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Sphær ia {Cordyceps) RohertsU, H o o k e r.
.S’. Taylor i , B e rk e le y ,
S. Gunnii, B e rk e le y .
Kent rospor ium mic roc ephalum, YVallroth.
K . m i t r a tum , W a llr.
I s .y r ia cleuteralorum, Nees.
I . fioccosa. F rie s .
/ . s trigosa, F rie s .
I. arachnophi la, D ittm a r.
I . leprosa. F rie s .
/ . tar tar ica, M’a llro tli.
f . cras sa, P e r so o n .
I. sphecophila , D ittm a r.
I . exole ta , F rie s .
I. a r a n e a r um, Sclnveiniz.
I . sp h y n g um , Sclnveiniz.
Il e s t p ro b a b le (pie (|uekjiies imcs d e c es esp èces d e Sphær ia {Cordyceps),
d ' / sa r ia e t d e Sl i lh um, n e se d é v e lo p p e n t q u 'a p rè s la m o rt
d e IT n se c te (o n d es Ara c lin id e s).
C. Dans l 'in t e s t in .
Moul iniea chrysomelæ, Cli. R.
M. cetoniæ. Ch. R.
j li . gyr ini , Ch. II.
Leptothrix ins ec torum, Ch. R,
Eccr ina longa, L e id y .
E. mo ni l i formia.
Cla d o p h y tum c oma tum, L e id y .
J r th romiUi s c r is talus , L e id y .
J . n i t id u s , L e id y .
V I I . — L e s My r i a p o d e s .
A . Dans l 'in t e s t in .
Enterobryus elegans, L e id y .
E. spiral is , L e id y .
E. at tenuatus , L e id y .
E. l u l i terrestr is . C h . R.
Vin. —Les jiolll'Sqdes.
A. v é s ic u le à lo n g co l {Algue indéterminée, L e b e rt).
B, Les oeu fs, Saprolegnia fe ra x , K ü tz in g .
L’étude du milieu comprend : 1“ l’examen du sol, ou partie
qui fournit les principes immédials servant à la nutrition ou
reçoit ceux qui ont servi ; 2“ l’examen du milieu gazeux ;
3” l’examen de I’iniluence des agents physiques.
A. Milieu solide. J ’ai dit, en commençant ce livre, que toute
(¡'uestion d’histoire naturelle, quelque petite qu’elie soit, exige
la solution des questions fondamentales de l’étude des corps
organisés. Ici se présentent des exemples qui prouvent ce fait.
Il entre dans la constitution des couches du glohe (des plus
NATURE DU MILIEU SOLIDE DANS LEQUEL ILS CROISSENT. 26Ü
superlicielles, au moins), une petite quantité de substances organiques,
composés coagulahles, non cristallisahles, et que nous
ne pouvons voir sc former que dans les corps vivants d ) ; elles
dissolvent une certaine quantité de sels minéraux lorsqu’elles
sont liquides et en facilitent le transport du dehors dans les
êtres vivants. Réciproquement, dans certaines conditions, la
présence des sels, de l’eau, etc., favorise le passage de celles
de ces substances qui sont solides à un autre état spécifique, à
1 état d’espèces liquides. Les espèces de ces substances ne se
forment à l’aide de matériaux cristallisables qu’en présence de
substances analogues déjà formées , et cela cbez les végétaux
seulement. Il est de fait que les végétaux ne peuvent les faire
exclusivement avec des matériaux d’origine minérale ; ils ne
croissent que pendant un temps très court lorsqu’on ne leur
fournit pas des substances organiques toutes formées , qui ne
font que passer d’un état spécifique à un autre lors de leur
assimilaüon. Ils croissent au contraire d’autant plus rapidement
et d’une manière d’autant plus énergique, qu’on leur en
fournit davantage, pourvu que ce ne soit pas d’une manière
exclusive et sans une certaine quantité de principes d’origine
minérale.
Or on sait que les Champignons croissent d’autant plus
énergiquement qu’il existe dans le sol où germent leurs spores
une plus grande quantité de substances org an iq u e s, de celles
surtout qui sont azotées. Ce fait est en rapport avec la rapidité
de leur développement et avec la quantité considérable de
substances azotées qu’habituellement ils contiennent ; ils
croissent même surtout sur les animaux et les végétaux qui
ont cessé de vivre. Dans certaines circonstances, les animaux
vivants constituent un sol analogue à celui sur lequel croissent
habituellement les diverses espèces de Champignons.
(1) Voyez pour le u r é lu d e , q ui est indi spensable tà l’intc l l ig cn re de p lus ieurs
des faits q ui suivent , Cii. R o b in et V e r d e i l , T r a ité d e chimie a n a tom iq u e el
p h y s io lo g iq u e , o u Dos p r in c ip e s im m éd ia ts du corps de l'h om m e e t des m am m ifè
re s. P ar is , 1 8 5 3 , i n -8 , t. III, p. 1 1 1 .