
viilg'L-quali'c à (rente heures (pl. VII, fig. 1, a, a, c), d’après
les expériences de M. Giicrin, on Irouve encore la spore ibi'-
mant l’iiiie îles extréniilés du tiilic de mycélium qui est né d’elle
par simple allongement d’unepartic de sa circonférence (pl. IX,
fig. 1, a, a, «¡.Cependant il en est qui, analogues eu cela à ceux
des figures 2, 6 et 7, sonl simplement allongés et ovoïdes (fig. 1,
b, b). Il reste donc à voir comment a lieu la première germination
des spores dans l’animal infecté ; pour cela ilfaudraltsuivre la
germination sur des Vers inoculés, afin de se rendre compte de la
cause de cetle absence de spore à l’extrémité des plus petits tubes
rudimentaires de mycélium dansle sang du Ver malade(pl. VII,
fig. 2, 5, 6), tandis qn’on la trouve dans les tubes déjcà assez
grands provenus de spores germant sur une plaque de verre
dans une atmosphère humide (pl. VII, fig. 1, c, c), et manquant
seulement sur quelques uns (b, b).
Description générale du développement du Champignon propagateur
de la Muscardine (l).-—■ « Du troisième au dixième jour
de la contagion naturelle ou de l’inoculation des sporidies du
Cbampignon dans le corps du Ver à soie, apparaît à l’extérieur,
dans les intervalles des segments d’abord ou à l’orifice des
trachées, un duvet très co u rt, d’un blanc de neige (pl. VI,
fig. 3), lequel, observé au microscope, paraît composé de filamenls
simples, offrant rarement un petit rameau à leur extrémité,
qui forme une sorte de bifurcation. Ces filaments, mesurés
alors avec un micromètre, ont 3/,100'“ de millimètre de
longueur et 2 millièmes de millimètre de diamètre. A celte
époque, on ne voit encore aucun filament ramper à la surface
du corps du Ver. Les sporidies ne paraissent pas non pins dans
l’intérieur des tubes, dont les cloisons sont à peine visibles.
(1 ) c. M o n ta g n e , Observdlions ol e xp é rien c e s s u r u n Cb am p ig n o n en tomo -
ch thone, ou Histoire b otanique de la M u sca rd in e , mémoi re lu dcvaii l TAcadémie
des sciences de l’In s t i tu t , dan s «a séance du 18 ao û t 183C, ct auque l clic a
d o n n é son approbat ion, su r les conclu sions d ’un e commis s ion d ont M. D u t ro che
t éta i t ra p p o r t e u r (A n n . de la S o c ié té séricicole, 1 8 4 7 , t. XI ; e t Comptes
ren d u s des séances de l’Aca d émie des sciences de P a r is , 18.30, t. I l l , p, 160).
» Le second jour, les filaments, plus nombreux, ont acquis
une grande dimension. Leur longueur est de un demi-millimètre
et leur diamètre à peu près de 1 /4 0 0 'de millimètre. Ils sont
manifestement garnis ç à e t là de rameaux courts (pl. VI, fig. 4;
alternes ou opposés, divariqués ou ascendants. On commenced
apercevoir, dans l’intérieur des tubes que forment ces filaments,
des globules sphériques disposés en séries séparées par des intervalles
transparents : ce sont les rudiments des sporidies ou
séminules. Celles-ci ont, à peu de chose près, le même diamètre
que les tubes qu’elles remplissent complètement; on n ’en
observe aucune en dehors des filaments, qui, vus en masse et
à un beau jour, offrent une couleur d’un blanc brillant et
comme nacré (pl. VI, fig. 7).
» Du troisième au quatrième jour, les sporidies se montrent
au dehors des filaments ; elles occupent soit l’extrémité des
rameaux, où on les voit isolées ou réunies au nombre de deux à
cinq, soit sur les côtés du filament principal (pl. VI, fig. 5), où
elles sont disposées tantôt en séries longitudinales formantlecha-
pelet, tantôt en amas plus ou moins amorphes. L’intérieur des
tubes en contient encore un grand nombre. Les sporidies libres,
commençant à germer pour leur compte, constituent autour
du Ver un nouveau tissu radicellaire, un système végétatif, en
un mot un mycélium nouveau d’où s’élèveront plus ta rd d’autres
filaments fertiles qui, par des évolutions successives, finiront
par recouvrir l’animal en entier de reftlorescencemuscar-
dinique. Cette végétation est visible aussi dans les trachées ;
j ’ai déjà prévenu que je ne l'avais pas suivie, plus loin. En général,
les filameuts ne se font jour que par l'ouverture extérieure
de ces trachées et par les parties membraneuses ; ils ue
deviennent normalement fertiles qu'au conlact de l'a ir.
» Ici s’est arrêtée pour moi révolution d\i Botrytis su rle s
Vers à. soie; j ’en ai cru trouver la cause dans les conditions
atmosphériques dans lesquelles j ’avais tenu ces Vers.
» L’état différent dans lequel j’avais observé la fructification
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