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irréguliers à la surface de celles qui soul encore adhérentes
(i, m). Ce n ’est que lorsque les spores coniques en voie de développement
qui y adhèrent se trouvent recouvertes do sporules
arrondies, que celles-ci sc disposent en couches assez régulières
par juxtaposition iç), mais ensuite elles s’entassent pins
ou moins irrégulièrement (r, t).
V. Ce végétal ne semble avoir aucune inlluence particulière
sur l’animal (¡ai le porte. C’est, du reste, une espèce simplement
développée sur des produits morbides non vascvdaires,
et en cela re sta n t analogues à toutes les espèces de ce
genre qui croissent sur les substances organiques azotées
demi-jiourries ou sur les corps qui en renfei'inent. Il n ’y a
de différence qu’en ce que les matières animales sur lesquelles
croît la plante sont portées par un animal vivant; mais elles
sont exposées à l’air, et constituant un produit non vasculaire
dont la subslance se renouvelle lentement ou à peine, elles sont
placées dans un milieu dont la température est constamment
d environ 40 degrés centigrades, ces matières se trouvent dans
les meilleures conditions pour la germination des spores.
VI. J 'a i t r o u v é ce végé ta l s u r u n F a i s a n f emel le (P h a s ia n u s c o lc h i-
c u s , L . )m o i ' t d e d o n t je d is s éq u a i le sy s t ème d e s sacs a é r i e n s , le
■19 f é v r i e r 18Zi8. J ’e n ai lu la d e s c r ip t io n à la Société d e biologie, d a n s sa
s é an c e d u 20 ju i n d e la m êm e a n n é e , ma i s elle n ’a p a s été pub l ié e .
Es pèce ô3. — A S P E R G IL LU S nu S T R I X N Y C T E A , J . Mueller e t R e tz iu s .
Description. — Filaments distinctement articulés, rarement
ramifiés latéralement, dont les extrémités renflées étaient couvertes
de spores nombreuses, vertes.
Quant aux plaques elles-mêmes, elles ne montraient, lo plus
souvent, aucune structure particulière. Cependaut quelques
unes portaient de nombreux filaments très déliés, ramifiés,
non articulés, entrecroisés en tous sens, et représentant ie
véritable mycélium du Cbampignon. Avec ces filaments se
irouvaient, en o u tre , des corpuscules arrondis on irréguliers,
quelquefois réunis en files.
Siège. — Ce Champignon a été découvert par Mueller et
lletzius (1) dans les sacs aériens du S tr ix ngctea, L. Des corps
jau n es, arrondis et p la ts , présentant à leur surface des anneaux
concentriques et une dépression centrale, couvraient la
mucjueuse du poumon et la face interne des sacs aériens. Souvent
ces corps étaient réunis ensemble et formaient des plaques
de 0 “™,2 à 2 millimètres de diamètre. Quelques uns
d’entre eux étaient supportés par un court pédicule. Los plus
petits étaient lisses, et les plus gros couverts de moisissure.
Ce mémoire est accompagné de bonnes figures du végétal et
des plaques sur lesquelles il croît.
Les auteurs admettent avec raison que les plaques constituent
à elles seules la maladie , et sont cause de la mort par
leur étendue et leur épaisseur ; quant au Champignon, c’est un
produit accidentel, puisqu’on ne le retrouve pas sur toutes les
plaques.
R em a rq u e s s u r u n f a i t c ité p a r M a y e r (2). — J e n e fais q u ' i n d i q u e r ic i
le d é v e lo p p eme n t d ’u n e mo i s i s su ro in d é t e rm in é e d o n t p a r l e J l a y e r , q u ’il
ava i t t ro u v é e s u r la m em b r a n e n ic t i la n te d ’un Ép e r v ie r d o n t la tè te ava i t été
c o u p é e la vei lle . P a r c o n s é q u e n t o u p e u t d o u t e r q u e le v ég é la l se soit d é v e loppé
p e n d a n t la v i e ; c e p e n d a n t r a u t e u r c ro i t q u ï l exi s tai t d é j à a v a n t la
m o r t d e r a n im a i .
(f) M u e l l e r u n d R e t z iu s , Ueber p a ra s itis c h e n B ild u n g en : Sur les formations
paras i tiques [A rch iv fi ir A n a t . u n d P h y s io l., von J . Mueller, 1842, p. ¡ 9 2 ,
pl. V iU e t IX ) .
I. Ueber eine eig en lh üm lich e k r a n k h e it d e r S chw im b la se beim Dorsch [Gadus
c a lla r ia s ] .
II. Ueber p ü s a r l ig e n P a ra s ite n in den L u n g e n u n d L u flh o e len der Voegel :
Sur les paras i tes a y a n t la forme de Champignons dans les poumons e t les c a vités
aé r iennes des oiseaux.
(2 ) M a y e r , Neu e U n lersu ch u n g en a u s der Gebiele d e r A n a tom ie u n d P h y s io logie.
Bonn, 18 4 2 , p. 3 4 -3 6 .
Ou csuf frais qu i éta i t res té u n e sema in e dans l’eau se couvr i t de inoisi s-
siirc. A la face in t e rn e do l’oeuf , sous sa coiiiiillo, on trouva dau s le j a u n e c t le
blanc de pet ites masses do spore.s qui é taient dix fois ¡dus petites que les troncs
des Conferves tic la surface (longueur de ces t roues, 1 /7Ü0 ' de ligne ; la rg e u r ,
1 /SOÛ') et rangées en série s. Il conclut de là qu e le germe qui d o n n a naissance
aux Conferves de la sur face se t ro u v a i t aussi d a n s l a profondeur .
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