
5/l VÉCÉTALX FAUASITKS d e l ’ iîOMME ET DES AN IMA IX .
oifertes, e tc ., mais conditions d’activité et de développement.
Les premières, en effet, ont été étudiées parmi les condilions
d’ordre physique et chimique, dont c’est là essentiellement le
hut. La société vient ensuite en tirer parti pour augmenter à
sou profit l’activité des organismes ou seulement des appareils
dont les conditions d’existence sont connues.
Toute science, comme on sait, dérive, dans l’origine, d’un
a rt qu’elle finit par dominer, régir, coordonner, auquel elle
tend à rendre plus qu’elle n ’a reçu ; ainsi sont nées de f a r t
médical fanatomie, la biotaxie même, etc. Il est facile de re connaître,
par f exposé précédent, que la science des milieux
dérive de fhygiène. A peine ébauchée, cette science u ’a pas
pu rendre encore en notions générales, à f a r t hygiénique, ce
qu’elle lui emprunte en données spéciales et fort incomplètes.
. Biais nulle science ne s’acquittera plus rapidement de sa dette,
une fois qu’elle aura été étudiée rationnellement.
SECTION IV.
Notions générales relatives à la pliysiologic.
On appelle physiologie cette partie de la biologie qui a pour
sujet les corps organisés à f é ta t dynamique, c’est-à-dire eu
action, manifestant leur activité, et pour objet ou but la connaissance
des actes ou phénomènes q u ils présentent.
On donne le nom de vie au mode d’activité propre aux êtres
organisés; comme on a appelé mouvement en masse ou mécanique,
et mouvemenl moléculaire ou chimique, les deux modes
principaux d’activité des corps bruts.
La place occupée par la biologie à la suite des autres
sciences toutes classées d’après leur généralité décroissante,
leur dépendance des précédentes et leur complication croiss
a n te , fait assez sentir que les corps organisés mauiicsleiiL
d’abord les modes d’activité, tant mécaniques que chimiques,
présentés par les corps bruts, et, dé plus, une activité spéciale
DÉEINITION UE EA 1*11 VSIOEOUIE. 55
qui ifap p a rü en l ([u’à , eux (|ui n ’existe pas dans les subslaiices
inorganiques.
Le nom de vie ou de vitalité donné au mode d’activité s]»é-
cial aux corps organisés fait dire d’eux qu’ils soul vivants quand
iis manifestent cette activité; c’est ce qui ics fait appeler c o rp
organisés vivants, ou simplement corps vivants. Ou donne
f épitbète de vital à tout ce qui se rattache à fé tu d e de la vie ;
ou appelle phénomènes v ita u x chacun de ceux que jirésentent
les corps vivants.
Nous avons vu que forganisme est constitué de parties très
diverses par leur complication. Or, chacune a sa vitalité
ou vie qui lui est propre; car à toute disposition statique se
rallaclie une notion dynamique correspondante. Chacun de ces
modes d’activité est lié à la vie commune ou nutrition, mais
en diffère par moins de généralité, d’indépendance , et jilus
de complication. Comme tous les êtres ne possèdent pas nécessairement
toutes les parties du corps ta n t extérieures que profondes,
dont nous avons donné l’énumération, et que fanatomie
étudie, tous ue possèdent pas non plus la totalité des modes de
vitalité que nous allons énumérer. Chez quelques végétaux et
animauxinfusoires, par exemple, les Torula, les Amibes,etc.,
qui sont formés par un seul élément anatomique iso lé , ue
constituant par conséquent pas de tissus avec d’autres, on
n ’observe qu’un seul mode de vitalité. Chez les êtres qui possèdent
plusieurs des modes secondaires de vitalité, nul d’entre eux
ne peut être observé indépendamment des autres, ce qui revient
à dire que ni les éléments, ni les tissus, systèmes, organes,
appareils, etc., qui constituent un animal, ne peuvent vivre
plus de quelques instants, une fois qu’ils sont séparés les uns
dos autres. Blalgré cela, on a donné un nom propre au mode
de vitalité de cbacnne de ces parties du corps, à la vie propre
de chacune d’elles. Ce nom a été donné dans le. but de les mieux
distinguer les uaes des autres, afin d e le s connaître plus complètement,
et, par suite, de posséder une notion plus approi
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