
« loiitelois après lo Lraitemcnt par l’aoido dilorhydrique el
1 incinération, il reste une cendre trcansparente dans laquelle
on ne retrouve plus la forme de la Sarcine. »
VirchoYv a observé la Sarcine dans un abcès gangréneu.'x du
poumon, Bemiett et liasse dans les teces. Heller l’a trouvée aussi
dans les matières fécales diarrliéiques d'un individu atteint de
carcinome du rectum. Il en a trouvé aussi dans les sédiments
de l’urine d’une jeune fille de huit ans (1).
D’après J. Goodsir la Sarcine se développe par division.
Frerichs a étudié son développement sur un Chien à f aide d’une
fistule stomacale. Il a vu des cellules d’ahord rondes , isolées,
plus rarement groupées deux à deux, manquant de noyau, et
ayant de 0“nq005 à 0™,007. Transparentes dans le principe,
ces cellules présentent peu à peu un sillon médian, qui
est bientôt croisé à angle droit par un autre. Ces lignes s’étendent
du centre à la circonférence, jusqu’à ce que la cellule
paraisse partagée en quatre parties. Chacune de celles-ci
a un diamètre de 0“ "’,002 à 0"'“ ,0 0 3 , et chacune d’elles se
diviserait à son tour en quatre nouvelles parties de la même
manière que ci-dessus. L’individu primitif s’accroît ainsi en
plaques rectangulaires coupées par des lignes disposées à
angles droits.
V. Ce végétal semble être sans action nuisible sur fanimal
qui le porte.
VI. H is to r iq u e . — Ce végétal a été découvert par John Good,sir {loc. c it.,
1842). Il 1 a décrit avec soin et amoniré que lesntasses carrées ou oitiongues
formées par ce végétal sont privées de lotit inotivemenî. Elles sont composées
de 16 cellules cubiques qui se tmicbent immédiatemenl, et cbacnne
d'elles est compo.sée de 4 cellules plus petites [ fru s tu le s). Ainsi les masses
de 16 cellules carrées, à 4 divisions cliaqiie, renferment 64 cellules ullimes,
et celles composées de 64 cellules renferment 256 fr u s tu le s . A nn fidble
ri et IlELLER, Neue Be ilroeg a
ueber d as VorJcommen der S a r c in a a ts H a rn sed im e n te . (A rch iv f ü r p h y s io l, a n d
pa th o lo g isch e Chenue u n d M ik ro s ko p ie , Heft . I, Wi e n , 1 8 5 2 , p. 30.)
grossissement, les côtés paraissent droits et les angles aigus; mais à un plus
fort, ies angles paraissent arrondis, le.s côtés sinueux.
Les cellules sont colorées en britn, sans granulations au centre; les interstices
sont transparents.
L’anlctir s’étant assuré qu’il diffère des végétaux de la fermenlation, des
substances rejetées de l’estomac par les vomis.senients, telles qne fécule,
muscles, etc., des Infusoires, des genres G o n ium et V o lvo x , etc., qu’en un
mot tout l’éloigne de la struclure des animaux connus, il en a fait nn genre
particulier. Busk (1) a retrouvé trois fols ce végélal, il le con.sidère comme
un animal du genre G o n ium , dont il a en effet un peu l’aspect extérieur.
Mais Joiin et Oeuri Goodsir (1844) repoussent cette interprétation, à cause
de la structure de ce corps, et ajoutent qne sa soudaine apparition et sa soudaine
disparition ne sont pas plus extraordinaires que le rapide développement
de certaines formations cellulaires, par exemple l’épititélium glandulaire
pendant les sécrétions. Goodsir rejette aussi l'opinion du professeur
Link, qui admet celle de Busk ; 11 pense que ce botaniste serait de son avis
s’il avait vu l’aspect tout végétal de ce corps, bien différent de celui des
Infusoires.
Depuis lors ce sujet a donné lien à beaucoup de recliercbes el de discussions
souvent puériles, faute do savoir que passé un certain degré de minutie
dans les reclicrclies sur un corps quelconque, relatives soit à l’action des réactifs,
soit ù la structure, nulle question ne peut être résolue si l’on sc borne à
l’e.xamen dn seul être que l'on a sous les yeux. C’est par ia comparaison de ce
végétal avec ceux qui lui ressemblent que la solution de ces questions peut être
obtenue. Il cn résulte que dans la pratique et encore plus en lliéorie, ce n’est
pas tant par l’étude exclusive et minutieuse d’un seul objet qu’on arrive à
la solution des questions qui s’y rapportent que par un examen comparatif
de tous ceux qui lui ressemblent extérieurement, examen fait d’une manière
moins détaillée, mais poussé au même degré de perfection dans le plus grand
nombre de cas possible. Les discussions suivantes, extraites presque textuel-
lemcnl dn travail de Y'ircbow sur la S a r c in e pourraient au be.soin servir de
preuve de ce qui précède, car de faibles connaissances des végétaux les pins
simples eussent montré l’inutilité de cette argumentation.
Après, dit Vircbovv, que Goodsir eut découvert dans les matières vomies
les corpuscules parliciilicrs qu'il plaça, sous le nom de S a r c in a v e n tr ic u li.
parmi les plantes, et que Bnsk et B. Bell les eurent vus également, la cora-
(1) Bnsk {Microscopical jo u r n a l, )S i 3 ) croi t à t o r i q u e la S a r c in a v e n lr i-
cuH est u n a n ima l du genre G o n ium , Eh r e n b e rg , d o n t c e p en d an t il n ’a pas la
s t ru c tu r e . Ce travail ne p eu t êt re consulté q u ’a u poiu t de vue his tor ique.