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(les cicatrices de plusieurs plantes (Orchidées, Hippuris, Graminées,
e tc .). Les cellules sont pleines d’un contenu !i(|uidc (jui
ne contient pas d’amidon. Elles se colorent en hleu par l’iode
e t l’acide suU\iricp.ie.
2° VépibJéma est de l’épiderme formé de cellules à parois
assez épaisses , ordinairement aplaties, rarement papiileiises,
mais souventprolongees (lemanière à former la racine despoils.
Elles ne se colorent pas toujours en bleu pur par l’iode et l’acide
sulfurique ; elles semblent, par conséquent, être incrustées de
xylogène et de subérine. Elles recouvrent principalement toutes
les parties pourvues de poils radiculaires. Sur les vieilles racines
des plantes élevées il est remplacé par la formation de couches
subéreuses. L’épibléma est toujours tapissé d’une vraie
cuticule (Schacbt).
3» L ’epiderme est formé de cellules qui olfrent un plus haut
degré de développement; celles de l’épibléma tiennent le
milieu entre celles-ci et les premières. Ce sont des cellules aplaties,
tabulaires, de forme régulière ou non, très variable suivant
les espèces de plantes. La paroi de ces cellules qui est au contact
de l ’air s’épaissit beaucoup plus que l’autre, et les couches
d’épaississement les plus extérieures sont souvent incrustées de
subérine. Elles se dissolvent alors dans l’acide sulfurique concentré,
avec la vraie cuticule, qui ne manque jamais. Les cellules
tapissent la surface des jeunes troncs et des jeunes
rameaux, des feuilles ; elles tombent de la tige des plantes
vivaces, et se trouvent remplacées par celles du suber. Les J / a r -
chantia ct ia capsule des Mousses en sont tapissées; c’est dans
les parties tapissées de cet épiderme que s’observent les stomates
, et c’est de ses cellules que partent celles des poils et
des organes analogues. Ce sont les cellules de l’épiderme
qui, dans ÏFquiselum hiemale, contiennent de la silice dans
leur p a ro i; elles sont ponctuées. Les collides do Ylsoetes
h y s l n x e l d c VIsoetes Durieui, ainsi que des Calamus, renferment
aussi (le la silice.
Les po ils, les soies , les aiguillons des rosiers , les écailles
ou lépides, etc., sont des organes formés par un ou plusieurs
des cléments anatomiques qui se rattachent aux cellules de
1 épiderme en général. Toutes sont des cellules en connexion
avec celles de 1 épiderme, et qui n ’en diffèrent que par la forme,
qui est très variée, ainsi que par les dimensions et l’arrangement.
Plusieurs sont uu prolongement direct d’une celJule
cpidermiijue. Elles en présentent toutes les réactions, au contact
des agents chimiques; elles sont couvertes par la cuticule.
Les cellules sont quelquefois ponctuées ou cà fil spiral : telles
sont celles des poils des racines aériennes des Orchidées tro picales,
Dedxième type. — Cellules filamenteuses .
Nombre et situation. Ces cellules forment à elles
seules les filaments de mycelium de tous les Cryptogames
(pl. HI, fig. 8 ; pl. 1 \, fig. 9, et pl. V, fig. 2 a, b). Chez les
Fougères, on ne les trouve que durant la période embryonnaire
du développement. Réunies les unes au bout des autres
en une seule série, elles forment souvent aussi à elles seules
les filaments [fda, flocci, trichoma, phycoma, phylloma, etc.)
qui portent direcfement ou indirectement les organes reproducteurs
des Algues et des Champignons les plus simples. On les
trouve enfin dans le stipe des Algues et des Champignons plus
élevés (pl. XI, fig. 2 et 3 0, o).
1 0 0 .— Forme. Elles sont géiiércTlement cylindriques ou un
peu aplaties, rarement un peu polyédriques par pression réciproque
; droites, courbes, irrégulièrement flexueuses. Beaucoup
sont ramifiées une ou plusieurs fois, et elles peuvent ainsi
prendre des formes bizarres (pl. XI, fig. 8, et pl. IV, fig. 9).
Dimension. Elles se distinguent de la plupart des autres
cellules par une longueur considérable par rapport au diamètre
transverse. Les plus courtes ont 0™,050 à 0“ ,080 sur
0"‘,002 à 0"’,005. Les filaments de certaines Algues (XaproZe-
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