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ment à angle variable, à bords neis, extrémités non eiliiées,
largeur de 0'““ ,001 au plus dans loule leur longueur, laquelle
varie de 0'“'»,020 à 0'»"','100 on même davantage.
3» Ces bâtonnets sont libres et flottants quand on les étudie
dans un des liquides indiqués plus haut et très courts. Us sont
également très courts si on les cherche sur la matière détachée
par frottement de la surface de la langue : mais là ou les trouve
souvent fixés eu grand nombre par une de leurs extrémités,
sur une masse finement granuleuse qui leur sert de so l, et à la
surface de laquelle ils forment des houppes ou une sorte de
gazon toulïïi. Ceux qui flottent ne sont autre chose que des
hâtonnets détachés de leur sol. Enfin, dans la substance accumulée
entre les dents depuis deux ou trois jours, on trouve
qu’ils atteignent une longueur de 0"’"',100 et plus ; c est là
leur état de parfait développement. Ils sont ici disposés plus ou
moins parallèlement en faisceaux droilsoii onduleux très serrés.
4° On trouve toujours avec eux des Vibrions de plusieurs espèces,
des cellules d’épithélium, des globules de pus du
mucus buccal (globules muqueux) et des granules moléculaires.
5” A un grossissement de 7 à 8 0 0 , on voit dans ces filaments
de petits corpuscules plus ou moins espacés, ronds,
très difficiles à bien étudier ; ce sont peut-être des corpuscules
reproducteurs ou spores?
VI. H is to r iq u e . — Le végétal décrit dans ce chapitre a élé découvert
par Leeuwenhoek (1), ou dn moins il a vu les fragments décrits ct figurés
(l) Ant. L e e u w e n h o e k , A r c a n a naturoe delecta. Lugduni Balavorum, 1722,
petit in-4, t. I, p. 40, fig. F. , ,
Les oeuvres complètes de Leeuwenhoek ont eu deux éditions assez répandues,
toutes deux en quatre volumes petit in-4.
La plus ancieune est de Deift, Delphis Balavorum , t. 1, 169o, avec un
portrait et un frontispice; c’est la seule édition dans laquelle ou trouve au
verso l’explication du froiilispicc; elle est imprimée en caractères plus gros
que la suivante, et le renvoi ci-dessus conduit à la page 42, t. Jt, 471 J, ou,
selon les exemplaires, t. III, dont le frontispice porte la date liOS, ou f - '
4719. C’est la seule édition dans laquelle il soit indiqué dans le titre du t. l ,
que l’ouvrage est en quatre volumes, mais aucun ne porte la tomaison.
L’autre édition est de Leydc, Lugduni Balavorum. Deux volumes sonl
LEPTOTHUlX ECGGALIS. 353
plus liant (pl. 1, fig. 1 et 2, h.). Il les a trouvés dans la substance blanche
qui s’accumule entre ies dents, malgré les soins que l’on peut avoir à les
tenir propres. 11 les décrit ainsi, page /il : k Porro conslabat maxima pars
» materiæ ex immensa striarnm miiliitudine ; quaruin quidem una ab alia
«longitudine plnrimum differebai, imiiis tamen ejiisdemque erant cras-
» silici, aliæ iiiciirvatæ, aliæ rcclæ, nt in bac fig. f. , quæ sine ordine jacebant;
« et quia anteliac animalcula camdem habenlia figuram vidi in aqua viventia,
«idcirco omnimolimine contendi ut observarem iitrum in illis esset vita:
« scd niillum motiim, ex quo minimum vitæ conjicerem, potui animadver-
» tere. »
il les figure, mais beaucoup pius gros qu’on ne les voit. Leur courbure
angiileu.se ou arrondie (voyez pl. i, fig. 1 et 2, h) est bien représentée.
Il décrit et figure les Vibrions qui les accompagnent. Il ne les irouve pas
dans la salive, mais dans la subslance qui s’accumule dans les interstices
des dents, soit chez les femmes, soit cbez les enfants. Cliez un vieillard ne
fumant pas et ne prenant pas d’eau-de-vie, et qui ne se lavait jamais ies
dents, il n’en trouva pas plus dans la salive que dans celie des autres sujets,
mais il y en avait beaucoup, ainsi que des Vibrions, dans ia matière adliépubüés
par un éditeur, et chacun des deux autres par un éditeur différent, d’où
l’emploi de caractères divers. Nul volume ne porte l’explication des frontispices
qui sont les memos que dans l’autre édition ; nul n’indique que l’ouvrage soit
en quatre volumes, ct la tomaison n’est pas indiquée non plus. Il eu résulte que
dans cette édition comme dans la précédente, laiitôtc’estuii volume, tantôt c’est
l’autre qui porte la tomaison sur ia couverture. Les frontispices sont diversement
distribués aussi dans les deux, cl n’ont aucun rapport avec la tomaison;
uu portrait, quart de grandeur naturelle, se trouve tantôt dans le premier,
tantôt dans le quatrième volume; un des frontispices porte un portrait réduit au
dixième de grandeur nalurelle qui représente Leeuwenhoek beaucoup plus âgé
que lo précédent. Il résulte de là que lo plus gros volume auquel est fait le renvoi
ci-dessus et qui a doux paginations, p. 1-SlS (plus une table non paginée),
ct 1-192, se trouve dans le tome i, II ou III. Aucun volume n’a le même litre;
dans les deux éditions, le tome IV porte le titre Epistoloe physiological. 11 est
assez commun do trouver des exemplaires daus lesquels ce tome IV manque;
ils sont incomplets. Il en est de même, à plus forte raison, de ceux qui n’ont
que deux volumes. Certains exemplaires de fédiliou de Leyde out uu volume
dont le titre est imprimé en rouge et eu noir; il forme alors le tome I", année
1722. Lo plus gros volume dont il vient d’être question, 1722, avec frontispice
sans date, est alors lo second ; dans les éditions dont aucun volume n’a le
titre eu rouge, il est tantôt le premier, tantôt le troisième volume. Les deux
autres volumes sont de 1719 dans certains exemplaires ; et dans quelques uns
!e quatrième volume seul est de 1719 et l’autre de 1696 avec frontispice de la
même aimée.
Les mêmes cuivres ou aciers ont servi partout au tirage des planches soit
libres, soit intercalées daus le texte; mais quelques unes manquent daus certains
exemplaires de l’édition de Leydc, surtout dans le plus gros volume, bien
que le texte soit complet. Le titre Opera omnia ne se trouve que sur la cou-
vcrlure.
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