrions, des cellules épidermiques,
des globules purulents (globules muqueux) ct des granules
moléculaires ; mais les cellules épithéliales, les globules
de pus , les granulations moléculaires et les Leptothrix s’y
trouvent en bien plus grande quantité. Ces végétaux y atteignent
une longueur considérahle lorsqu’on laisse la matière
Manche s’accumuler pendant plusieurs jours sans l’enlever. Ces
filaments atteignent et dépassent quelquefois 0,10 à 0,20
de millimètre en conservant le même diamètre ; ils traversent