
fik, !
La première cellule naît par extension directe ou bifurcation
d’une des cellules de Tépiderme (fig. 2, h), ou même des cellules
allongées qui forment le centre du slipe (k). Les filaments
sont presque tous ramifiés dichotomiquement une ou deux fois
par bifurcation d’une des cellules. Ils se terminent par une
extrémité arrondie non renflée.
L’aspect extérieur de ces filaments les fait ressembler aux
tubes de beaucoup de mycéliums.
2° Structure intérieure du stipe.—La partie centrale du stipe
a une structure qui est très uniformément la môme dans toute
sa longueur. 11 est formé de longues et minces cellules (fig. 2
et 3, d, d, 0 , i) superposées bout cà bout. Elles ont de 0“ ” ,070
à O""",130 de long sur 0»‘“ ,00Zi de large. Elles sont flexibles,
incolores, très trcansparentes, à contenu tout à fait incolore,
dépourvu de granulations. Elles se déUacbent facilement dans
le sens de la longueur, et plus difficilement de celles qui adhèrent
à leurs extrémités (fig. 2 et 3, o, o).
Struclure du capitule.—-Le capitule est formé de deux ou
trois rangées de cellules courtes et minces, placées les unes
au-dessus des autres (fig. 3, c, c, g), et dont les deux plus
superficielles portent les spores. L’épiderme brun rougeâtre du
stipe se termine au niveau de la première rangée de ces cellules
(m) , en sorte que le capitule en est dépourvu, d’où sa
teinte grisâtre, comparativement à la teinte gris noir ou brun
du stipe. Cette portion grise forme une zone circulaire cupu-
liforme autour du capitule (fig. 1, b), tandis que la partie
sphérique qui est au-dessus (a) est couverte de spores et a une
couleur jaune grisâtre. Les deux premières rangées (fig. 3,
c, c) de cellules sont flexueuses, irrégulièrement disposées les
unes à côté des autres. Elles sont longues de 0“ ™,020 à 0">“ ,025
et larges d e .0“™,002, incolores, transpa rente s, à contenu
homogène, sans granulations.
Au-dessus de ces deux couches (c, c), souvent difficiles à distinguer
en raison de Tempiélement des cellules de l’une entre
les cellules de l’a u t r e , s’en trouve une troisième. Les cellnles
de celle-ci sont de mômes dimensions que les précédentes,
mais droites, régulièrement rangées les unes à côté des autres
comme les fils du velours, et se terminent toutes à la même
hauteur. Ces cellules sonisporophores (ÿ), c’est-à-dire que chacune
d’elles est surmontée par une spore (e).
Spores. — Elles forment une couche unique à la surface [e)
de la rangée des sporophores [g). Elles sont ovoïdes, pressées
les unes contre les autres, adhèrent assez fortement par
une extrémité à ces organes. Elles ont de 0” “ ,007 à 0” “ ,008.
Leur largeur est d’envirou à O^^jOOS. Elles sont incolores,
transparentes, sans granulations à l ’intérieur.
Il n ’est pas rare de trouver une ou deux gouttes d’buile jaunâtre
faisant saillie à la surface de la couche des cellules et
surmontant le capitule (fig. 1, q ).
III. Siège.— Sur le Pî/c?io/im5 6m/’o, Say, j ’ai compté quarante
huit Stilbum. La plupart étaient attachés au niveau de l’articulation
du thorax avec l’abdomen, sur le milieu de la liOm e
dorsale (p l. VIII, fig. 3) et sur les côtés (lig. 4 ). Beaucoup
plus encore étaient fixés au bord externe des élytres, à la
jonction des demi-anneaux du dos et de l’abdomen, ainsi
qu’autour de l’aaus. Quelques uns se voyaient à l’articulation
de la hanche avec l’abdomen (surtout en arrière, 4), de la
jambe avec la cuisse, et môme du tarse avec la jambe. Il y en
avait quelques uns sur la face dorsale de l’élytre g au c h e , en
arrière, et sur la cuisse et la jambe gauches postérieures.
Toutes les jointures et la ligne de jonction des deux élytres
sont remplies d’une matière muqueuse grisâtre desséchée. Elle
s’étend irrégulièrement sur les parties voisines e t même sur la
base du stipe.
Sur VHypsonolus clavulus, Germar, que je dois à l’obligeance
de M. Doüé, j ’en ai compté trente-deux, placés dans les
mêmes régions que sur le P . bufo, Say, si ce n ’est que les membres
n ’en portaient pas ; mais on en voyait quatre sur la face
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