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402 v É c É T A f s P a r a s i t e s . •— a l g u e s .
est due probablement à robligation où est le végétal de s’enrouler
à la face interne de l’intestin.
i n . Le wn/ÙM dans lequel vit cet animal est représenté d'une
part par répilhélium de son intestin grêle, et de l’autre par
les malières qui le parcourent.
C’est sur répitliélium qu’est directement fixée l’extrémité
inférieure de la cellule qui constitue le végétal (lig. 5, a, a;
fig. 6, C, D). Cet épilhéiinm est coriace, s’enlève en plaques
membraneuses souvent déchirées irrégulièrement, et formées
de petites lamelles quadrilatères à hoi'ds onduleux, à angles arrondis
[fig. 5, q; fig. 6, r), intimement soudées par leurs bords.
Par suite de ce fait les fragments d’opilhélium ont l ’air de
lames simplement sillonnées à la surface. Les plaques qui les
composent sont granuleuses; elies ont probablement eu, dans
l’origine, un noyau et tous ies caractères des cellules d’épithélium,
mais elles ne les ont plus chez l’animal adulte. Leur longueur
est de 0'""',0i2 à 0'"'",0i8, leur largeur de 0"”",006 à
0“'",008.
Les matières contenues dans le reste de l’intestiu représentent
un liquide bleuâtre formé d’un liquide qui tient en
suspension des détritus végétaux et des amas de matières amorphes
granuleuses sur lesquelles on trouve souvent des Leptothrix
insectorum, Ch. Pi.
IV. Je n’ai pu suivre son développement, ct n’ai rien à ajouter
sur le mode de génération des spores à ce que j ’ai dit plus
haut (p. 400-401).
V. Ce végétal semble n’avoir aucune action nuisible sur l ’animal
qui le porte. C’est un véritable Entophyte de môme qu’il y a
des Entozoaires; c a rd iaq u e individu de l’espèce lulus terrestris,
L.,])OT[e quelques Enterobryus. Sur pius de trente de ces
Myriapodes que j'ai examinés, aucun ne manquait de ce végétal
parasite.
De môme qu’on voit dans quelques groupes d’animaux chaque
espèce avoir une espèce d’ilelminthe qui lui est spéciale (surtout
eccrina longa, EU.CUIXA JlO.MLn'ÜR.MlS. 403
pourles Amrscesloïdes), de même aussi chaque espèce de I u l e ct
quelques autres aiiiculés semblent avoir leur Entophyte spécial.
VI. — Le.s p r em i è r e s espèce,.? dii g e n r e E n t e r o b r y u s o n t élé d é c o u v e r t e s
p a r Leidy (/oc. c i t . \ .Lai t ro u v é l 'e sp è c e q u e j e viens d e d é c r i r e e n .sept
emb r e 1 8 5 1 , cl j ’en ai d o n n é ia de s c r ipt ion à la Société d e biologie (p rocè.s -
vcrbal de la sé anc e d u 20 s e p temb r e d e ia m êm e an n é e ) .
G e n r e E C C lUN A , Leidy (1).
Éiymoloyic. — Exxpivw, r e j e t e r p a r v o ie d e s é c r é tio n .
Mêmes caractères que les E n t e r o b r y u s , avec ia différence
que les CAlréinitéslibres des filaments présentent de nombreuses
divisions.
ESPÎXE 3 4 . - E C C R lN . d LONGA, L e id y .
Filaments longs, hyalins ou b ru n â tre s , décrivant d'abord
soit une simple courbe, soit un tour de spire, puis droits jus-
qu’â rextrémité libre; pédicule très court; cellule formant la
tige ordinairement remplie de globules avec quelques granules.
A son extrémité libre, ce s o n t , au contraire, les granules qui
dominent dans les cellules terminales, au nombre de trente,
elliptiques, â contenu gr,anulcux avec quelques globules; elles
finissent par se séparer do la cellule tige. La longueur du végétal
varie de 3 â 7 ligues anglaises (6"'“ ,36 â 14""'’,91), sa largeur
de l /20000' â l /ô i? " de pouce anglais (0“ “ ,012 â 0“ '“,048) ;
la cellule terminale a de 1/517' â 1/357) de pouce anglais
(0'“«',048 â 0“ “ ,070) de long.
IIab. Très abondant sur ia muqueuse de l’intestin du F o l y -
d e s m u s r i r g i n i e n s i s (Myriapode).
Eîi'ÈCF. Z i . — EC C R IN A MONIL IFORMES , Leidy.
Filameuts jaunâtres , formant une double ou triple spire;
pédicule court; celhde tige remplie de globules et de granules
â son extrémité libre. Lo contenu granuleux se partage eu
masses distinctes plus courtes que larges, contenant chacune
( ! ) Lfidy, loc. c it., ( 8 i 9 , p. 213.
lu -