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tag re , et encore c’est coiiinie mélliocle liiérapeutique que
l’épilation était employée dans les teignes laveuses , et non
comme moyen d’arriver à l ’applicalion régulière, mélliodique,
efficace des agents parasiticides. (Bazin.)
Parmi les nombreux corps doués de ces propriétés que nous
pouvions mettre en usage , nous avons cboisi de préférence !e
sublimé et l’acétate de cuivre, à la dose de 3 à 5 grammes pour
500 grammes de vébicule. Ces agents pouvaient être employés
à l’état liquide, en dissolution dans beau, ou sous forme d’onguents
ou de pommades, incorporés à des corps gras. Le
liquide nous paraît préférable , il s’insinue mieux que la pommade
dans les cavités béantes folliculaires, après l’avulsion des
poils. Nous recommandons d’interrompre l’épilalion dès qu’une
surface d'un centimètre est dégarnie, de laver la peau avec un
peu d’eau de savon tiède qui dissout les corps g r a s , puis de
faire immédiatement la lotion parasiticide, ou mieux l’imbibi-
tion avec un linge, une éponge fine ou une petite brosse douce.
(Bazin.)
Le traitement de la mentagre est de la plus grande simplicité
; il peut être confié à tout le monde, au malade lui-même ;
aussi, je pense, dit M. Bazin, qu’à l ’avenir on ne verra plus
guère de mentagres dans nos hôpitaux. Cela tient à ce que la
mentagre est ordinairement limitée à la face, et que les poils
affectés sont isolés, indépendmits, que le Champignon s’enlève
assez souvent en totalité avec le bulbe du poil ; aussi le traitement
devient-il un peu plus compliqué quand la mentagre a
gagné le cuir chevelu. Dans les teignes laveuse et tondante,
c’est tout le contraire : ia maladie attaque de préférence le cuir
chevelu, et là, pour les raisons que nous avons données, elle
est très tenace. Quand, par exception, elles se montrent sur
le corps, le traitement est des plus simples, plus simple peut-
être encore que celui de la mentagre.
Pour la teigne surtout il faut apporter beaucoup de soins el
de patience pendant toute la durée du traitement.
PARTIE PHYSIOLOGIQUE.
IV .— PARTIE PIÎYSIOLOGÎQÜE.
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Les seuls phénomènes que présentent les végétaux parasites
sont ceux de nutrition, développement ct l’eproduction. Ces
différents actes ne présentent ici rien qui ne soit commun à
toutes les plantes analogues. Il est inutile, par conséquent,
d’en parler longuement.
1. Nutrition. — Elle présente ce fait propre à la plup
a rt des êlres très simples, c’est que pendant toute la durée de
fexistence de ceux-ci, le mouvement d’assimilation est seul très
prononcé. Quant à la décomposition désassimilatrice, elle est
nulle ou presque nulle. Le plus souvent il est impossible, sur
ces ê tr e s , de constater la présence d’aucun produit rejeté ,
d aucun principe immédiat, formé dans forganisme et expulsé,
comme on le voit sur les êtres d’organisation complexe. Toutefois
il en est quelques uns à la surface, ou parmi les spores
desquels on observe des gouttes huileuses produites et rejetées
par la plante (pl. X, fig. l , q).
2. Développement.'— Il est très rapide dans toutes les espèces.
En peu de temps les filaments de mycélium, portant ou
non des réceptacles, se multiplient et s’agrandissent dans des
proportions considérables, de manière à recouvrir rapidement
d’assez grandes surfaces. Ce fait est en rapport avec celui dont
il vient d’être question, savoir la prédominance très marquée
de f acte d’assimilation. Ce développement présente, du reste,
des particularités variant avec chaque espèce, et dont il sera
question dans leur étude spéciale.
3. Reproduction. — Ellea lieu avec une intensité et une rapidité
en rapport avec celles de la nutrition et du développement.
Les spores naissent en très grande abondance et très
vite, d’où une multiplication rapide aussi des individus.
Le mode d’après lequel elle a lieu ne présente, du reste,
rien qui n ’ait été décrit ¡irécédemment, page 220, § 336.
Parmi les pbénomènes consécutifs à la naissance des spores.