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fibres, vaisseaux et, cellules qui les conslitneiil, il y a ibrnialion,
non pas d’une petite quantité de cellules du tissu cellulaire et
d ’autres éléments, mais bien d’une grande quantité. Cela fait
qu'un organe qui aurait ou la forme et le volume rcslroiiils,
d’étamincs, par exemple, acquiert la conformalioii d'un pétale,
etc. De même pour l’axe ou le support du pistil passant à
l’état de rameau, ou vice versâ dans les cas d’atropbie.
C’est ainsi que toujours dans les éléments anatomiques
on trouve à l’état d’ébaucbe les faits qui ne manifestent leur
plein développement que dans l’orgauisme entier. Ou ne comprend
du reste pas comment il en serait autrement, comment
il y aurait opposition entre les faits relatifs à l’organisation intime
, et ceux qui se rapportent à l’organisme pris dans son
ensemble. Réciproquement l’existence de lois particulières aux
parties élémentaires d’uii être eu entra înent de correspondantes,
mais plus complexes dans la coustitulion de l’organisme
total, lesquelles reposent sur les précédentes.
82. — Les principaux types de cellules sont les suivants :
P r em ie r t y p e .— Cellules p ro p r emen t dites : élémeni s sphér iques , ovoïdes, cyl
indr ique s , po ly é d r iq u e s , aplatis ou étoiles, ù peu près d ’égales dimens ions
e n tous sens , quel le qu e soit i’é]iaisseur des parois, ou a y a n t u n e longueur
égale à tro is ou q u a t r e fois la la rgeur , mais avec coïncidence de paro is minces , et
à peu près égale ad h é re n c e aux é lément s voisins dans tous les sens.
C’est à ce type qu e se r a t ta c h e n t les individus dos espèces végéta le s qui ne
so n t représenté.« qu e pa r u n seul é léme n t ai iatomi( |ue libre ct isolé, a y a n t u n e
existence in d é p e n d a n te (Diatomées , Palrneilée.s). Il offre plus ieurs variétés ,
te lles qu e les cellules ép id e rm iq u e s , cellules p o n c tu é e s , cellules ra y é e s , e tc. , cellu
les d u su b e r ou lièg e, de Vendoderme (cam b ium de quelques auteur s ) .
D eu x ièm e t y p e .— Cellules filam en teu se s, élément s cyl indriques, r a r eme n t pr is ma
t iq u e s p a r compres sion réci |iroque, dans le squelles u n d iamè t r e ét roit coïncide
avec u n e lon g u e u r g é n é ra leme n t au moins l iuit à dix fois e t j u s q u ’il
cin q u a n te fois plu s g r a n d e et des parois minces , assez souvent des ramifications
et u n e adhé re nce plu s g r a n d e par leurs ext rémi tés cout iguès que p a r la
pér iphér ie, lorsque toutefois elles ne so n t pas libres.
Ce type est r ep r é s en té p a r les cellules des f ilaments de myc él ium de tous
les Cryptogames , souvent pa r u n e par t ie des tissus de leur slipe, etc., ou la
to tal i té de celui-ci dan s les espèces s imp leme n t f ilamenteuses (Oïdiés, etc.,
pl. I, fig. 3, g , i).
C’est à ce type plutôt q n ’aux cellules pi leus ts ct fibreuses que se rat tacl ici i t
les f ilaments qui a c comp ag n e n t la graine de certaines Asc lépiadées, et c.
Les plantes dites ce llu la ires ne r e u f e rmc u t qu e des c lément s a p p a r t e n a n t à
ces deux types.
T ro is ièm e t iv u . — Cellules fib reu se s oa fibres v é g é ta le s ; é l ém e n t s s u p e rp o s é s
GAMACTÈilES DES QU.YÏKE TYPES d ’ÉLÉMENTS VÉGÉTAUX. 147
b o u t il bout , cyl indr iques, il d iamèt re g é n é ra leme n t ét ro i t e t longueur cons idérable
avec des parois épaisses (ou assez minces q u a n d elles sont je u n e s , e t d ’un e
longueur s eu lemen t cinq ou six fois plus g r a n d e q u e la la rgeur , mais p o u r t
a n t re la t ivement plus épaisses et plu s longues qu e les cellules du tissu cellula
ire amb ia n t ) , a d h é r a n t g é n é ra leme n t bien plu s ens emble p a r leurs ext rémi tés
que |iar leur ci rconférence.
Ce type est r eprés enté par les cellules q u i , superposées b o u t à bout, forment
les fibres ligneuses d u bois e t celles du liber. Elle s offrent plus ieurs v ar iétés :
cellules lib é rien n e s, très larges, à parois épaisses e t homogènes ; c e llu le s p o n c tu
é e s , cellules r a y é e s , etc.
Je crois qu e c’est à tor t qu e Schacht considère les v a is s e a u x la tic ifè re s comme
ne d eva nt pas êt re dis tingués des cellules d u liber.
Q u a tr ièm e t y p e . — Cellules v a s c u la ir e s , é lément s superposés ou ar t iculés b out
à b out , à parois minces , soit absolnnieiU, soit pa r rap p o r t au d i am è t r e ; plus
souvent cyl indr iques qu e poylédr iques ; ét roits et à ext rémi tés conoïdes, emp ié ta
n t l’un sur l’a u t r e : ou bien la rges et à ext rémi tés aplaties , exa ctement supe r posés,
g é n é ra lemen t (mois n o n a b so lumen t ; be aucoup plu s longs qu e la rges.
Les é lément s de ce type sont représentés p a r les cellu les qui , superposées ou
art iculées b o u t à b out , fo rme n t les vaisseaux des plantes dites v a s c u la ir e s . Ils
of f rcn tp iu s ieu r sv a r ié té s : cellules v a s c u la ir e s à filam e n t sp ir a l, ou des tra ch é e s,
cellules v a scu la ire s p o nctu ées, ou des v a is s e a u x p o n c tu é s ; cellules va s cu la ir e s
la tic ifè re s, ou des v a is s e a u x la tic ifè r e s , parois g é n é ra leme n t minces , homogènes ,
t rans lucides , s’affaissant su r el les-mêmes. Aux cellules t rachéales se ral ta c l ient
celles des vaisseaux réticu lé s, e t à la variété des cellules v a s c u la ir e s po n ctu ées
se r a t ta c h e n t celles des vaisseaux r a y é s et s c a la r ifo rm e s .
8 3 .'— Plusieurs organes des plantes énumérés plus haut
(p. 113), ayant une forme, un volume ou une structure p a rticulière,
et un on plusieurs usages spéciaux en rapport avec
cette structure, sont rangés par quelques auteurs parmi les
cellules, et pourtant n ’en sont pas. Ce sont :
i ° Les sporanges, ou thèques, avec ou sans opercules, avec
ou sans pore disséminateur (périthèque, pcrispores) ; les cellules
mères, ou vésicule du germe des archégones des Cryptogames
vasculaires ;
2‘>Les antliéridies, ou ovule màle des Cryptogames;
3“ L’ovule femelle ou sac em b ry o n n a ire, ou corps reproducteur
femelle essentiel des Phanérogames ;
4° Les ovules mâles des Phanérogames, on utricules mères
polliniques ;■
5° Les spores et zoospores ou ovules femelles , ou corjis reproducteur
essentiel des Cryptogames ;
G" Les grains de pollen , ou corpuscules fécomiatcurs des
Phanérommies ;
I.