
'f i 11
TV
iUî.t. Vf4!
F ^
. .'il
% m
242 VÉGÉTAUX PARASITES DE l ' h OMME ET DES ANIMAUX.
culaire ne doivent pas être admis, car il se peut que dans certaines
circonstances déjà citées (page 221), il naisse par surculation
dans la cavité de certains vaisseaux des cellules qui
les remplissent. Ainsi qne je l’ai fait remarquer, on retrouve
aux deux parties extrêmes de l’aiiatomie et de la physiologie
les mêmes faits statiques et dynamiques, mais dans un cas
à l’état d’éhauche, et dans l’autre à l’état de plein développement
(par addition d’autres laits relatifs particulièrement
aux tissus, systèmes, etc.) ; il faut donc, pour désigner les
actes élémentaires, employer les termes usités déjà pour indiquer
les phénomènes correspondants observés sur l’organisme
total. C’est ainsi, par exemple, que les modes de reproduction
par segmentation ou scission, par gemmation ou surculation,
et par bourgeonnement ou propagules, sont connus depuis
longtemps sur des animaux et des végétaux d’organisation peu
compliquée, sur des organismes simples. Or, on observe aussi
ces modes sur des éléments anatomiques pris à p a rt et même
naturellement à l ’état type quant à la netteié et à la simplicité.
Beaucoup de ces organismes simples peuvent aussi, mais dans
d’autres conditions relatives aux saisons, etc,, se reproduire
par oeuf ; mais il en est qui sont tellement simples qu’ils ne
dépassent guère en complication les éléments, ne produisent
plus d’oeuf, et n ’offrent pas d’autres modes de génération que
ceux qu’on observe sur les éléments.
149. . ■ Parmi les six modes de génération des éléments
anatomiques (1), celui par interposition est peu répandu dans
les plantes et l’est beaucoup chez les animaux ; la naissance
par apposition et par substitution ne s’observe que chez les
(1) Nais sance p a r :
1 ” S e gme n ta t io n , scission ou c loisonnement {intra-ulriculaire, Mirbel ; gén
é r a t io n endogène, forma t ion libre de Hugo MobI, p a r t im, et de Nægeli ) ;
2 ° Gemma t io n ou su r cu la t io n ( super-utr iculaire, Mirbel ) ;
3 “ Bo u rg eo n n emen t ou propagules (supcr-ulr iculaire, Mirbel ) ;
Inte rpos i t ion ou a c créme nt i t ion [inte r-ulr iculaire, Mirbel );’
.3° S u b s t i tu t io n (cbez les a n imau x s eulement ) ; ’
6 ’ Apposi tion ou sécrément i t ion (cbez les a n ima u x seulement ).
REMARQUES SUR LA SEGMENTATION ET LE CLOISONNEMENT. 243
animaux ; les générations par propagules et par gemmation
s’observent surtout sur les éléments anatomiques des plantes,
végétaux et animaux inférieurs.
Le plus général de tous ces modes est la segmentation, scission
ou cloisonnement qui se remarque surtout chez les plantes,
mais aussi sur plusieurs éléments anatomiques de tous les animaux
et sur le contenu du vitellus. Ce mode présente n a tu rellement
plusieurs variétés, qu’on sera peut-être étonné de ne
pas voir séparées comme autant de modes distincts ; elles comprennent
en effet ce que H. Mohl considère comme les deux
seuls modes qu’on observe dans les plantes [loc. cit., p. 211),
mais nous avons vu qu’il n ’en est pas ainsi. On sera peut-être
étonné, par exemple, de voir rapprochée de la scission on cloisonnement,
la segmentation du vitellus animal de l’ovule mâle et
femelle, et la segmentation du contenu des sporanges, du contenu
du sac embryonnaire (oeuf femelle des Phanérogames) et
des utricules mères polliniques (oeuf mâle des Phanérogames).
Pourtant la seule différence existant entre ces deux variétés de
la segmentation consiste en ceci, que : 1° Dans la segmentation
proprement dite, ou fractionnement du vitellus, du contenu des
sporanges, des utricules mères polliniques, etc ., c’est le contenu
d’un organe particulier qui se partage après avoir passé
primitivement par l’état de cellule, et élre devenu autre chose
en se développant (ovules mâles et femelles, sporanges, etc.) ;
sa paroi ou enveloppe n ’entre pour rien dans le phénomène,
dans la production des parois des nouveaux éléments
qui, sous forme de cellules, dérivent et résultent peu à peu
de ce partage. 2“ Dans la scission ou cloisonnement, c’est un
élément anatomique tout entier qui se divise, la cloison seule
est de nouvelle formation, et la paroi agrandie de l’élément
ancien devient directement partie des deux nouvelles cellules
qui dérivent du partage de la première.
Mais à p a rt ces différences, tout dans le reste est semblable ;
apparition du noyau (quand elle a lieu), production d’un sillon