
PreinieVet'omï«.-—Cylindres jaunes (Lig. 2, « et 4). Ils sont
formés de cellules ovoïdes, agglomérées ensemble, dont ia
couleur est celle de l’ambre (lig. 4, 4). Longueur, 0“'”,027; largeur,
0""”,018. Il y en a quelques unes qui sont sphériques;
elles ont 0'’"",017. Les cellules ovoïdes sont un peu aplaties;
leurs bords sont nets; deux lignes concentriques indiquent
l’épaisseur de la paroi, qui est de 0“ “ ,001. La pression peut
la rompre, et alors le contenu s’échappe. Le contenu est un
liquide transparent, jaune clair, homogène, dans lequel nagent
des granules Irès réguliers, au nondjre de cinq à huit au plus,
ayant O'""’,00:1. Le liquide contenu etlcs granules réfractent fortement
la lumière. Ces cellules sont inaltérables par l’acidt!
acétique et l’ammoniaque (lig. 6).
Deuxième var iété.— Tubes blancs accolés aux précédents.
Ceux qui sont d’un blanc opaque (lig. 2, c, d) sont constitués
de cellules incolores de même forme et de même structure qne
les précédentes (fig. 4, c, f/);leu r volume est le même ou un
peu plus petit ; les tubes, d’un blanc opalin (fig. 2, k, h), sont
composés de granulations moléculaires sans trace de cellules.
Ces granulations et les cellules incolores sont enfermées dans
des tubes transparents dont les parois sont formées d’une
substance amorphe ou finement granuleuse.
Troisième fa rié iè .—Les corps bruns (fig. 3) du volume d ’une
lentille, qui sont répandus çà et là entre les lobes de l’organe,
et surtout à sa surface sous la muqueuse, sont constitués d’nn
amas de cellules d’un jaune brunâtre, un peu plus petites et à
peu près de même forme que celles des cylindres jaunes décrits
plus h au t; mais elles présentent une particularité qui ne sè
retrouve sur aucune espèce de cellules des animaux (11g. 8'i.
Leur petite extrémité est munie d’un opercule rond,
large de0"’"',06 ou environ. Cet opercule se détache facilement
par une légère pression sur les phujucs do verre
du microsco])e : alors le contenu de ces cellules s’éehajipe.
Tontes les cellules ont un semblable opercule. L’aeide a c é tique,
1 acide nitrique et rainmoniaquc ne ies altèrent pas.
Ces corps bruns sont entourés de tissu cellulaire; ils se
trouvent aussi sous la muqueuse, à la place que devrait occuper
1 organe lorsqu’il manque complètement. Ils sont habituellement
mêlés aux corps suivants, qui se trouvent aussi à la face
interne ouadhércntede l’organe. Ce sonl des petits corpuscules
b lanchâ tre s, du volume d’un petit pois au p lu s , formés de
granulations rondes, larges de 1/5“ de millimètre. Au microscope,
on trouve ces dernières composées d’une masse
de tissu cellulaire, dont les libres sont fortement unies entre
elles et enroulées circulairement autour d’un petit corps transparent,
qui paraît calcaire; il contient lui-même dans son
centre de une à huit ou douze cellules munies d ’un opercule,
semhlahles à celles que nous venons de décrire. Ces différents
corps n ’ont aucune continuité avec les tubes enroulés
qui forment la masse de l’organe.
Tableau des cas observés qui ont servi ci la description des
Psorospermies du Sciæna umbra, Cuy.
5 oclobre 18 4 5 . Mâle, avec une masse enroulée de chaque côté, ésale u n i -
lobée. ’
ao û t 18.46. Feme l le , avec u n e masse enroulé e de cha que côté, l ’uu e
grosse, l’a u t r e pet ite, trilobée.
— Mâle; pas de masse e n ro u l é e ; colonies de la troisième
var iété seu lemen t .
— Mâle , id.
— Mâle; masse enroulée, al longée, aplat ie d ’u n côté, bilobée
de l’a u t r e côté.
Mâle ; 3 niasses d u côté droit , l ’u n e gro sse comme u n
oe u f ct deux aut re s plu s petites s u r les côtés , grosses
comme u n e noi s e t te ; à gauche, il ii’cxiste q u ’un e très
pet ite masse min c e , a p la t ie , en ro u lé e , formée d ’un
cordon do 30 cent imèt res envi ron, et des grains blancs
e t b ru n s .
Femel le ; pas do masse ni de g ranules .
Feme l le ; masse a r rondie, d u volume d ’u n oe u f de pigeon
d u côté gauche, et â droi te des grains b ru n s de la ü-oi-
sièmo var iété scii lcmeiu ,
10 s ep temb r e 1846. Màle; masse enroulée, aplatie, allongée à dro i te - et à
gauche, u n cordon long de 4 à 5 cent imèt res à ’ neine
enroulé (pl. XV, lig. 1).
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